Julia Roberts produit Shekhar Kapur

Posté par vincy, le 22 avril 2010

Julia Roberts et sa société Red Om Films produira le nouveau film de Shekhar Kapur, un "biopic" sur l'explorateur anglais George Mallory, qui avait tenté de conquérir l'Everest en 1924. Ce grand amoureux de la montagne y laissera sa vie. Le film ne portera que sur la période post-première guerre mondiale, et insistera aussi sur son obsession de l'Everest au détriment de son couple, qu'il formait avec Ruth Turner.

Le film est écrit par Kevin Townsend, Matthew Faulk et Mark Skeet.

Kapur, qui sera membre du jury du prochain festival de Cannes,  n'a tourné aucun long métrage depuis Elizabeth : L'âge d'or en 2007. Il est actuellement à l'affiche avec l'un des segments de New York I Love You.

Les Hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus au cinéma?

Posté par vincy, le 22 avril 2010

Après avoir porté avec succès la saga Twilight, le studio indépendant Summit Entertainment a mis la main sur un autre best-seller, Les Hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus. Son auteur John Gray, spécialisé dans le développement personnel et sujet d'une contestation publique sur ses compétences médicales, a fait fortune avec ce livre paru en 1992, qui a conduit à une longue série de déclinaisons : Mars et Vénus sous la couette, Mars et Vénus : petits miracles au quotidien, Mars et Vénus ensemble pour toujours : prolonger le désir et enrichir l'amour, Mars et Vénus : 365 jours d'amour en couple, Mars et Vénus au régime : créez l'alchimie idéale pour rester mince, heureux et amoureux, ... 50 millions de livres auraient été vendus. Gray a développé tout un "business" autour de ce concept, jusqu'au coaching et aux conférences sur le couple, faisant de lui un véritable gourou du couple.

Summit pense transposer le premier tome, le plus connu, sur le grand écran et produire une série télévisée avec le contenu des autres livres.

Cannes 2010 : Kirsten Dunst et James Franco en clôture de la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 22 avril 2010

james franco kirsten dunstDeux jeunes vedettes hollywoodiennes feront la clôture de la Semaine de la Critique (le 20 mai) cette année à Cannes. Kirsten Dunst (Marie-Antoinette, Spider-Man) et James Franco (Harvey Milk, Spider-Man), qui se connaissent bien, présenteront leur nouveau court-métrage.

Dunst, après Welcome présenté à Sundance en 2008, a réalisé Bastard, son deuxième court-métrage.

Franco qui avait fait sensation au dernier festival de Berlin avec The Feast of Stephen et Herbert White (voir article du 14 février 2010), viendra sur la Croisette pour la projection de son sixième court-métrage, The Clerk's Tale.

Cannes 2010 : l’ACID

Posté par kristofy, le 22 avril 2010

La programmation cannoise de l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) a été dévoilée, avec 9 films (6 fictions et 3 documentaires) qui seront présentés du 13 au 21 mai en présence de leurs réalisateurs et des comédiens, cinq le seront en première mondiale et trois en première française. Cette sélection est le choix d'une quinzaine de réalisateurs désireux de faire découvrir les films de leurs pairs, français et étrangers.

Cuchillo de Palo, de Renate Costa (Espagne, documentaire)
Donoma, de Djinn Carrénard (France, fiction)
Eine flexible Frau [Une femme flexible], de Tatjana Turanskyj (Allemagne, fiction)
Entre nos mains, de Mariana Otero (France, documentaire)
Fix Me, de Raed Andoni (France, Suisse, Palestine,  documentaire)
Fleurs du Mal, de David Dusa (France, fiction)
Poursuite, de Marina Déak (France, fiction)
Robert Mitchum est mort, de Olivier Babinet et Fred Kihn (France, fiction)
La vie au ranch, de Sophie Letourneur (France, fiction)

James Bond 23 : d’une pré-production laborieuse à une suspension attendue

Posté par vincy, le 21 avril 2010

Comme à son habitude Eon productions, en charge des James Bond, avait distillé rumeurs et faits. Ce qui était avéré : le réalisateur (Sam Mendès), l'acteur (Daniel Craig)... et c'est tout. Ce qui semblait presque certain: le château de Versailles comme décor d'une des séquences du 23e épisode officielle de la série. Ce qui devenait hypothétique : la James Bond Girl. Jennifer Aniston était sur les rangs avec acharnement, Freida Pinto était sur le point de signer le contrat. Et on en passe (chanson du générique, scénario...).

