Fruitvale et Blood Brother primés par le jury et le public de Sundance

Posté par vincy, le 27 janvier 2013

Deux films ont reçu deux prix au palmarès de Sundance, qui se déroulait hier soir dans la ville de l'Utah.

Fruitvale, l'histoire réelle d'un jeune Noir, Oscar Grant, tué par la police à Oakland (Californie) en 2009, a été couronné à la fois par le jury et par le public. remporté samedi les plus hautes récompenses samedi au festival du film indépendant américain Sundance, à Park City (ouest des Etats-Unis). Avec ce doublé (le premier depuis Precious en 2009), il ne serait pas étonnant de le voir à Cannes, dans la sélection Un certain regard, pour sa première internationale. La distribution de Fruitvale a été acquise par The Weisntein Company, ce qui le place d'ores et déjà en bonne position pour les Oscars de l'an prochain.

Un autre film a réalisé le doublé, le documentaire américain Blood Brother, de Steve Hoover, lui aussi titré par le jury et par le public : un portrait de Rocky Braat, militant américain, en voyage de villégiature en Inde, qui s'est installé dans ce pays pour aider une population touchée par le Sida. C'est la première fois depuis 2006 que le jury et le public de Sundance récompensent deux films identiques.

Le palmarès a par ailleurs récompensé des films aussi variés qu'un documentaire sur les Pussy Riot, une fiction sur l'exode rural aux Philippines, un scénario afghan qui suit une jeune fille enceinte malgré elle, un documentaire sur la révolution égyptienne, un drame chilien autour de la drogue, un documentaire cambodgien sur la crise environnementale, ou le film sud-coréen Jiseul, qui retrace le massacre de civils par l'armée coréenne en 1948, Grand prix du jury pour les fictions étrangères.

Le Palmarès

Grand prix du jury / Fiction US : Fruitvale de Ryan Coogler, avec Michael B. Jordan, Octavia Spencer

Grand prix du jury / Fictions étrangères : Jiseul, de Muel O (Corée du sud), avec Min-chul Sung, Jung-won Yang et Young-soon Oh

Grand prix du jury / Documentaire US : Blood Brother de Steve Hoover

Grand prix du jury / Documentaires étrangers : A River Changes Course, de Kalyanee Mam (Cambodge)

Prix du public / Fictions US : Fruitvale de Ryan Coogler, avec Michael B. Jordan, Octavia Spencer

Prix du public / Fictions étrangères : Metro Manila, de Sean Ellis (Philippines/Royaume Uni) , avec Jake Macapagal, John Arcilla et  Althea Vega

Prix du public / Documentaires US : Blood Brother, de Steve Hoover

Prix du public / Documentaires étrangers : The Square (Al Midan), de Jehane Noujaim (Egypte)

Prix du public / Best of NEXT : This is Martin Bonner, de Chad Hartigan, avec Paul Eenhoorn, Richmond Arquette et Sam Buchanan

Prix de la mise en scène / Fictions US : Afternoon Delight, de Jill Soloway

Prix de la mise en scène / Fictions étrangères : Crystal Fairy, de Sebastián Silva (Chili)

Prix de la mise en scène / Documentaires US : Cutie and the Boxer, de Zachary Heinzerling

Prix de la mise en scène / Documentaires étrangers : The Machine Which Makes Everything Disappear, de Tinatin Gurchiani (Géorge/Allemagne)

Prix Waldo Salt du scénario / Fictions US : In a World..., de Lake Bell

Prix du scénario / Fictions étrangères : Wajma (An Afghan Love Story), de Barmak Akram (Afghanistan)

Prix du montage / Documentaires US : Gideon's Army, de Dawn Porter

Prix du montage / Documentaires étrangers : The Summit, de Nick Ryan (Irlande)

Prix de la photo / Fictions US : Bradford Young pour Ain’t Them Bodies Saints et Mother of George

