Toronto lancera son Festival avec une comédie musicale

Posté par vincy, le 21 juillet 2010

poster score a hockey musicalLe 35e festival de Toronto, le plus important d'Amérique du Nord, se déroulera du 9 au 19 septembre. Avec l'ouverture de son "palais, la Bell Lightbox", le festival, qui rapporte 170  millions de $ à l'économie locale, s'offre une journée supplémentaire.

Comme la tradition le veut, c'est un film canadien qui ouvrira les festivités. Score : A Hockey Musical, est une comédie musicale, mélangeant drame et romantisme. Malins, les organisateurs ont annoncé la nouvelle  au HockeyHall of Fame.

Le film est réalisé par Michael McGowan, primé par la Guilde des réalisateurs canadiens pour son film Saint Ralph en 2004. Déjà un film sur le sport.

Score : A Hockey Musical sortira sur les écrans canadiens le 22 octobre. Il a été tourné cet hiver à Toronto même.  Le film met en vedette Noah Reid et Allie MacDonald, en jeune couple amoureux. Olivia Newton-John, star australienne du cultissime Grease, absente des écrans de cinéma depuis 10 an, et Marc Jordan, véritable star canadienne (il a notamment écrit des chansons pour Diana Ross, Bette Midler et Cher), incarneront les parents. On croisera aussi, sous forme d'apparitions, la chanteuse Nelly Furtado et l'écrivain Margaret Atwood.

Un film qui évoquera sans aucun doute une certaine forme d'identité nationale...

Isabelle Huppert capturée par Brillante Mendoza

Posté par vincy, le 20 juillet 2010

Elle avait déjà tourné avec un cinéaste cambodgien (Rithy Panh), la voici qui s'aventure dans le cinéma philippin. Isabelle Huppert sera l'héroïne du prochain film de Brillante Mendoza, prix de la mise en scène à cannes en 2008 (Kinatay), où le jury était présidé par une certaine... Isabelle Huppert.

Captured, titre de travail, sera la reconstitution précise d'une prise d'otage de ressortissants étrangers par le groupe terroriste Abu Sayyaf.  Le film racontera cet épisode tragique à travers les yeux d'une missionnaire (Huppert). Le tournage débutera en janvier 2011 aux Philippines. La production (3 million sd'euros) est assurée par Swift productions et ARTE a accepté de co-financer le film, alors qu'elle vient d'acquérir les droits de diffusion d'un autre film de Mendoza, Serbis.

Le gouvernement philippin est toujours en guerre contre le groupe Abu Sayyaf, né au début des années 90. Le groupe est responsable de plusieurs actes terroristes : enlèvement avec décapitation, attaques d'hôtels, meurtres, attentats... Mendoza souhaite se concentrer sur une opération des années 90, où 30 étrangers et des chrétiens ont été tués.

La Blonde aux seins nus : une fantaisie désincarnée

Posté par kristofy, le 20 juillet 2010

la blonde aux seins nusL’histoire : Deux frères, Julien, 25 ans et Louis, 12 ans, deux petits escrocs, espiègles et bagarreurs ont grandi seuls, soudés l'un à l'autre, sur une péniche. Un brocanteur malhonnête leur propose de voler un Manet La Blonde aux seins nus, exposé au musée d'Orsay. Louis pique le tableau mais Rosalie, la gardienne du musée le suit, ils se bagarrent. Les frères la séquestrent et prennent la fuite. Bohême et fantasque, Rosalie voit alors une belle aubaine pour prendre le large. Leur ménage à trois est drôle et poétique mais Rosalie joue un jeu trouble et les deux frères se déchirent alors que les commanditaires du tableau sont à leurs trousses. 

Notre avis : Une blonde peut en cacher une autre, et La blonde aux seins nus est d’abord un célèbre tableau de Manet même si on apprécie les charmes Vahina Giocante. La beauté de l’actrice irradie chacun de ses films depuis qu’elle a été révélée adolescente sur pellicule avec Marie, Baie des anges de Manuel Pradal. Après une dizaine d’années le réalisateur la retrouve donc ici en jeune femme embarquée en péniche par deux frères qui ont volé un tableau dans le musée où elle travaillait.

Le cinéaste nous emmène en ballade au fil de l’eau en naviguant entre intrigue policière et romance amoureuse mais sans toutefois choisir son bord. Nicolas Duvauchelle en voyou rebelle prêt à se laisser attendrir et Vahina Giocante en blonde intrépide tentée par la marginalité ne se départissent pas des clichés de leurs personnages, au point de rendre factices des scènes, qui ne semblent pas fluides. Heureusement, les situations de l’enfant (le tout jeune Steve Le Roi) avec son frère et leurs rapports de confiance et jalousie entre protecteur et protégé, sonnent juste.

