L’agenda de James Franco se remplit…

Posté par vincy, le 26 mai 2010

james francoo copyright ecran noir marie-pauline mollaretJames Franco a présenté son dernier court-métrage en clôture de la Semaine internationale de la critique à Cannes (photo), jeudi dernier. Dès le lendemain, la 20th Century Fox fanfaronnait sur la Croisette  en annonçant que l'acteur avait signé son contrat pour être la star du pré-épisode ("prequel") de La Planète des Singes, Rise of the Apes. C'était l'un des rôles les plus enviés d'Hollywood. Le film sera réalisé par Rupert Wyatt (Ultime évasion).

L'histoire se déroulera de nos jours à San Francisco, juste après les expériences génétiques humaines sur les singes afin de les rendre intelligents. Franco sera un scientifique qui sera pris au piège au centre de la guerre que se livreront humains et singes. Les effets spéciaux de la WETA révolutionneront la franchise puisque ce sont les technologies développées pour Avatar qui "fabriqueront" les singes et nons acteurs costumés.

Le tournage débutera le 5 juillet pour une sortie prévue le 24 juin 2011.

A Cannes, un autre studio a voulu profiter de l'ascension de la vedette révélée par Spider-Man. Summit Entertainment négocie avec Franco pour qu'il tienne le rôle principal de Ricky Stanicky, une comédie. Ricky Stanicky n'est autre qu'un ami inventé de trois potes, qui leur permet de se trouver des excuses à toute sortes de situations. Jusqu'au jour où leurs épouses demandent à le rencontrer : ils engagent alors un acteur pour faire le job de l'ami virtuel.

D'ici là, on le verra dans William Vincent, un drame récemment projeté au Festival de Tribeca, Eat Pray Love, une comédie romantique avec Julia Roberts et Javier Bardem, 127 heures, un drame d'aventures signé Danny Boyle et Your Highness, comédie d'un autre temps, de David Gordon Green, où il sera entouré des belles Natalie Portman et Zooey Deschanel.

Cannes 2010 : La Palme d’or, Oncle Boonmee, en salles le 1er septembre

Posté par vincy, le 25 mai 2010

oncle boonmeePalme d'or (méritée et incontestable) du 62e Festival de Cannes, Oncle Boonmee (qui se souvient de ses vies antérieures), sortira dans les cinémas français le 1er septembre.

Pyramide distribution a emporté la bataille des droits : le film n'avait pas de distributeurs avant sa projection cannoise.

Les précédents films d'Apichatpong Weerasethakul avaient été distribués par ID Distribution (Syndromes and a Century), Why Not productions (Blissfully Yours, prix Un certain regard en 2002) et Ad Vitam (Tropical Malady, prix du jury à Cannes en 2004).

Une Nuit au cirque 3D : Les feux de la rampe…

Posté par Claire Fayau, le 25 mai 2010

...Comme si vous y étiez ! Il n'y a pas que les festival de cinéma dans la vie , il y a aussi les festival de cirque.

Quand le cinéma rencontre le cirque, cela peut donner de très beaux films (Elephant Man, Les clowns de Fellini, Itinéraire d'un enfant gâté, Roselyne et les  lions, Sous le plus grand chapiteau du monde..). Mais ce n'est jamais un spectacle de cirque filmé de bout en bout. Ici le cirque est au coeur du film , et en  plus on y ajoute de la 3D (justifiée!). Une Nuit au cirque 3D est le premier film tourné lors d'un festival de cirque ( le 18e Festival International du Cirque de Massy sous la direction de Francesco Bouglione et Michel Bruneau). Les  plus grands artistes du monde entier nous font leur numéro (et même les plus récalcitrants devraient applaudir leurs performances).

