Le fonds Hubert-Bals sélectionne 24 films dans 13 pays

Posté par MpM, le 18 octobre 2010, dans Business, Festivals, Films.

Le fonds de soutien Hubert-Bals, créé par le Festival international de Rotterdam, a par le passé aidé des films comme Oncle Bonmee..., Palme d'or à Cannes, et Winter Vacation, Léopard d'or à Locarno, ou encore Uzak (Loin) et Japon. Encouragé par un tel succès, il vient lors de sa session automnale de répartir 349 000 euros à des projets venus principalement d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Les films soutenus dans cette sélection d'automne se répartissent en plusieurs catégories :

- section post-production : Ausencias de Milagros Mumenthaler (Argentine, Pays-Bas), Black Blood de Zhang Miaoyan (Chine), Flying Fish de Sanjeewa Pelanwattage (Sri Lanka),The Old Donkey de Li Ruijun (Chine) et Paraísos artificiales d'Yulene Olaizola (Mexique) ;

- section numérique : If It Is Not Now, Then When ? de James Lee (Malaysie), Steel is the Earth de Mes de Guzman (Philippines) et Las voces de Carlos Armella (Mexique) ;

- section "aide à l'écriture" : Mai morire d'Enrique Rivero (Mexique), Rey de Niles Atalla (Chili), Plemya de Myroslav Slaboshpytskiy (Ukraine), Cactus Flower de Hala Elkoussy (Egypte), Conurbano de Gregorio Cramer (Argentine), Dos disparos de Martín Rejtman (Argentine), Marustali de Geethu Mohan Das (Inde), La mujer de barro de Sergio Castro San Martín (Chili), Oxhide 3 de Liu Jiayin (Chine), Sombra del arbol de Pedro Gonzalez-Rubio (Mexique) et While Waiting for You de Prasanna Vithanage (Sri Lanka) ;

- section "aide à la distribution" : Qarantina d'Oday Rasheedin (Irak), Amakula Mobile Cinema d'Amakula Kampala IFF (Ouganda) et Year Without a Summer de Tan Chui Mui (Malaysie).

Parmi les réalisateurs retenus, on note la présence de James Lee, dont on a pu découvrir la "trilogie de l'amour" (Before We Fall in Love Again, Things We Do When We Fall in Love, Waiting for love) ; le Srilankais Prasanna Vithanage, habitué notamment du festival de Vesoul (Soleil d'août, Flowers in the sky) ; Pedro Gonzalez-Rubio dont le premier long métrage, Alamar, a reçu le Grand prix du jury du Festival de Miami et le prix Tiger à celui de Rotterdam (sur nos écrans le 1er décembre)  ou encore Liu Jiayin, cette réalisatrice chinoise à qui l'on doit les deux premiers volets minimalistes d'Oxhide.

Le fonds Hubert Bals permet ainsi de soutenir des cinéastes souvent confidentiels ou ayant des difficultés à monter leurs films mais également de faciliter l'émergence de nouveaux talents dans les pays dits "du sud". Or, qui sait, peut-être se cache-t-il parmi eux la prochaine coqueluche des festivals internationaux...

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