Joyeuses Pâques Monsieur le Pape, signé Nanni Moretti

Posté par vincy, le 25 avril 2011

Dès son premier week-end, Habemus Papam, le nouveau film de Nanni Moretti (voir actualité du 20 décembre 2009), est arrivé 2e du box office italien, juste derrière Rio. 1,3 millions de recettes sur 447 écrans (150 de mois que le dessin animé américain et donc une bien meilleure moyenne par copie).

Habemus Papam, en compétition au prochain Festival de Cannes, avec dans le rôle du pape, Michel Piccoli, ne bat pas le précédent record du réalisateur (Le Caïman, 2 millions d'euros sur 370 écrans). A croire qu'une allégorie de Berlusconi est plus "vendeur" qu'un pape fictif. Ceci-dit le Vatican reste de l'ordre de l'intouchable en Italie, le Pape étant souvent considéré comme le chef d'Etat du pays.

L'idéal aurait été une polémique, un boycott, une tentative de censure. Mais le Vatican a été plus malin, feignant l'indifférence ou la distance. Les JMJ auront le droit à leur manga (avec Mon Pape, ce héros). Cela ne veut pas dire qu'un cinéaste de gauche a le droit de toucher à l'icône.

Dans le film de Moretti, le pape est saisi de panique, et se met à fréquenter un psychanalyste. La comédie est satirique et tendre. "Je voulais raconter ce personnage tellement fragile qui se sent inadapté pour remplir ce rôle, mais à l'intérieur d'une comédie", a expliqué Nanni Moretti, lors de sa conférence de presse italienne. "Je voulais raconter ce sentiment de se sentir inadapté qui saisit tous les cardinaux après être élus".

Benoît XVI ne raconte pas autre chose dans son livre, Lumière du monde, évoquant "un choc" lors de son élection.

Le Pape est un roc

Pourtant le Vatican est divisé. Certains trouvent le film génial comme Marco Politi, vaticaniste du journal Il fatto. "C'est une recherche sur le sens du pouvoir, sur la solitude, sur le besoin d'affection" dit-il. "Ce film exprime un très grand respect pour l'Eglise. Je dirais même qu'au fond ce film est le fruit des 27 ans de pontificat de Jean Paul II, qui a réussi à rendre l'Eglise de nouveau intéressante pour des millions de personnes, y compris des non-croyants. "Intéressant" signifie aussi pouvoir discuter, débattre. L'Eglise n'est plus restée à la marge, mais a été ramenée au centre de la scène." Radio Vatican et la revue des Jésuites Civiltà Cattolica ont recommander le film.

Mais dans une lettre publiée par le journal des évêques italiens, Avvenire, Salvatore Izzo appelle les catholiques à boycotter ce film  "Aller le voir revient à récompenser un film qui ennuiera profondément les non-croyants", selon lui. "On ne doit pas toucher au pape, roc sur lequel Jésus a fondé son Eglise", affirme-t-il, tout en s'en prenant aux critiques catholiques, qui absolvent le cinéaste, "au nom de la justification bien étrange que Moretti aurait pu être bien plus méchant". "Pourquoi devrions-nous financer celui qui offense notre religion?" L'obscurantisme n'est pas encore révolu...

Absence de foi

Cependant aucune condamnation officielle n'a été émise. Le boycott est peu suivi. Les voix médianes ont bien compris que la moindre polémique, dénuée de fondements, ferait une publicité incroyable au film. Seule critique religieusement pertinente, celle de Monseigneur Roberto Busti, qui critique "la volonté de Moretti d'introduire au Vatican la psychanalyse, thème qui lui est cher depuis toujours". Il déplore "l'affirmation" du film selon laquelle "la foi ne peut remédier aux faiblesses naturelles". "De la foi, l'histoire ne parle pas", dit-il en regrettant l'opposition entre intimité et foi que postule Moretti.

