Soderbergh fait chanter Cléopâtre

Posté par MpM, le 27 octobre 2008

Steven Soderbergh n’est pas près de partir en vacances. Alors que son "Che Guevara" en deux volets est attendu en France début 2009, il semble en effet multiplier les projets. En plus de The girlfriend experience qu’il tourne actuellement avec l’actrice porno Sasha Grey dans le rôle d’une call-girl de luxe, il est attendu avec l’adaptation de la vie du pianiste Liberace et désormais avec celle de… Cléopâtre ! Cette énième version de l’existence de la belle Egyptienne (immortalisée autrefois par Claudette Colbert et surtout Elizabeth Taylor) se présenterait sous la forme d’une comédie musicale rock avec Catherine Zeta-Jones en Cléopâtre et Hugh Kackman en Marc-Antoine. La première a déjà collaboré avec le cinéaste, dans Ocean's 12. Le second a fait ses preuves dans la comédies musciales avec Happy Feet, La belle et la bête et Oklahoma!.
La partie musicale a d’ores et déjà été écrite par le groupe de rock indépendant Guided by voices tandis que James Greer, l’ancien bassiste du groupe, s’est chargé du scénario.

Avec le prolixe auteur de Sexe, mensonges et vidéo, Traffic et la série des trois Ocean’s aux manettes, le projet met forcément l’eau à la bouche ! Mais il faudra prendre son mal en patience, car l'agenda bien rempli de Soderbergh ne devrait pas lui permettre de commencer le tournage avant de longs mois. En attendant, on peut se consoler en songeant qu’un autre de ses films est toujours inédit en France et pourrait donc sortir prochainement : The informant, avec Matt Damon et Scott Bakula. Inspiré une fois encore d’une histoire vraie, celle d’une "taupe" du FBI mêlée à un célèbre scandale industriel.

High School Musical, décryptage du phénomène ado

Posté par Claire Fayau, le 26 octobre 2008

hsm3.jpgDepuis le 22 octobre 2008 , tous les ados de France ou presque se ruent au cinéma pour l'événement High School Musical 3 qui se permet de talonner voire de devancer Mesrine au Box office! Mais HSM 3, késako ?

Il s'agit d'une comédie musicale désexuée et romantique dans un lycée américain. En septembre, vous avez peut-être croisé des jeunes filles en délire car elles venaient d'avoir l'autographe de Zac Efron... "Zac qui ?", me direz vous. Si vous en êtes là, il va falloir vous remettre à la page. Certes, ça ne révolutionne pas le cinéma, mais en ces temps de crise, on l'a vu avec Mamma Mia !, les comédies musicales colorées et contes de fée séduisent les âmes les plus désespérées...

What is High school musical?
Si vous avez plus de 16 ans, normal que vous l'ignoriez : HSM, c'est un peu le Fame des années 2000, mais un Fame à la Disney. Un côté Happy days échappé dans une production type Hélène et les garçons, ou encore un Hannah Montana plus mixte. Vous l'avez compris, nous avons affaire à de jeunes et beaux américains (stéréotypés) avec de coupes de cheveux super cool et des sourires aux dentifrices blanchissants. Tout cela sait danser et chanter de façon très pro. On peut au moins leur reconnaître ça.


Who's there ?
Les stars de HSM sont : Zac Efron (Troy le beau gosse basketteur style Elvis new look), Vanessa Hudgens (Gabriella la mignonne -gentille - intello latino brune), Ashley Tisdale (la belle peste mais sympa quand même, forcément blonde et WASP), Corbin Bleu (le meilleur ami à la coupe Jackson Five ). Voilà pour les rôles principaux. Et accessoirement, on vous communique le nom du créateur de la série : Kenny Ortega. A savoir, le beau Zac sort avec la jolie Vanessa. Un coup de lambada a du passer par là.