Immersion totale dans le  spectacle grâce  à la 3D. On se croirait dans la fosse avec les animaux, les  clowns  ou sur un trapèze ... Un entracte, comme dans un vrai spectacle de cirque est prévu au milieu de ces deux heures de rêve, le temps de se rafraichir et d'avaler un sachet de popcorn ! Les réalisateurs Olivier Kauffer (qui a commencé la  3D il  y a vingt ans) et Fabien Remblier (oui, Jérôme de "Premiers Baisers") ont relevé un véritable défi technique... Chapeau bas pour cette  première fois! On leur souhaite de continuer dans cette voie : "une suite  plus écrite" devrait voir le jour pour la prochaine édition du festival.

Jafar Panahi devrait être rapidement libéré (sous caution)

Posté par vincy, le 25 mai 2010

Incarcéré depuis le 1er mars, le cinéaste iranien Jafar Panahi, qui a entamé une grève de la faim le 17 mai (voir actualité du 19 mai), devrait être incessamment relâché puisque la justice iranienne a ordonné sa libération sous caution, hier, le 24 mai.

Il aura fallu attendre la fin du Festival de Cannes, qui lui avait laissé un siège vide en tant que membre du jury invité, pour que cesse cette parodie de justice. De nombreuses personnalités ont publiquement apporté leur soutien au cinéaste durant le Festival ; parmi elles, en premier lieu, Juliette Binoche, qui alla jusqu'à montrer un carton avec le nom du réalisateur lorsqu'elle fit son discours de remerciement pour le prix d'interprétation féminine, dimanche soir.

Jafar Panahi, qui soutient ouvertement l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad, avait été arrêté à son domicile de Téhéran avec seize autres personnes. Les motifs de cette arrestation n'ont jamais été officiellement expliqués. Il était juste "soupçonné" de préparer un film sur les événements autour de l'élection présidentielle de juin 2009.

Cannes 2010 – la phrase de fin : Baudelaire

Posté par vincy, le 24 mai 2010

Gérard Lefort dans Libération résume très bien le sentiment des festivaliers sur le retour  en reprenant quelques vers de Charles Baudelaire extraits de Rêve Parisien (Les fleurs du mal). Mais le journaliste n'avait sans doute pas assez de place (ah la presse écrite et ses formatages !) pour en donner plus de quatre lignes. Alors nous l'étendons à trois paragraphes... car l'ensemble est une superbe métaphore de ce qu'est le Festival de Cannes et son jour d'après.

Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges
De soleil, même au bas du ciel,
Pour illuminer ces prodiges,
Qui brillaient d'un feu personnel !

Et sur ces mouvantes merveilles
Planait (terrible nouveauté !
Tout pour œil, rien pour les oreilles !)
Un silence d'éternité.

En rouvrant mes yeux pleins de flamme
J'ai vu l'horreur de mon taudis,
Et senti, rentrant dans mon âme,
La pointe des soucis maudits 

Cannes 2010 : rencontre avec Kirsten Dunst

Posté par MpM, le 23 mai 2010

Kirsten DunstAprès avoir joué Marie-Antoinette< chez Sofia Coppola et la fiancée de Spider-manchez Sam Raimi, Kirsten Dunst s’offre un nouveau rôle d’envergure, celui de réalisatrice. La Semaine de la Critique a en effet présenté son deuxième court métrage, Bastard, lors de la séance de clôture.

Le lendemain, et alors que la nuit avait été fort courte pour cause de dîner de l’AMFAR, la jeune femme est revenue sur cette nouvelle expérience devant une poignée de journalistes sous le charme.

"C’était formidable, je me disais « je peux faire tout ce que je veux ! ». Bon, dans la limite du budget, bien sûr", explique-t-elle. "Mais comme j’avais fait mon premier court grâce à Glamour magazine, à partir d’une histoire déjà écrite (ce qui était une super expérience pour un premier film), cette fois, tout était sous mon entière responsabilité."