Le réalisateur s'en amuse en rappelant que son travail repose sur la liberté d'expression. "Si les gens veulent boycotter mon film, qu'ils le fassent, mais seulement après l'avoir vu!" On croirait du Woody Allen...

Drôles de choix pour les personnalités du cinéma les plus influentes du Time Magazine

Posté par vincy, le 24 avril 2011

La liste est très subjective : ce sont finalement les personnalités - issues des milieux politiques, économiques, culturels, ... - qui font le plus de "buzz", soit un mélange de bruit médiatique et d'impact idéologique. Mais comment expliquer  la sur-réprésentation du monde arabe et la sous-évaluation de la Chine et de l'Extrême Orient, comment justifier la quasi absence de grands patrons ou de sportifs, comment comprendre ce tableau, qui finalement, se révèle plus que subjectif : partisan.

Le cinéma n'est finalement pas très représenté dans ce Top 100 des personnalités les plus influentes listées par Time Magazine pour l'année 2011. Et encore plus paradoxal, la télévision y est quasiment absente.

On croise pourtant l'une de ses héroïnes, Amy Poehler, comique du Saturday Night Live, qu'on a pu entendre dans des dessins animés comme Megamind ou Alvin et Chipmunks, en haut du classement. Elle dépasse d'une tête Mark Zuckerber, créateur de Facebook et personnage central de The Social Network, le film de David Fincher.

Dans le haut du panier, on retrouve Colin Firth, auréolé de son Oscar pour Le discours d'un Roi. Très beau texte d'Helen Mirren, elle-même oscarisée pour The Queen, pour le décrire. Interpréter une tête couronnée peut vous faire gagner une statuette.

Firth doit être ravi d'être dans la même liste que Tom Ford, haut-couturier et réalisateur d'A single Man, où l'acteur faisait déjà une performance subtile et oscarisable. C'est Rita Wilson, la femme de Tom Hanks, lui rend hommage.

Blake Lively (photo), influente? il faut le croire : la blondeur a ses effets. Vue dans The Town et bientôt dans Green Lantern et Gatsby le Magnifique, chouchou du jeune public avec la série Gossip Girl, le choix est étonnant, puisqu'elle est devant Hillary Clinton.

Dans le bas du tableau, on aperçoit l'acteur-chanteur sud coréen Rain, l'espoir du pays des Merveilles, Mia Wasikowska (avec un texte de Glenn Close), le génie de l'animation John Lasseter (à notre avis l'un des rares dont la présence est cohérente), la star Matt Damon pour son rôle dans l'association Water.org,le producteur et acteur Mark Wahlberg (honorée par un texte d'Amy Adams) ou encore le producteur Scott Rudin (The Social Network, True Grit).

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Tout le classement de Time Magazine

Balasko kidnappée par Seigner et Foïs

Posté par vincy, le 23 avril 2011

C'est l'histoire d'une mère, Josiane Balasko, qui se fait kidnappée par ses deux filles, Mathilde Seigner et Marina Foïs. Trio détonnant. La mère est coupable d'avoir été indifférente et les deux progénitures vont la forcer à les aimer.

Alexandra Leclère aime les situations conflictuelles au sein des familles. Après Les soeurs fâchées et Le prix à payer, la voilà qui s'apprête à tourner Maman, du 9 mai au 11 juillet, entre Paris et la Bretagne. Josiane Balasko est aussi productrice de cette comédie au budget moyen qui sera distribuée par Wild Bunch.

Patrice Leconte voyage dans le passé avec Stefan Sweig

Posté par redaction, le 23 avril 2011

Il avait déclaré vouloir arrêter le cinéma. Finalement Patrice Leconte redevient boulimique. Il avait même titré son livre d'entretiens Arrêter le cinéma (Calmann-Lévy).

Des bides, des commandes, une absence de désir... tout le conduisait à stopper sa filmographie à 30 longs métrages.