La mise en production des 007 est toujours laborieuse et, comme par magie, tout se met en place le jour J.

Mais là point de jour J. Et le 23e James Bond ne devrait pas sortir comme prévu en novembre 2011. Les producteurs ont suspendu la production pour une durée indéterminée. Derrière cette décision, il y a le problème plus global de la vente du studio MGM. Pour l'instant, la vente est toujours en cours, et traîne, ce qui hypothèque l'avenir d'un studio financièrement mal en point et incapable de "suivre" une production de cette ampleur. Après les échecs du remake de Fame, de la Panthère Rose 2, ou encore de Lions et Agneaux, et relative faible rentabilité de Walkyrie, la MGM est à sec. Et elle a d'autres projets dispendieux en chantier comme Bilbo le Hobbit qui doit commencer en juillet.

Dans l'attente d'un nouveau co-producteur plus solide, Eon productions prend un gros risque. Réalisateur, star et scénariste pourraient en profiter pour revoir leur planning et se lancer dans d'autres projets, reculant ainsi un peu plus le tournage du film, même si le financement est bouclé.

La MGM n'en est pas à sa première crise, et n'est pas la seule à subir la crise (Disney est en passe de revendre Miramax a ses créateurs , les Frères Weinstein, New Line Cinema a été absorbé par la Warner...). La MGM doit cependant trouver 3,7 milliards de dollars pour satisfaire ses créanciers. Trois groupes ont formulé des offres de rachat
La Metro Goldwyn Mayer va-t-elle échapper aux prédateurs qui la convoitent ? Ses créanciers pourraient éviter un tel affront au célèbre studio de cinéma qui a produit les plus mythiques films de l’histoire du cinéma. Pourtant, la MGM doit trouver près de 3,7 milliards de dollars.Trois groupes ont formulé des offres (jugées insuffisantes) : Access Industries, Lions Gate Entertainment et Time Warner. La MGM ne veut pas se vendre à moins de 2 milliards de $, valeur de son catalogue de 4 000 titres.Les prétendants répliquent qu'elle ne produit que 7 à 8 films par an, et qu'hormis les James Bond, aucun n'apporte une véritable valeur ajoutée.

Il ne reste à la MGM que deux solutions : se "brader" ou obtenir un report de l'échéance du paiement de ces dettes. En attendant, l'espion de sa majesté est au chômage technique.

Kick-Ass : le super-héros pas ordinaire

Posté par kristofy, le 21 avril 2010

kick-ass"Pourquoi personne n’essaye d’être un super héros ?"

L’histoire : Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s'associe bientôt à d'autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D'Amico, va leur donner l'occasion de montrer ce dont ils sont capables...

Notre avis : Disons le tout net : Kick-Ass avait le potentiel d’être un phénomène qui casse la baraque, mais au final ça ne casse pas des briques. Cependant, même si la déception se fait sentir, le film est tout de même un réel petit plaisir qu’il serait dommage de bouder.

On a tous l’envie d’être un super-héros, mais j’étais juste invisible pour les filles. 