Prix de la photo / Fictions étrangères : Lasting, de Jacek Borcuch (Pologne/Espagne)

Prix de la photo / Documentaires US : Dirty Wars, de Richard Rowley

Prix de la photo / Documentaires étrangers : Who is Dayani Cristal?, de Marc Silver (Royaume Uni)

Prix spécial du jury pour la mise en scène / Documentaires US : Inequality for All de Jacob Kornbluth et American Promise, de  Joe Brewster et Michèle Stephenson

Prix spécial du jury pour l'interprétation :  Miles Teller et Shailene Woodley dans The Spectacular Now, de James Ponsold

Prix spécial du jury pour le son / Fictions US : Shane Carruth et Johnny Marshall pour Upstream Color, de Shane Carruth

Prix spécial du jury / Fictions étrangères : Circles, de Srdan Golubovic (Serbie / Allemagne / France / Croatie / Slovénie)

Prix spécial du jury pour l'esprit punk / Documentaires étrangers : Pussy Riot – A Punk Prayer , de Mike Lerner et Maxim Pozdorovkin (Russie/Royaume Uni)

Prix du public du court métrage : Catnip: Egress to Oblivion?, de Jason Willis

James Ellroy par James Franco ?

Posté par vincy, le 27 janvier 2013

Alors qu'il présentait son dernier film en tant que réalisateur à Sundance, Interior. Leather Bar,  et un autre en tant que comédien, Lovelace, James Franco a exprimé son intérêt pour adapter le roman culte de James Ellroy, American Tabloid.

Ellroy est un grand habitué d'Hollywood : scénariste (Rempart, Au bout de la nuit), il fournit, avec ses romans policiers, un matéirau inépuisable pour les studios (L.A. Confidential, Le Dahlia noir, Dark blue...)

Le roman a dix huit ans. Un polar avec du crime façon film noir dans la Los Angeles corrompue des années 50-60, avec l'assassinat de Kennedy en toile de fond. Ce thriller explosif a pour protagonistes sont John et Robert Kennedy, Jimmy Hoffa, J. Edgar Hoover, Howard Hughes et Fidel Castro. Rien que ça. American Tabloid est le premier livre d'une trilogie, avec The Cold Dark Thousand et Blood’s A Rover.

Mais entre temps Franco a un agenda bien rempli en tant que comédien ou cinéaste : quatre films déjà présentés dans les Festivals depuis Spring Breakers à Venise, Le Monde fantastique d'Oz de Sam Raimi prêt à envahir les multiplexes, quatre films en post-production, deux en tournage, et trois en préparation.

Et pourtant, à Sundance, Franco a également annoncé qu'il allait réaliser un film sur la styliste Jay Sebring assassinée par Charles Manson, Beautiful people.

Il sera doublement à Berlin le mois prochain avec Interior. Leather Bar et Maladies de Carter avec Catherine Keener et David Strathairn.

Une suite à Tigre et Dragon, mais sans Ang Lee

Posté par vincy, le 26 janvier 2013

The Weinstein Company veut produire une suite à Tigre et Dragon. Fianncièrement, ça se comprend. Ce film d'Ang Lee sorti en 2000 a rapporté 215 millions de $ dans le monde, alors qu'il est en langue chinoise. Aux USA, il détient toujours le record pour un film en langue étrangère avec 128 millions de $ au box office. Par ailleurs, il avait récolté 4 Oscars sur dix nominations...

Dreadline.com affirme que le tournage de la suite débuterait en mai, sans son réalisateur Ang Lee. Il faut savoir que les frères Weinstein avaient négocié avec leur ancienne société, Miramax, depuis passée sous le giron de Disney, la possibilité de réaliser des suites aux films qu'ils avaient produits à l'époque. Ainsi The Weinstein Company réfléchit également à une suite pour Rounders : le poker devenant un phénomène mondial à la télévision.

