DreamWorks SKG se pacse avec Disney

Posté par vincy, le 9 février 2009, dans Business.

Ironie de l'histoire, Jeffrey Katzenberg n'avait pas obtenu la présidence du groupe Disney, qui lui devait sa résurrection dans le dessin animé, et était parti fonder avec Steven Spielberg et David Geffen. Or, ce lundi 9 février, DreamWorks a confirmé qu'il abandonnait son accord de distribution avec Universal, qui refusait de revoir les clauses de financement d'un contrat de sept ans signé il y a cinq mois. Les désaccords portaient sur la commission de distribution, les débouchés sur la TV payante, et le marketing.

C'est le second divorce pour DreamWorks, après celui avec son actionnaire, Paramount, au profit de Reliance Big Entertainment (pour 1,2 milliards de $, dont 700 millions de $ de prêts). Mais c'est aussi la séparation la plus symbolique : Universal était le distributeur historique du studio de Spielberg.

La zone de turbulence que traverse DreamWorks provient de nombreuses causes : la crise économique, le nombre de films produits en baisse, la réduction des investissements dans le secteur, la chute des cours boursiers des principaux protagonistes de ce "Dallas". En plus de se faire arnaquer par Madoff, Steven Spielberg a du mettre dix millions de $ de sa poche pour financer la nouvelle structure américano-indienne.

DreamWorks SKG a trouvé en Disney son partenaire pour distribuer les films. Changement dépoque radical. Le groupe de Mickey Mouse venant d'annoncer qu'il réduisait son programme annuel de sorties, le contrat tombe à pic. il s'agit d'un partenariat de longue durée pour distribuer, à compter de 2010, environ six films par an. Pour ne pas brouiller l'image de Walt Disney Pictures, qui produit des films familiaux, les films, souvent subversifs, de DreamWorks seront labelisés sous la bannière Touchstone Pictures. Cela ne concerne pas DreamWorks Animation.

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