On a tous été plus ou moins imprégné des images de Superman, Batman, Spiderman (voir même de Wonderwoman, Catwoman…) et autres personnages qui sont pour la majorités issus des comics américains avant d’être une mine d’or pour des adaptations au cinéma. La figure du super-héros fait partie de la culture populaire, alors autant ne pas l’ignorer et en profiter pour une histoire contemporaine. C’est dans cette optique que l’auteur Mark Millar et le dessinateur John S. Romita Jr ont imaginé Kick-Ass : un adolescent d’aujourd’hui bien dans ses baskets et mal dans sa peau qui voudrait faire comme les super-héros de son imaginaire. Un déguisement acheté sur internet et le tour est joué, si l’habit ne fait pas le moine il fait justicier. Le banal Dave Lizewski joue au pas très brillant Kick-Ass, dont le seul pouvoir est celui de s’attirer de gros ennuis…

J’étais un type normal, sans araignée radioactive.

L’enjeu était de transposer (presque) toutes les particularités de cette aventure dessinée sur grand-écran au cinéma. Le réalisateur britannique Matthew Vaughn (qui fut le complice de l’exubérance de Guy Ritchie) a développé le projet en collaboration même avec les auteurs du comic-book.

Si le film Kick-Ass est plutôt fidèle à la bande-dessinée d’origine, il semble tout de même s’en éloigner pour se rapprocher des clichés des autres films américains de super-héros, au point de ne devenir qu'une parodie du Spiderman de Sam Raimi. Un adolescent timide se découvre de l’assurance dans les vêtements d’un super-héros, va combattre le méchant et en bonus pourra embrasser la jolie fille. Ici dans Kick-Ass la plupart des acteurs principaux (Aaron Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Mark Strong) apparaissent en fait eux-mêmes comme les parodies des personnages qu’ils doivent jouer. Il y a aussi du Robert Rodriguez des mauvais Spy Kids, (on aurait préféré les influences de Edgar Wright et de Takashi Miike). Matthew Vaughn a su quand même donner toute la dimension héroïque aux différentes scènes de combats qui rythment efficacement le film et qui sont particulièrement réussies et inventives. Mais là encore les scènes d’action auraient gagné plus d’impact sans quelques musiques regrettables (le thème du film 28 jours plus tard, une reprise passable de la ‘Bad reputation’ de Joan Jett) qui diminuent leur intensité.

Sans pouvoir pas de responsabilité, sauf que ce n’est pas vrai. 

Dave Lizewski est bien de son époque : il est branché sur YouTube et il compte ses amis virtuels sur MySpace, il attend la fin de Lost et il va voir au cinéma The Spirit (super-héros de Frank Miller). Et curieusement on a du mal à s’attacher à sa nullité. On se détourne de lui encore plus quand arrivent dans l’histoire deux autres personnages : la gamine qui se transforme en Hit-Girl et qui est entraînée par son papa Big Daddy déguisé en Batman de pacotille. Nicolas Cage et la jeune Chloë Grace Moretz collent tellement bien à leurs personnages qu’ils éclipsent carrément le héros Kick-Ass . Nicolas Cage interprète un père qui rumine sa vengeance, et ici il joue de manière idéale avec le ridicule de son allure. Il provoque d’ailleurs la réplique la plus intéressante : "un justicier masqué n’est-il pas un tueur en série ?" Et c’est la fillette de onze ans qui vole la vedette à tout le monde, présente dans toutes les séquences les plus cools où elle cascade dans tout les sens avec une arme à la main. Kick-Ass peut aller se rhabiller, la véritable héroïne du film c’est Hit-Girl !

Kick-Ass était la promesse d’un grand film qui botte les fesses mais c’est devenue une petite comédie ‘in your face’. En cas de succès au box-office la fin est ouverte pour une hypothétique suite (‘Hit-Girl kick ass 2 ’ ?), cependant la jeune Chloë Grace Moretz (graine de star vue dans 500 jours ensemble, et les remakes de Amityville, The Eye, Morse…) risque d’être bientôt trop grande pour son personnage. Too Bad (girl).

Salamandra : trois séances exceptionnelles pour un film d’exception

Posté par MpM, le 20 avril 2010

A l'occasion de la sortie de Salamandra, étonnant et sensible premier long métrage du jeune réalisateur argentin Pablo Agüero, le cinéma Nouveau Latina organise à Paris trois séances exceptionnelles.