Bastard est une œuvre courte et dense, légérement inquiétante, qui évoque la Nativité. Avec un titre pareil (à traduire par "bâtard" ou "salaud"), Kirsten prend le risque de choquer et en a conscience. "Ce n'est pas ce que je voulais, mais je peux comprendre cette réaction", avoue-t-elle. "En fait, j'ai eu envie de faire un film fort dans lequel on ne sait jamais ce qui va se passer. Certains spectateurs ne voient pas du tout la référence, d'autres pensent que les trois hommes dans la voiture vont faire du mal au jeune couple. Ca m'intéressait de traiter le sujet de manière moderne. C'est une histoire si incroyable, si ça arrivait aujourd'hui, personne n'y croirait."

Pour autant, la jeune femme ne se sent pas encore tout à fait prête pour passer au long métrage. "J'aimerais d'abord réaliser un autre court, peut-être musical. Je suis aussi en train de lire un script mais ce n'est pas sûr que je le tourne moi-même."

Elle évoque d'ailleurs avec des étoiles dans les yeux la relation qu'elle aimerait créer avec un acteur : celle de John Cassavetes avec Gena Rowlands. Une relation basée sur la confiance et à partie de la connaissance unique que l'on a de cette personne.

Elle semble définitivement une grande admiratrice de l'actrice Gena Rowlands puisqu'elle la cite dans son casting idéal, aux côtés de Ryan Gosling, Mark Ruffalo et Kate Winslet. Elle se répand également en compliments sur Charlotte Rampling et Charlotte Gainsbourg, ses deux partenaires du prochain Lars von Trier, Melancholia. Et du cinéaste danois qui a la réputation de maltraiter ses actrices, que pense-t-elle ?

"Je suis très impatiente de travailler avec lui, et aussi très excitée car c'est l'un des réalisateurs les plus importants de notre époque", confie-t-elle. Elle ne semble pas trop effrayée, malgré la tâche ardue qui pourrait l'attendre. Peut-être parce qu'elle peut demander des conseils à son amie Bryce Dallas Howard qui a tourné Manderlay avec Von Trier. "Et puis c'est bien de pousser les acteurs" conclut-elle avec un grand sourire. Si c'est vraiment ce qu'elle pense, elle devrait ne pas être déçue. Résultat à découvrir à Cannes en 2011 ?!

Crédit photo : Marie-Pauline Mollaret

Cannes 2010 : notre palmarès, les favoris et les prix qu’on ne veut pas voir ce soir

Posté par vincy, le 23 mai 2010

Comme tous les ans, Ecran Noir vous livre son propre palmarès, avec un favori (seul, unique et unanime) pour la Palme d'or.

Nous avons aussi imaginé le Palmarès possible du jury, à partir des notes dans les médias professionnels, des discussions avec les journalistes et de la composition du jury.

Et puis vous pouvez aussi découvrir le palmarès qu'on ne veut pas voir mais qu'on craint quand même.

Les palmarès selon Ecran Noir

Rendez-vous ce soir, en direct, sur notre page récapitulant tous les prix, toutes sélections confondues.

Cannes 2010 – la scène hot du jour : Gang bang dans Pieds nus sur les limaces

Posté par vincy, le 22 mai 2010

Dans Pieds nus sur les limaces, en clôture de la Quinzaine des réalisateurs, on la voit venir de loin cette scène, même si elle relativement abrégée. Ludivine Sagnier, un peu simplette, aime la nature, et tout ce qui est naturel, demande de l'affection, et se soucie peu du "quand dira-t-on". Deux de ses jeunes voisins aiment en profiter. Un troisième semble plus mal à l'aise quand il s'agit de se moquer d'elle. Le plus balourd des deux la chahute, la touche, l'embrasse et met sa main entre ses cuisses... Le plus romantique ne s'empêchera pas de mater le spectacle. Tout s'arrêtera quand le plus beau la limera cul nu dans l'autobus désaffecté, pour le plus grand plaisir de la jeune fille, qui ne comprend pas le mal qu'il y a à s'envoyer en l'air et faire plaisir.