Alors que Voir la mer, film sans vedettes qui a été refusé par cinq producteurs, sort le 5 mai, qu'il finalise son adaptation animée du roman de Jean Teulé, Le magasin des suicides, qui sortira dans un an, il s'est mis à écrire son prochain film. Le voyage dans le passé, nouvelle longtemps inédite de Stefan Sweig et exhumé il y a deux ans (paru chez Grasset), raconte l'histoire d'un amour contrarié par les circonstances de la vie. Un jeune homme pauvre tombe amoureux de la femme de son riche employeur. Elle l'aime aussi. Il est envoyé en Amérique latine pour une mission de confiance de plusieurs années. Elle lui promet de se donner à lui quand il reviendra. Mais la Première Guerre mondiale éclate...

L’instant Court : l’acteur Emile Hirsch réalise le clip Alive (Daft Punk)

Posté par kristofy, le 22 avril 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Melancholia la bande-annonce du nouveau Lars Von Trier à Cannes, voici l’instant Court n° 29.

Depuis mercredi dernier est visible dans les cinémas Le chaperon rouge mis en image par la réalisatrice Catherine Hardwicke. Elle est devenue la championne au box-office du genre romance à l’eau de rose tendance fantastique à l’eau bénite depuis l’énorme succès de Twilight, et de ses suites. Un de ses futurs projets est d’adapter Hamlet avec dans le rôle-titre Emile Hirsch, ce qui nous amène à nous intéresser à cet acteur parmi les plus remarqués de sa génération.

Emile Hirsch s’est fait remarquer à 19 ans dans la comédie Girl next door, mais depuis l’âge de 8 ans il fait l’acteur pour la télévision et le cinéma. Depuis on l’a vu devant les caméras de Ang Lee (dans Hôtel Woodstock), Gus Van Sant (dans Milk), ou des frères Wachowski (le héros de Speed Racer). Il est devenu un jeune acteur en vogue depuis sa performance dans Into the wild de Sean Penn.

A quel moment a eu lieu le déclic qui a fait de lui un jeune acteur qui monte ? C’était quand il avait tout juste 20 ans, pour son rôle de skateur dans le film Les seigneurs de Dogtown réalisé par Catherine Hardwicke ! La rumeur raconte même que lors de la préparation de Twilight c’est lui qui a vanté à la réalisatrice les mérites d’une jeune actrice rencontrée sur Into the wild : Kristen Stewart, qui a eu le rôle vedette de la saga vampirique. Emile Hirsch serait donc le futur Hamlet pour Catherine Hardwicke, en attendant on devrait le voir à l’affiche de The darkest hour réalisé par Chris Gorak et celle de Killer Joe de William Friedkin.

L’acteur Emile Hirsch qui a maintenant 26 ans expérimente le travail de mise en scène derrière la caméra. Il a réalisé un clip en utilisant un titre des Daft Punk, puis un autre sur une chanson de Eminem, peut-être à l’avenir un court-métrage ?

Voila donc le film court Alive, titre du groupe Daft Punk, mis en image par Emile Hirsch.


Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Alive.

Cannes 2011 : Le cinéma de Bollywood en sélection officielle

Posté par vincy, le 22 avril 2011

"On essaie de s'ouvrir à tous les formats, à tous les budgets et à tous les styles, sauf Bollywood qui ne m'intéresse pas" avait déclaré Frédéric Boyer, directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs, lors de la conférence de presse de la présentation de sa sélection, mardi dernier.

Cette hérésie cinéphilique (comment peut-on mépriser un genre de cinéma ?) a trouvé sa réponse : le Festival de Cannes a décidé d'honorer Bollywood en sélection officielle, hors-compétition.

Bollywood, The greatest love story ever told (Bollywood, la plus belle histoire
d’amour jamais contée)
, film produit par Shekhar Kapur (Elizabeth, membre du jury l'an dernier) sera projeté en exclusivité sur la Croisette. Car Bollywood, c'est plus qu'un style, c'est une influence sur tout le cinéma d'Asie du Sud-Est, c'est aussi l'une des grandes industries du 7e art, ce sont des stars qui aujourd'hui apparaissent dans les films hollywoodiens. On se souvent de la projection de Devdas (photo) en 2001 ou encore de l'hommage à Raj Kapoor en 2002 ou même de la sublime présence d'Aishwarya Rai au jury en 2003.