En fait ce sont les relations triangulaires à trois qui peinent à convaincre à cause d’une certaine artificialité. C'est d'autant plus dommageable que l’arrivée de cette blonde dans l’univers des deux frères est censée être le moteur du l’histoire. Cependant La blonde aux seins nus nous maintient à flot grâce à une certaine fantaisie et une forme de fraicheur.

Les dérapages de Mel Gibson, ou la malchance de Jodie Foster

Posté par vincy, le 19 juillet 2010

mel gibson the beaver15 ans après sa deuxième réalisation, Home for the Holidays, Jodie Foster revenait (enfin) derrière la caméra, avec The Beaver. L'histoire  d'un homme perturbé qui ne communique qu'avec une marionnette de castor. Le rôle est tenu par son ami Mel Gibson, avec qui elle entretient de bons rapports depuis Maverick (1994).  Le film est prêt. La sortie est calée quelque part au deuxième semestre 2010. Aucun festival pour l'instant ne l'a confirmé dans sa programmation. Ni Toronto ni Venise n'ont voulu s'engager sur le film, considérant sans doute les dernières frasques de Gibson comme une provocation évitable.

Mel Gibson est au coeur d'une tempête médiatique à cause de propos racistes qu'il a tenu. Depuis leurs révélations, les médias américains le traitent de pervers sexuels, de paranoïaque,  de bigot hypocrite, à quoi il faut ajouter les accusations passées : alcoolisme, violence conjugale, adultère... ça fait désordre pour un homme qui a souvent fait du prosélytisme avec son catholicisme version pure et dure. Désormais lynché publiquement, l'ex-star est victime de propos tout aussi condamnables et insultants. Son agence a décidé d'interrompre 30 ans de collaboration commune.

Cela ne va pas aider le film de Foster. Produit par Summit Entertainment (Twilight), ce film à budget moyen (20 millions de $) et sans réels enjeux financiers, pourrait être bloqué par les différentes procédures juridiques contre Gibson. Il y a peu de chance qu'il aille en prison (les écoutes qui ont enregistré ses diatribes racistes et obscènes sont illégales, il y a des doutes sur les intentions de son ex-petite amie, Oksana Grigorieva) et il est même probable qu'il soit blanchi au final.

Mais Summit réfléchit à la meilleure stratégie marketing à adopter : attendre que le souffle médiatique retombe ou risquer des dépenses inutiles pour présenter le film dès les festivals de l'automne?  La possibilité que le film ne sorte même pas aux Etats-Unis est évoquée.

Pour Jodie Foster, la déveine continue. Depuis 2004, elle a laissé en plan son projet longuement mûri, Flora Plum. D'abord proposé à Russell Crowe et Claire Danes, le film sur le milieu du cirque est tombé à l'eau en 2000 à cause d'une blessure à l'épaule de la star masculine. USA Films se désengage alors du montage. Puis, la production a repris quand Ewan McGregor et Meryl Streep se sont engagés sur le projet. Nous sommes alors fin 2003. Le film de 24 millions de $ était parvenu à avoir le soutien d'Europacorp. Mais les délais ont été trop longs et aucun des acteurs n'est alors disponibles. Le film est mort une deuxième fois.

Elle enchaîne avec un autre projet, Sugarland, avec Robert de Niro, son partenaire de Taxi Driver. Il ne se fera jamais.

Jodie Foster continue de jouer de malchance. Pourtant, du côté d'Hollywood, on confirme que The Beaver est l'un des meilleurs scripts du moment. Il a d'ailleurs intéressé Jim Carrey et Steve Carrell.

La Taupe réunira Ralph Fiennes, Colin Firth, Gary Oldman et Michael Fassbender

Posté par vincy, le 18 juillet 2010

Le roman de John Le Carré, La Taupe, sera adapté pour le grand écran par le cinéaste suédois Tomas Alfredson (Let the Right One In). Le thriller d'espionnage avait déjà été transposé pour le petit écran en 1979, avec Alec Guiness et Anthony Bate. Là, on retrouvera Ralph Fiennes, Colin Firth, Gary Oldman et Michael Fassbender. Sacré casting.

Le scénario est écrit par Peter Morgan (The Queen, Frost/Nixon). Le tournage devrait débuter en octobre à Londres.

Plusieurs romans de John Le Carré  ont été adaptés au cinéma : La maison Russie, The Constant Gardener, ou encore The Tailor of Panama.

Bernard Giraudeau (1947-2010), le marin prend la mer

Posté par vincy, le 17 juillet 2010

bernard giraudeauIl était séducteur avec son regard azur irréel. Une des belles gueules du cinéma français. Il était voyageur, baroudeur, explorateur : l'Amérique du Sud, l'Asie orientale ou l'Afrique noire. Il en fait des romans, des documentaires. Sa passion pour l'écrit lui faisait lire Harry Potter ou Le Petit prince pour les enfants. Auteur d'une dizaine de romans, BD ou documents, Bernard Giraudeau (Portraits et films sur Ecran Noir), c'était l'élégance d'un chevalier et la curiosité jamais assouvie. Le regard perdu sur ces horizons lointains, infinis, tentants. Jamais atteints.