What does it tell? High School Musical, au sous-titre francophone "Premiers Pas sur scène", est à l'origine un téléfilm Disney Channel datant de 2006. Gabriella, une étudiante timide et surdouée, rencontre Troy Bolton, capitaine de l’équipe de basket de son lycée sur une chanson de soirée karaoké. À la rentrée des classes, Gabriella fait sa rentrée au lycée d’Albuquerque, East High. Elle revoit Troy et malgré leurs différences, ils tombent amoureux. Leur seule passion commune étant le chant et la danse (et l'amour quand même un peu), ils décident de participer à la comédie musicale du lycée. Mais leurs rivaux Ryan et Sharpay Evans ne le voient pas d'un si bon oeil...

Le succès chez les ados amène une suite. En 2007, High school musical 2 se passe cette fois hors lycée, l'été à la fin de l'année scolaire ! Troy et ses amis y sont employés dans un camp de vacances - qui en fait appartient aux Evans, les parents de Ryan et Sharpay. Cette Sharpay va tout faire pour séparer les deux amoureux Gabriella et Troy. On verse dans le Shakespeare à l'eau de rose. Ils apprennent qu'il y a un trophée de chant de danse et de chant, remporté chaque année par Ryan et sa soeur (Sharpay, vous suivez?). Jalousies, manigances et bisous autour du trophée sont à prévoir... L'histoire ne dit pas si on y met la langue.

Le carton se confirmant, Disney décide que le troisième épisode sera directement projeté au cinéma, dans le monde entier. Dernière année de cours pour les chérubins. High School Musical 3 : Nos années lycée confirme leurs goûts pour les déhanchements sensuels contrastant avec leurs amours plus que chastes. Troy et Gabriella, qui entrent en dernière année de lycée, risquent d'être séparés l'un de l'autre, puisqu'ils vont faire leurs études dans des universités différentes. Ils décident de mettre en scène "une comédie musicale élaborée reflétant leurs expériences, leurs espoirs et leurs craintes vis-à-vis de leur avenir" (selon le dossier de presse). Money Money ?!

Et après avoir vu le film HSM 3 sur grand écran, pourquoi ne pas reproduire les chorégraphies de "HSM" en visionnant les DVD High School Musical Remix et High School Musical 2 (en Blu-Ray SVP)?

Premières neiges et Une histoire italienne salués par le Conseil de l’Europe

Posté par MpM, le 26 octobre 2008

En attendant les European film awards, sorte d’Oscar européens qui seront décernés en décembre prochain, on remettait cette semaine les Prix Odyssée du Conseil de l’Europe, attribués par un jury composé de sept ambassadeurs et de deux hauts responsables de l'organisation. Les lauréats sont deux longs métrages de fiction ayant bénéficié du soutien d’Eurimages, le fonds de soutien du Conseil de l'Europe à la co-production, à la distribution et à l'exploitation d'oeuvres cinématographiques européennes. Premières Neiges (Snijeg) de Aïda Begic, déjà récompensée à Cannes, pour le prix "Odyssée - Conseil de l'Europe pour les Droits de l'Homme" et Une histoire italienne (Sanguepazzo) de Marco Tullio Giordana pour le Prix "Odyssée - Conseil de l'Europe pour la Création Artistique". Les deux films, des coproductions mêlant respectivement la Bosnie-Herzégovine, l'Allemagne et la France, et l’Italie et la France, ont en commun d'aborder des moments sombres de l'Histoire européenne. Les massacres de la guerre en Yougoslavie pour Premières neiges et les réglements de compte ayant suivi l'immédiate après-guerre pour Une histoire italienne.

Créé en 1988, le fonds Eurimages compte 33 états membres et a soutenu 1 225 coproductions européennes pour un montant total de 360 millions d'euros.

« Fly me to the Moon » conduit les MK2 à accélérer leur passage au 3D

Posté par vincy, le 25 octobre 2008

Fly me to the Moon sort sur les écrans mercredi 29 octobre, en pleines vacances scolaires. Un long métrage d'animation qui bénéficiera d'une sortie nationale. Cependant pour le voir en 3D, il faudra choisir une salle équipée pour pouvoir regarder un film en 3D relief. Lors de la diffusion de Voyage au centre de la terre cet été (voir actualité du 31 juillet), le film avait été contraint de se contenter de 140 salles en France pour être vu dans son format 3D.