"A l’origine, une discussion avec Shekhar Kapur, membre du Jury de Cannes en 2010 : pourquoi ne pas réaliser un film réunissant les moments les plus beaux, les plus forts, les plus dansants de l’histoire du cinéma musical indien ?" Shekhar Kapoor et les réalisateurs Rakeysh Omprakash Mehra et Jeff Zimbalist rendent ainsi hommage à ce cinéma si spécifique. "Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, écrit Shekhar Kapoor dans le communiqué reçu aujourd'hui, qu’on l’identifie à quelque chose d’arrière-garde ou de définitivement moderne, on ne peut s’en passer. Mais avec lui, on se sent plus vivant que jamais. On dit chez nous que c’est la seule culture capable de rassembler tous les indiens. Depuis plusieurs décennies, c’est une fièvre qui a terrassé toutes les générations. C’est Bollywood !"

Cela durera 81 mn qu'on espère colorées, dansantes, enchanteresses.

Jeremy Renner ne remplacera pas Matt Damon dans The Bourne Legacy

Posté par vincy, le 22 avril 2011

Quatrième opus de la saga Jason Bourne, The Bourne Legacy se précise ... Tony Gilroy, qui a écrit le scénario et qui le réalisera (voir actualité du 15 juin 2010), et Universal ont confirmé qu'il s'agissait d'un spin-off et non pas d'une suite puisque le rôle principal ne sera pas le tueur amnésique interprété par Matt Damon dans les trois premiers épisodes. Cela permettra de faire revenir Damon dans la série pour d'éventuels futurs épisodes.

En revanche, The Bourne Legacy respectera la bible de la franchise : un assassin ayant subit le même programme que James Bourne.

Le rôle a été âprement convoité. Variety rapporte que Garrett Hedlund (Tron), Taylor Kitsch (Wolverine), Luke Evans (Tamara Drewe), Joel Edgerton (The Thing), Shia LaBeouf (Transformers) et James McAvoy (Wanted) étaient sur les rangs.

Il semble que aujourd'hui que Jeremy Renner fera le "sale job". Révélé dans Démineurs (pour lequel il a gagné 9 prix d'interprétation) et dans The Town, le comédien américain de 40 ans a mis du temps à s'imposer à Hollywood. On l'a notamment vu dans S.W.A.T., L'Assassinat de Jesse James..., 28 semaines plus tard. Il sera surtout face à Tom Cruise dans le 4e Mission Impossible (voir actualité du 12 août 2010) et incarnera Oeil-de-Faucon dans The Avengers. Il apparait d'ailleurs dans les habits de ce personnage, doté d'un arc aux propriétés spéciales, dans Thor, qui sort cette semaine sur les écrans.

Un livre anthologique pour les 40 ans de carrière de Steven Spielberg

Posté par redaction, le 22 avril 2011

Il y a 40 ans, Duel débarquait sur les écrans. Les téléspectateurs américains découvraient Steven Spielberg. Quatre décennies plus tard, quelques Oscars et des milliards de $ de recettes aux box office mondial, le "golden boy d'Hollywood" s'apprête à sortir deux films (Tintin, Le secret de la Licorne et Cheval de guerre) et à en réaliser un troisième, Lincoln, avec Daniel Day-Lewis. Ce dernier sera à l'affiche en 2012.

Pure coïncidence ou habile marketing, en août 2012, le réalisateur et producteur sera aussi en librairie avec Steven Spielberg: A Retrospective. Ce beau livre qui s'annonce épais sera édité en France par La Martinière. Il s'agit d'une anthologie sur l'oeuvre de Spielberg, qui écrira lui-même la préface. L'ouvrage comprendra aussi des textes et les interviews du critique de cinéma Richard Schickel ainsi que des images issues des archives de DreamWorks.