Evidemment ce fut d'abord un grand comédien, attachant et juste. Pas simplement pour sa belle gueule, son allure costaud. Dans la comédie ou l'action, le polar ou le drame, il était toujours comme il fallait. Même si peu de films étaient à la hauteur de son talent. Lui-même préférait se disperser, partir ailleurs, sur les planches ou dans des contrées exotiques, pluttôt que de se laisser avaler par le 7e art qui l'avait rendu célèbre.

Ce talent, on l'aura remarqué grâce à des personnages parfois ambivalents, jamais nets. L'homme voilé, Une affaire de goût, Le fils préféré, Gouttes d'eaux sur pierres brûlantes... autant de récents personnages fascinants, troubles, que ce soit chez Garcia, Ozon, Rapp... Mais Giraudeau, préférant multiplier les rencontres et en pas s'enfermer dans une famille, ce qui le conduisit a souvent refuser de grosses productions où on l'aurait cantonné en  héros d'une époque, aura aussi tourné sous les regards d'Assayas, Ruiz, Miller, Giovanni, Arcady, Boisset, Scola, Kurys, Devers... C'est évidemment Leconte qui lui donna deux de ses rôles les plus populaires : en flic sous couverture dans Les spécialistes, avec Gérard Lanvin, et en homme d'église corrompu, cruel et manipulateur dans Ridicule, face à Fanny Ardant. Il aura aussi donné la réplique à Deneuve, Marceau, Cardinale...

Mais s'il ne fallait garder qu'un seul film, ce serait Les Caprices d'un fleuve. Ses documentaires ou ses fictions, à titre de réalisateur, démontraient une grande sensibilité mais surtout un regard sur le monde, métissé et infini, humain et violent, amoureux et avide d'une aventure de plus. Les Caprices d'un fleuve, ambitieuse fresque sur la difficile colonisation de l'Afrique par les Français, était tout cela à la fois, en plus d'être sensuel.

Six fois cité aux Césars, trois fois aux Molières, Giraudeau l'artiste se battait depuis 10 ans contre son cancer. Il ne tournait plus depuis cinq ans, mais écrivait avec succès. Aucun Toubib pour le sauver, plus aucune vie à croquer... Il ne nous reste plus que la tendresse, bordel!, quand on évoque cet homme. Ce souvenir.

Moyen-Orient (4/4) : Abboudi Abou Jaoudé dispose d’un trésor de 20 000 affiches de films…

Posté par vincy, le 17 juillet 2010

Abboudi  Abou Jaoudé affiches de filmsAbboudi Abou Jaoudé est un cinéphile pur et dur. Dans son sous-sol de Beyrouth, il a entassé 20 000 affiches de 5 000 films, certaines remontant aux années 30. Il a probablement la plus grande collection de posters de films libanais mais aussi de précieuses raretés syriennes, irakiennes, et surtout égyptiennes.

Cet éditeur du quartier d'Hamra regrette le temps où les dizaines de cinéma de la capitale libanaise lui permettait de manquer la messe du dimanche. Il a débuté sa collection dans les années 50 : des affiches aux couleurs vives conçues par des artistes de l'époque offrent l'occasion d'un voyage en arrière et reflètent les différents styles et cultures populaires du siècle dernier. On revoit ainsi les stars d'une époque : Fairouz, Sabah, Samira Toufic, Chams el-Baroudi et Abdelhalim Hafez

Sa plus ancienne est celle du film égyptien de 1933, Al Warda al-Baydaa (La Rose Blanche). La plus vieille affiche d'un film libanais remonte à 1958, Al Shams La Tagheeb (Le soleil ne se couche jamais). A travers cette collection, il remarque que le monde arabe est devenu conservateur et censurerait la plupart, où des actrices peu vêtues posaient avec provocation pour aguicher le spectateur.

Depuis les années 70, il voyage à travers le Moyen Orient pour enrichir sa collection, qui comprend aussi des films occidentaux comme Les temps modernes de Charlie Chaplin. Un patrimoine inestimable aujourd'hui pour comprendre le cinéma arabe. Il souhaiterait créer un institut pour les entreposer, et surtout les préserver. L'ambassade de France envisage de l'aider en finançant une partie de ce projet.