Fly me to the moon ne vise qu'une cinquantaine de salles, exclusivement en 3D. Contrairement à l'adaptation de Jules Verne, il n'y aura pas de compromis avec des salles en 2D. CGR, Kinepolis et Cap'Cinema font partie des réseaux retenus pour la diffusion. C'est MK2, distributeur du film, qui investit le plus dans le format avec six nouvelles salles équipées dans quatre de ses cinémas. Le réseau espère rééditer le phénomène de Voyage au centre de la terre, qui avait attiré un tiers des spectateurs parisiens dans les salles équipées en numérique et en relief.

Exceptionnellement, la géode abandonne aussi les programmes de moins d'une heure, pour projeter le film dès sa sortie nationale. La salle rend ainsi hommage au cinéaste Ben Stassen, réalisateur du film, mais aussi l'un des auteurs les plus prolifiques du format IMAX. La Géode va d'ailleurs plus loin puisque la salle proposera le film en version IMAX et une attraction unique en 3D dynamique. Dans cette attraction de 40 minutes, Fly me to the moon, réduit et en VO, propose aux spectateurs le procédé Cinaxe où le public bouge avec les héros du film. Ce simulateur reproduit les mouvements et les accélérations ressenties à l'écran.

Le franchissement d'une nouvelle frontière?

Bourges : appel à candidatures…

Posté par vincy, le 24 octobre 2008

petit_orange_72dpi1.jpgPour aller au 12e festival international des scénaristes (25/29 mars 2009 à Bourges), il faut s'y prendre dès maintenant.

Les inscriptions sont ouvertes pour participer au Marathon d’écriture du court métrage et aux Forums des auteurs de fiction, d’animation et de documentaire.

Le marathon laissera des cernes à 26 aspirants scénaristes qui passeront 48 heures de leur vie à écrire un script d'une dizaine de pages. Date limite d'envoi : le 24 décembre 2008.

Les forums reçoivent les inscriptions jusqu'au 20 décembre 2008. Ils sont réservés aux auteurs sans producteurs ayant écrit en langue française un scénario sous forme de continuité dialoguée. Les sélectionnés pourront ainsi défendre leur projet devant les professionnels et les festivaliers.

Tous les renseignements pratiques, incriptions en lignes ou formulaires se trouvent sur le site du festival .

Limoges : et de trois!

Posté par vincy, le 23 octobre 2008

Limoges compte désormais trois complexes cinématographiques. La particularité de cette préfecture (départementale ET régionale) est de ne pas avoir d'enseignes nationales comme UGC, Gaumont, Pathé, Kinépolis ou Megarama. 36e agglomération de France (250 000 habitants), ses deux cinémas sont trustés par un exploitant indépendant, Multiplex, géré par Michel Fridemann.  La ville a vu disparaître de nombreux salles (Les stars, Le colisée, Le rex...). Il ne reste donc que Le Lido, classé Art & Essai, avec trois salles, et Grand écran Centre, multiplexe des années 90, avec quatorze écrans. les deux sont situés en centre-ville. Les deux cinémas attirent 600 000 spectateurs par an.

Multiplex a inauguré le 15 octobre son nouvel ensemble de dix salles, Grand écran Ester, à quelques kilomètres de Limoges. Le groupe attend un chiffre de fréquentation proche des 500 000 entrées annuelles. Le nouveau cinéma emploie quinze personnes. Dans le contexte régional, c'est une bonne nouvelle pour le 7e art puisque le cinéma de Brive (Le Rex) résiste difficilement à la crise.

Le réseau indépendant est aussi présent à Libourne, Bergerac et Arcachon. C'est dans le centre-ville d'Arcachon justement que son septième complexe ouvrira en 2010.

Fête de l’Animation : Quand Petrov rencontre Hemingway

Posté par Morgane, le 22 octobre 2008

Mercredi 22 octobre, le cinéma Le Balzac a offert une projection de deux courts métrages d’Alexandre Petrov, La Vache et Le Vieil homme et la mer –adaptation du roman du même nom d’Ernest Hemingway-, entrecoupés d’un documentaire sur la vie de l'écrivain.