Mercredi 21 avril, jour de la sortie du film, le réalisateur et son actrice Dolores Fonzi viendront à la rencontre du public lors de la séance de 20 h 30. A la suite de la projection et du débat, une dégustation de vins argentins sera proposée aux spectateurs.

Samedi 24 avril, à 16 h45, la projection du film sera suivie d'une masterclass du réalisateur et de son monteur Jacques Comets.

Jeudi 29 avril, rendez-vous à 20 h 30 pour une soirée spéciale John Cale, avec projection du film John Cale : lost in Patagonia,  documentaire sur le chanteur John Cale pendant le tournage de Salamandra, suivie de Salamandra, le tout en présence de Pablo Agüero.

Soit trois raisons supplémentaires pour ne pas rater ce film pas comme les autres : né sous une bonne étoile au Festival des Scénaristes de Bourges,  sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2008, puis dans de nombreux festivals internationaux, et bénéficiant, enfin, d'une sortie en salles où son humanité et sa profonde justesse ont une plus grande chance de toucher les spectateurs qui auront la curiosité de s'y frotter.

Cannes 2010 : La Quinzaine des réalisateurs

Posté par vincy, le 20 avril 2010

 La Quinzaine des réalisateurs a changé de logo et veut montrer qu'elle évolue doucement. Profondément cosmopolite, comme toujours, elle a privilégié des cinéastes peu connus au détriment de signatures attendues. Contrairement à la Compétition, on retrouve ici des cinémas dynamiques mais jusque là absent de la Croisette en 2010, comme Israël, l'Espagne ou le Mexique. Avec la Semaine de la Crtique et Un Certain Regard, en misant sur les premiers films, la sélection vise évidemment la Caméra d'or. Renouvellement  ?

Longs métrages

Alegria(Joy) de Marina Méliande et Felipe Braganca (Brésil)
All Good Children d'Alicia Duffy (Royaume-Uni)
Alting bliver godt igen (Everything Will Be Fine) de Christoffer Boe (Danemark-Suède-France)
Año bisiesto de Michael Rowe (Mexique)
Benda Bilili ! de Renaud Barret et Florent de la Tullaye (France) (documentaire)
La Casa muda (The Silent House) de Gustavo Hernandez (Uruguay)
Cleveland Vs. Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse - France) (documentaire)
Des Filles en noir de Jean-Paul Civeyrac (France)
Ha'Meshotet (The Wanderer / Le Vagabond) d'Avishai Sivan (Israël)
Illégal d'Olivier Masset-Depasse (Belgique-Luxembourg-France)
The Light Thief d'Aktan Arym Kubat (Kirghizistan)
Little Baby Jesus of  Flandr (Petit bébé Jésus de Flandr / En waar de sterre bleef stille staan little) de Gust Vandenberghe (Belgique)
La Mirada invisible (The Invivible Eye) de Diego Lerman (Argentine-France-Espagne)
Picco de Philip Koch (Allemagne)
Pieds nus sur les limaces (Lily Sometimes) de Fabienne Berthaud (France)
Le Quattro volte de Michelangelo Frammartino (Italie-Allemagne-Suisse)
Shit Year de Cam Archer (Etats-Unis)
Somos lo que hay (We Are What We Are) de Jorge Michel Grau (Mexique)
Tiger Factory de Woo Ming jin (Malaisie)
Todos vós sodes capitáns (Vous êtes tous des capitaines) d'Oliver Laxe (Espagne)
Two Gates Of Sleep d'Alistair Banks Griffin (Etats-Unis)
Un Poison violent de Katell Quillevéré (France)

Séances Spéciales

Stones In Exile de Stephen Kijak (Royaume-Uni) (documentaire)
Boxing Gym de Frederik Wiseman (Etats-Unis) (documentaire)