La suite a été écrite par John Fusco (Hidalgo, Le royaume interdit) et pourrait être filmée par Ronny Yu, plus habitué aux séries B de genre, actuellement en négociation. L'histoire est adapté du cinquième livre de la série "Grue de fer" de Wang Du Lu (Tigre et Dragon était l'adaptation du quatrième), Silver Vase, Iron Knight (publié en 1942).

L'histoire se concentre toujours sur le personnage de Yu Shu Lien, interprété à l'origine par Michelle Yeoh. On ignore si les comédiens reprendront leurs rôles.

Césars 2013 : le fabuleux destin de Noémie Lvovsky

Posté par vincy, le 25 janvier 2013

Avec 13 nominations, Camille redouble, comédie honnête et touchante de Noémie Lvovosky (un peu surestimée à notre goût) égale Cyrano, Un prophète et Polisse ! Surtout, la réalisatrice-actrice-scénariste se rajoute 4 nominations sur son nom ce qui porte son total de nominations à 10 (dans 5 catégories) pour toute sa carrière. Le film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, part ainsi comme le grand favori de la 38e cérémonie des César. Mais n’est pas Cyrano ou Prophète qui veut, et le film pourrait repartir quasi bredouille à l’instar de Polisse l’an dernier (2 sur 13).

C’est d’ailleurs l’étrange paradoxe de ces César. Un mix entre films « populaires », aux budgets moyens, et des œuvres plus dramatiques de grands auteurs (voir la liste des nominations). Un grand écart qui fait cohabiter Carax avec Le prénom, des styles aussi différents que ceux d’Ozon, Jacquot ou Audiard, et un multi-nommé aux Oscars, Amour.

Amour, le film à battre

Car Haneke, avec dix citations, reste le mieux parti, a priori. Une Palme d’or, une razzia de prix internationaux, cinq nominations aux Oscars. Difficile de battre un tel poids lourd. A l’instar du Pianiste, il pourrait rafler les prix majeurs : film, réalisateur, acteur et actrice. Comment croire que Bruel, dans un rôle honnête, mais pas transcendant, peut côtoyer Trintignant, immense et rare ? Chez les actrices, Riva a davantage de rivales avec Cotillard, Vincent et Masiero, qui pourrait créer la surprise.

Seul Audiard (9 nominations pour De rouille et d’os) pourrait jouer le chien dans ce jeu de quilles. Mais le cinéaste, déjà très césarisé dans sa carrière, pourrait faire les frais de cette concurrence acharnée entre des chéris de la profession. Il est le seul, à deux occasions, à avoir reçu plus de 8 Césars pour un film depuis Cyrano. Outre Lvovsky et Haneke, on peut remarquer 10 nominations pour Les adieux à la Reine (Prix Louis-Delluc) et 9 pour Holy Motors.

Des films divertissants et des chouchous de Festivals

Mais on note aussi que les professionnels ont voulu s’ouvrir à des films plus distrayants comme celui de Lvovsky. Le Prénom, qui n’en demandait pas tant, Populaire, Cloclo, Cherchez Hortense reçoivent plusieurs honneurs.

Notons cependant qu’hormis le Carax, tous ont touché un large public. Beaucoup ont aussi profité de leurs sélections dans les grands festivals : Locarno (Quelques heures de printemps), San Sebastian (Dans la maison), Berlin (Les adieux à la reine)… il n’y a bien que Venise qui est snobé. Tandis que Cannes fait une vaste OPA sur la liste : Camille redouble, Amour, De rouille et d’os, Holy Motors, Ernest et Célestine, Augustine, Rengaine, Laurence Anyways, Oslo 31 août, La part des anges, A perdre la raison

Puisqu’on évoque les films étrangers, on remarquera qu’hormis l’hollywoodien Argo et le québécois Laurence Anyways, tous les films retenus proviennent d’Europe du nord, dont deux de nos voisins belges. C’est sans doute la seule catégorie où il y a un sans faute. Dans l’animation la guerre fera rage tant la sélection oppose des courts et des longs, des succès au box office et des films que personne n’a vu.