Pour cette séance, les enfants étaient largement en majorité dans la salle obscure tandis que les adultes se comptaient sur les doigts de la main ou presque. Mais les plus petits comme les plus grands ont paru ravis par ces deux courts métrages à la technique peu banale. Peignant avec les doigts sur des plaques de verre rétro éclairées (29 000 pour Le Vieil homme et la mer), Alexandre Petrov mélange la peinture au cinéma, donnant ainsi un aspect onirique, quasi irréel à son film.

Son sujet est également universel, susceptible de toucher tout un chacun. En effet, ses deux courts traitent du rapport de l’homme à la nature et plus particulièrement à l’animal et du respect que l’homme a pour ce dernier.

Oscar 2000 du meilleur court métrage d’animation et Grand Prix et Prix du Public du Festival d’Annecy en 2000 également, Le Vieil homme et la mer se révèle être un véritable petit bijou dans lequel la technique et l’histoire s’allient pour faire un film rempli de poésie.

Blockbusters ’08 : Qui est Zac Efron?

Posté par vincy, le 21 octobre 2008

zacefron.jpg21 ans (depuis trois jours). Se la joue prince charmant. Les cheveux bien coiffés (la mèche est étudiée). Les yeux clairs, perçants. Une musculature travaillée. Bref le nouveau "gossebo" des midinettes... Voici Zac Efron. Le physique pourtant semble passe-partout. Nous en avons vus des dizaines comme ça, des Freddie Prinze Jr ou des Patrick Swayze (selon les générations). Et que sont-ils devenus? Sans doute pour cela que Zac a décidé de s'inscrire à la fac (option business), afin d'assurer ses arrières.

Zac Efron débute à la télé en 2002, dans des séries comme Urgences, Les Experts : Miami ou NCIS. C'est pourtant un feuilleton moins dramatique qui le rendra "célèbre". En 2006, il est l'un des rôles principaux de la comédie musicale High School Musical (Premiers pas sur scène) sorte de Fame revisité pour les années 2000. Ou de Star Ac version romancée. Le téléfilm est diffusé sur le très consensuel Disney Channel. S'en suivront une suite télévisée et une autre purement cinématographique (High School Musical "3 : Nos années lycées). Il est rapidement choisi pour jouer l'un des bellâtres de Hairspray, excellent danseur et dragueur crédible. Il y gagne un MTV Movie Award de la meilleure rélvélation. Sa carrière sur grand écran semble lancée (avec notamment une suite à Hairspray et un film avec Claire Danes autour d'Orson Welles). Dans le remake de Footloose, il aura le rôle de Kevin Bacon. On remplace l'animal dauvage par un plus domestique. Question d'époque.

Par ailleurs, il chante (des extraits de B.O.F. sont transformés en single). Des tubes classés dans le bas des charts (un seul dans le Top 10 américain). Mais cela ne suffit pas à en faire une vedette ou un espoir du 7e art. "Zaquisha", (c'est son surnom), a un fan club disproportionné par rapport à son box office. Cela ne l'a pas empêché de gagner 6 millions de $ en un an. Cet été, il apparaissait chaque semaine dans tous les magazines peoples : à la plage, en faisant du shopping, avec sa partenaire et petite amie Vanessa Anne Hudgens. Efron est "vendeur". Il symbolise la nouvelle star, classée dans les listes du type "les 25 acteurs les plus hots en dessous de 25 ans", "les futures étoiles de demain", "les 10 stars des ados", "les 100 acteurs les plus sexys". Il a des progrès à faire, il n'y est que 93e dans ce dernier classement.

Pour ses fans, il s'agit du "plus talentueux", du "mec le plus beau de la terre", du "sex symbol de la décennie". Icône des ados, ce qui n'est pas méprisable, il doit désormais faire ses preuves. Aux USA, cela veut dire un blockbuster sur ses épaules; en Europe, cela signifie un film d'un cinéaste respecté. Dans tous les cas, son ominprésence dans les médias "trashs" et "teenagers" lui garantissent l'intérêt des producteurs en quête de têtes d'affiche générationnelles. Faudrait juste qu'il fasse attention quand il se tripote le maillot : sa notoriété attire fatalement les paparazzis et les clichés "qui tuent".