Courts métrages

Cautare (Quest) de Ionut Piturescu (Roumanie)
Ett tyst barn (A Silent Child) de Jesper Klevenas (Suède)
Licht de Andre Schreuders (Pays-Bas)
Mary Last Seen de Sean Durkin (Etats-Unis)
Petit tailleur de Louis Garrel (France)
Shadows of Silence de Pradeepan Raveendran (France)
Shikasha d'Hirabayashi Isamu (Japon)
Tre ore (Trois heures) de Annarita Zambrano (Italie)
ZedCrew de Noah Pink (Zambie)

Cannes 2010 : Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 19 avril 2010

La semaine de la critique a rendu sa sélection aujourd'hui. Notons l'importante présence française, avec en compétition Belle-Epine, dont l'interprète principale, Lea Seydou, est aussi à l'affiche du film d'ouverture du Festival de Cannes, Robin des Bois.

La semaine de la critique se tiendra du 13 au 21 mai.

COMPETITION

Armadillo, Janus Metz (Danemark)
Bedevilled, JANG Cheol So (Corée du Sud)
Belle épine, Rebecca Zlotowski (France)
Bi, dung so !, Phan Dang Di (Vietnam – France - Allemagne)
The Myth of the American Sleepover, David Robert Mitchell (Etats-Unis)
Sandcastle, Boo Junfeng (Singapour)
Sound of Noise, Ola Simonsson &Johannes Stjärne Nilsson (Suède - France)

SEANCES SPECIALES

Le Nom des gens, Michel Leclerc (France)
Copacabana, Marc Fitoussi (France)
Rubber, Quentin Dupieux (France)

COURTS METRAGES EN COMPETITION

A distração de Ivan, Cavi Borges & Gustavo Melo (Brésil)
Berik, Daniel Joseph Borgman (Danemark)
The Boy Who Wanted to Be a Lion, Alois Di Leo (Royaume-Uni)
Deeper Than Yesterday, Ariel Kleiman (Australie)
Love Patate, Gilles Cuvelier (France)
Native, Son Scott Graham (Royaume-Uni)
Vasco, Sébastien Laudenbach (France)

SEANCES SPECIALES - COURTS ET MOYENS METRAGES

L'amour-propre, Nicolas Silhol (France)
Cynthia todavia tienes las llaves Gonzalo Tobal (Argentine)
Fracture, Nicolas Sarkissian (France)

Cannes 2010 : deux ajouts hors-compétition

Posté par vincy, le 19 avril 2010

Finalement Carlos, d'Olivier Assayas sera bien présent à Cannes. Cette biographie du terroriste, produite par Canal +, partenaire officiel depuis 17 ans de l'événement, sera projeté hors compétition dans sa version intégrale, en trois parties : cinq heures et demi. Simultanément, il sera diffusé sur la chaîne cryptée. Le film sera vendue sous une version cinématographique de 2h20 dans les autres pays et devrait sortir, sous ce format, sur les grands écrans français cet été.

Carlos a été initialement réalisé pour la télévision. A cause de ce format cathodique, le conseil d'administration du festival avait contraint Thierry Frémeaux à le retirer de la Compétition Officielle, à laquelle il semblait promis depuis des semaines. La pression de Canal + (qui dépense six millions d'euros pour couvrir Cannes cette année) a surpassé les contraintes techniques et juridiques. Techniquement, c'est une oeuvre télévisuelle, donc incompatible avec le règlement du festival, même si une Palme d'or comme Elephant avait été elle aussi conçue pour la chaîne de TV HBO . Juridiquement, il bousculait la Loi sur la chronologie des médias, sujet ultra-sensible en France.

Malgré l'aspect événementiel, il n'est pas certain que les journalistes puissent se couper de Cannes durant 5 heures 30, malgré l'intérêt du projet, surtout si côté cinéma, il revient sur les grands écrans avec une durée plus acceptable.

Autre ajout, 5XFavela, en séances spéciales. Cinq courts métrages (voir site internet du projet) réalisés par de jeunes cinéastes venus des favelas brésiliennes et formés par le réalisateur Carlos Diegues, habitué de la Croisette dans les années 80 et cette année membre du jury de la Cinéfondation et des courts métrages.