Le Gang des Lyonnais en tournage

Posté par vincy, le 16 juillet 2010

Depuis mardi, le 13 juillet,  Olivier Marchal (Gangsters, 36 Quai des orfèvres, MR73) a commencé le tournage de son quatrième film, Le Gang des Lyonnais. L'histoire vraie d'un as du grand banditisme, Edmond Vidal, dit Momon, qui réalisa 35 casses entre 1967 et 1977.

C'est Gérard Lanvin qui interprète le braqueur. Il est entouré de Daniel Duval, Dimitri Storoge (qui incarne Vidal jeune dans les flashbacks), Valeria Cavalli et Stéphane Caillard (qui jouent la même femme à deux époques différentes), Tchéky Karyo et François Levantal.

Le tournage va se dérouler jusqu'en octobre, dans la région lyonnaise (et quelques jours en Espagne). Gaumont devrait sortir le film courant 2011.

8e Paris Cinéma : Et au milieu des films coule une Rivière

Posté par Claire Fayau, le 15 juillet 2010

dooman river riviere tumenCette 8e édition de Paris Cinéma a connu un  franc succès avec 60 000 spectateurs .

Il faut dire que le festival commençait fort avec la soirée d'ouverture de Paris Cinéma avec Woody Allen himself  venu présenter son dernier film  Vous allez rencontrer  un bel et sombre inconnu, aux côtés de Charlotte Rampling, Présidente du festival, et de Bertrand Delanoë.

Parmi les temps forts  du festival les rencontres avec les invité d'honneur Jane Fonda (la marraine du festival ), Eugène Green (voir notre entrevue), M. Night Shyamalan et Louis Garrel, qui ont fait salle comble . Si les Master class étaient complètes , il était aussi possible de voir certains films présentés par les invités d'honneur.

Mention spéciale à Jane Fonda, vive, drôle et intéressante, qui tourne actuellement en France une comédie (voir actualité du 9 juillet) où Pierre Richard joue son mari, ce qui semble la réjouir au plus haut point.

Paris cinéma , c'est aussi l'occasion de voir des films en  avant- premières  (en  2D ou 3D) : Tamara Drewe (déjà présenté au festival de Cannes , Le dernier Maître de l'air ( présenté en 3D avec l'équipe du film ), Be bad, L'Age de raison  et Toy Story 3.

Cette année, le cinéma japonais, avec plus de 110 films projetés, fut mis à l'honneur : artistes invités (Koji Wakamatsu, Shinji Aoyama, Rinko Kikuchi, Shinobu Terajima.) ou films chocs comme United Red Army ou  plus drôles comme  Sawako decides.

La Nuit du Cinéma, qui se tenait pour la première fois au Forum des images, a permis aux noctambules de découvrir des films divers et variés  (érotiques de Joe Sarno , Ozploitation ... ).

En  plus des films programmés, le festival a organisé  des évènements en dehors des salles de cinéma : une Brocante cinéma sur le parvis du  MK2 Bibliothèque, un peu contrariée par la grève survenue le samedi au multiplexe ; des randonnées à thème dans Paris  traversées "côté coeur" et "côté  jardins" ; et une Fête de clôture au CENTQUATRE, (avec un Ciné-Karaoké géant suivi d'un grand bal populaire).

On pouvait aussi choisir de passer la clôture... au cinéma, par exemple  à la Filmothèque pour écouter Alain Riou  nous relater On achève bien les chevaux.

Dans le cadre de la Compétition internationale,  huit longs métrages venus du  monde entier ont été sélectionnés. De ce melting pot filmique, le jury (composé de Valérie Donzelli, Tom Novembre, Eric Reinhardt, Elisa Sednaoui et Elia Suleiman) a choisi de récompenser La Rivière Tumen (Dooman  river) de Zhang Lu (photo).

Le Palmarès

Prix du  jury  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix du Public : Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse) - Sortie en salles le 18 août
Prix des Étudiants  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix des Blogueurs  :  Le Braqueur de Benjamin Heisenberg (Allemagne)

Joe Wright voudrait filmer La petite sirène

Posté par vincy, le 15 juillet 2010

Le réalisateur d'Orgueil et Préjugés et Reviens moi, Joe Wright, veut s'attaquer à un autre monument de la littérature, La petite sirène, d'après le conte d'Hans Christian Andersen (1837).

Ce serait la première version non animée en anglais de cette histoire mythique, qui fut transposée par Disney en 1989. Le film avait gagné deux oscars à l'époque, et  récolté 200 millions de $ dans le monde. Six autres versions ont été réalisées de par le monde, si l'on ce ompte pas les interprétations comme Splash ou Ponyo sur la falaise.

Le film sera adapté d'une production théâtrale créée par The Little Angel Theater Company, qui utilise essentiellement des marionnettes.

D'ici là, Joe Wright sortira Hanna, avec Saoirse Ronan, Cate Blanchett et Eric Bana et devrait filmer Indian Summer, avec une fois de plus Cate Blanchett.