Fête de l’animation : soirée Skhizein

Posté par Morgane, le 21 octobre 2008

skhizeinLundi 20 octobre, la Fête de l’Animation et le Cinéma Denfert offrent une soirée spéciale Jérémy Clapin en projetant deux de ses courts métrages, Une histoire vertébrale et Skhizein (Prix du Public au Festival d’Annecy 2008), suivis d’un débat entre l’équipe du film et le public.

Une histoire vertébrale est une histoire douce et amère de solitude mêlée d’amour bercée par le savoureux son de la clarinette. Quant à Skhizein, il s’agit d’une histoire métaphorique de la schizophrénie dans laquelle Henri se retrouve, après l’impact d’une météorite, à très exactement 91cm de là où il devrait être et se terminant par ces mots : « on ne précise jamais aux gens de combien ils sont fous ».

Après la projection des deux courts métrages, le réalisateur et son équipe interviennent, expliquent le choix de la 3D, leur volonté de rester très graphique et l’importance de l’espace dans les deux films. Jérémy Clapin revient également sur la naissance de ces deux films. Le personnage central d’Une histoire vertébrale est né d’une erreur, d’un dessin « raté ». La nature fait tout de même bien les choses. L’histoire est venue par la suite. Pour Skhizein, l’idée de départ est venue d’un écho sismique ressenti sur Paris. L’idée du tremblement de terre induisait alors une réalité qui bouge et le fait qu’il est impossible de capturer une image fixe de cette réalité, de la figer.

Puis l’équipe nous a expliqué la façon de travailler en 3D, la cohérence de l’espace, l’animatique, la caméramap… bref tout l’envers du décor qui crée la magie de l’animation pour nous spectateurs.

Les chimpanzés de l’espace : pas si cosmique

Posté par Morgane, le 21 octobre 2008

spacechimps.jpgSynopsis : Ham, un jeune chimpanzé du cirque Rebel est choisi pour participer à un programme spatial hors du commun afin de découvrir une vie extraterrestre au-delà des étoiles. Il rejoint une équipe de chimpanzés de l’espace pour subir un entraînement digne des plus grands…

Le challenge est maintenant pour les scientifiques en charge de cette mission de former cette équipe de bras cassés en priant pour que l’étoffe des héros ne se transforme pas en étoffe des zéros !

Notre avis : Tout est dit dans le titre. Les chimpanzés de l’espace relate les aventures de trois chimpanzés qu’une équipe –humaine– de scientifiques envoie dans l’espace en tant que cobayes. Mais il s’avère que les trois primates en question se révèlent être beaucoup plus intelligents que ce que croyaient leurs supérieurs humains et deviennent de véritables héros intergalactiques. « Tellement facile qu’un humain y arriverait »

Disons-le donc, le scénario n’a rien de très original et la fin ne se révélera pas vraiment être une grande surprise. De plus, les graphismes ne séduisent pas totalement, donnant un aspect beaucoup trop lisse aux différents personnages empêchant ainsi le spectateur d’adhérer à l’univers magique que seule l’animation sait créer. On préfèrera, dans le même genre, l'histoire des trois mouches dans l'espace, dans Fly me to the Moon 3D, qui sort la semaine prochaine.

Néanmoins, le film fait parfois rire et effleure quelques idées intéressantes telles que les dangers du pouvoir, le poids des générations mais aussi l’amitié et la confiance en soi. Et même si l’on ne réussit pas véritablement à s’attacher aux personnages, on ne peut s’empêcher de sourire aux diverses blagues, souvent potaches, et pitreries de Ham le troisième, petit-fils de Ham premier véritable singe astronaute, qui quitte –de force– le cirque où il travaille afin de s’envoler vers de nouveaux et très lointains horizons. Les blagues, parfois trop lourdes, fusent tout du long de ces 75 minutes par la bouche de ce gentleman dragueur au grand cœur.

Cependant, il faut avouer que John H. Williams (producteur) avait eu plus de flair avec la trilogie Shrek. Ici, les chimpanzés de l’espace font sourire mais n’enchantent pas vraiment et ne réussissent certainement pas à nous envoyer en orbite.