Cannes 2010 : Qui est Oleg Menchikov ?

Posté par vincy, le 22 mai 2010

oleg menshikovA 50 ans, il est l'un des comédiens russes les plus connus des cinéphiles. Oleg Menchikov (en anglais Menshikov) a même reçu les Palmes académiques en France en 2004. Formé au théâtre depuis l'âge de 17 ans, il suit un itinéraire institutionnel classique, à Moscou, avant de "s'exporter" sur les planches étrangères (il joua notamment aux côtés de l'immense Vanessa Redgrave dans "When she danced"). Il recevra d'ailleurs un prix Laurence Olivier du meilleur second rôle masculin.

Directeur de théâtre, s'amusant avec les textes de Gogol, il ne délaisse pas la télévision, ni le cinéma. Il doit sa carrière sur grand écran à Nikita Mikhalkov qui le fit débuter en 1981 avec La parentèle.  Il tourne aléatoirement pour le 7e art, de plus ou moins grands rôles, soldat ou homme divorcé, selon son agenda.

La glasnost va sonner son réveil. Il tourne avec des cinéastes de plus grande envergure, comme Aleksei Sakharov ou Alksandr Khvan qui lui permet de venir à Cannes en 1993 pour la première fois avec Dyuba-Dyuba. L'année suivante, il retrouve Mikhalkov avec Soleil trompeur, qui lui aussi est sélectionné à Cannes (Grand prix du jury). Il y tient le rôle principal, et reprendra son personnage dans la suite, Soleil trompeur 2, en compétition cette année. A l'époque le film emporte l'Oscar du meilleur film étranger.

Par la suite, il tourne Le prisonnier du Caucase, de Sergei Bodrov. Là encore, le film obtient une reconnaissance internationale mais surtout il obtient le prix Nika du meilleur acteur (les oscars russes). Désormais star en son pays, il était logique qu'on l'emploie ailleurs. Mikhalkov en fait son jeune officier russe dans Le Barbier de Sibérie (ouverture du Festival de Cannes en 1999), grande épopée à la David Lean, où il croise les yeux de la belle Julia Ormond. Son allure altière, son beau visage en font un magnifique jeune premier, même en approchant de la quarantaine.

Régis Wargnier ne s'y trompe pas. Dans Est-Ouest, il joue le scientifique marié à Sandrine Bonnaire dans l'après guerre, avec, en bonne fée, Catherine Deneuve. Il est impressionnant de sang froid et de résignation. Surtout, ne parlant pas français, il apprend les phrases par coeur, phonétiquement.de là, s'ensuit une longue absence. Il revient sur scène, tourne pour de grandes séries télévisées. Et ne retrouve les chemins des plateaux que pour Mikhalkov et Soleil Trompeur 2.

On le voit un peu vieillit. Mais le désir semble être revenu puisqu'on l'annonce dans la production anglaise, Aleksander Rouge. Pour compléter ses cachet, il peut compter sur des marques de luxe dont il est l'emblème en Russie.

Cannes 2010 : Philibert, parodie de film de cape et d’épée

Posté par vincy, le 21 mai 2010

Les producteurs de Mandarin Cinéma nous avait régalé avec les parodies de films d'espionnage grâce à l'anti-héros OSS 117. Les voici lancés à l'assaut de la parodie de film de cape et d'épée avec leur nouveau projet, Philibert. "De la comédie de détournement." Le scénario est signé Jean-François Halin (OSS 117) et Karine Angeli (Brice de Nice). On y retrouvera Jérémie Rénier dans le rôle titre mais aussi Alexandre Astier (le méchant) et Manu Payet (le servant).  Le budget reste humble (12 millions d'euros). Il sera tourné par Sylvain Fusée (l'émission Groland), dont ce sera le premier long métrage, cet été pour une sortie prévue en avril 2011.