Cannes 2011 : Les sélections parallèles en VAD pour les professionnels

Posté par vincy, le 21 avril 2011

Grâce à la plateforme Festival Scope, dédiée aux professionnels, les films de la Quinzaine des Réalisateurs, seront disponibles en téléchargement à la demande. Les films de la Semaine de la Critique seront aussi disponible. Les professionnels inscrits (ceux qui ne le sont pas peuvent le faire sur le site) n'auront donc plus à piétiner sur la Croisette en attendant la projection du film.

Frédéric Boyer, le directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs s'est déclaré "ravi de commencer ce partenariat" et "trouve le concept très intéressant".

Festival Scope proposait déjà les films de Berlin (sections Forum et Panorama), Locarno, Montréal (Festival du nouveau cinéma), Paris (Cinéma du réel, Paris Cinéma), Angers et Venise...

Festival Scope, marque du groupe Moving Scope, est soutenu par le CNC et le plan européen Media. L'équipe rassemble des professionnels européens venus de Celluloid Dreams, MK2, Wild Bunch, ... Créée en 2010, la société, présidée par Alessandro Raja, est basée à Paris.

Le documentariste Tim Hetherington (1970-2011) tué en Libye

Posté par vincy, le 21 avril 2011

Photographe, reporter, chef opérateur et documentariste : le britannique Tim Hetherington a été tué hier, mercredi; en Libye. Habitué des lignes de fronts et des conflits guerriers, il avait acquis une renommée internationale avec son documentaire Restrepo. Le film avait rapporté 1,3 million de $ au box office américain. Sorti en juin 2010, il était resté à l'affiche plus de six mois. Outre sa nomination à l'Oscar du meilleur documentaire, il avait glané quelques prix : meilleure première réalisation aux prix du National Board of Review et surtout Grand prix du jury catégorie documentaires à Sundance.

Il venait de finaliser un documentaire en format court, Diary (voir le court métrage sur sa chaîne Viméo), oeuvre subjective sur son quotidien et la manière dont il gérait les grands écarts de sa vie professionnelle et personnelle.

Né à Liverpool en 1970, il avait étudié la littérature à Oxford avant de revenir à l'Université pour apprendre le photojournalisme. Contributeur régulier de Vanity Fair, il résidait à New York. Il a publié des livres de photos. Il collaborait aussi avec l'ONU.

Il a vécu longtemps en Afrique (notamment pour couvrir la guerre civile au Libéria et les massacres du Darfour). Il fut chef opérateur d'un docu sur le Libéria en 2004, Liberia : An Uncivil War et sur le Darfour en 2007, The Devil Came on Horseback.

Puis il partit en Afghanistan, à la frontière du Pakistan, où il tourna Restrepo avec Sebastian Junger. Il avait reçu en 2007 le World Press Photo Award, parmi de multiples récompenses, pour ses images de soldats américains. Ces mêmes soldats étaient les vedette de Restrepo, qui suivait le quotidien d'un groupe de soldats américains dans une région talibane. Ce qui frappait c'était l'honnêteté de son travail, que ce soit face à la violence ou face à l'intimité des images. "Parfois la question n'est pas de savoir s'il faut tout filmer, mais plutôt quand filmer ou pas".

Montrer les gens tels qu'ils sont. Il twittait au coeur des combats: "Dans la ville libyenne assiégée de Misrata. Bombardements aveugles des forces de Kadhafi. Aucun signe de l'OTAN". Et puis un tir au mortier l'a tué, ainsi que le photographe de l'agence Getty Chris Hondros. La ville de Misrata est assiégée depuis plusieurs semaines par les forces du Colonel Khadafi et au pouvoir, et sert de base avancée de la rébellion. Ironiquement c'était son premier tweet depuis le 28 février, lors de la soirée des Oscars.