Quelques perdants, beaucoup d'oubliés

Et puis il y a des perdants : Adieu Berthe, 38 témoins, Augustine ; et surtout il y a des des oubliés : Mains dans la main, Les bêtes du sud sauvage, La désintégration, La taupe, Le sommeil d’or, Two Days in new York, Take Shelter, Une bouteille à la mer, Du vent dans les mollets… Plus étonnant, le film d’Alain Resnais n’a reçu aucune citation. Un camouflet pour le cinéaste le plus nommé de l’histoire dans la catégorie réalisateur.

Cela n’empêche pas Isabelle Huppert de récolter sa 14e nomination (un record pour une actrice). Seul Depardieu a fait mieux (avec 16 nominations).

Jamel présidera. Tranches de rire assurées. Simone Signoret parrainera, grâce à l'affiche nostalgique de la cérémonie. Les gagnants seront connus le 22 février.

J.J. Abrams : après Star Trek, Star Wars ?

Posté par vincy, le 25 janvier 2013

Il a relancé la franchise Star Trek pour la Paramount. J.J. Abrams est en négociation finale pour faire revivre Star Wars chez Disney. Il faut bien amortir les 4 milliards de $ que le studio a mis sur la table pour racheter Lucasfilm en octobre (lire Disney rachète Lucasfilms et annonce un nouveau Star Wars pour 2015).

Le 7e épisode de Star Wars est prévu pour une sortie en 2015, dix ans après l'ultime épisode de la dernière trilogie. Fan de la franchise de George Lucas (il l'a souvent évoqué dans de récentes interviews, comme pour envoyer un signal aux producteurs), J.J. Abrams en serait le réalisateur. Disney a également discuté avec Ben Affleck, Matthew Vaughn, Guillermo del Toro, David Fincher, Brad Bird et Jon Favreau. Steven Spielberg, producteur d'un de ses films (Super 8, hommage à E.T. et aux Goonies), aurait "fortement suggéré" le nom d'Abrams.

Le contrat entre le studio et le réalisateur devrait être bientôt officialisé. Disney espère faire renaître l'Empire avec une nouvelle trilogie, en plus de différentes déclinaisons (parc d'attraction, séries TV, produits dérivés...).

Pour l'instant J.J. Abrams est concentré sur son deuxième Star Trek (Star Trek Into Darkness) qui sort en mai aux USA et début juin en France. Il doit également lancer la production d'un nouveau Mission : Impossible.

Paul Thomas Anderson refait équipe avec Joaquin Phoenix

Posté par vincy, le 25 janvier 2013

Flop commercial (à peine 200 000 entrées en France, 15 millions de $ au box office nord américain), The Master est aussi une déception aux Oscars avec trois nominations pour les comédiens, malgré sa razzia de prix au dernier festival de Venise. Cela n'empêche pas Paul Thomas Anderson de retrouver Joaquin Phoenix pour son prochain film, selon les informations de Variety.

Inherent Vice, écrit par le cinéaste, sera l'histoire d'un détective, Larry "Doc" Sportello, de Los Angeles, à la fin des années 60. Le récit d'une enquête complexe à résoudre. Pour l'instant aucune date de tournage n'a été programmée.

A l'origine, le personnage de Phoenix devait être interprété par Robert Downey Jr. Il s'agirait d'une comédie, la première depuis Punch Drunk Love pour le réalisateur.

Cette année, Phoenix sera à l'affiche de Lowlife de James Gray et de Her de Spike Jonze.

A Rouen, 18e Regards sur le cinéma du monde

Posté par MpM, le 24 janvier 2013

Si l'on aime le cinéma, c'est aussi pour la faculté qu'il a de nous amener à la découverte de nouvelles contrées, de paysages inconnus, et de sociétés fascinantes. Quoi de mieux, pour rassasier cette faim d'ailleurs, qu'un festival qui ouvrirait une fenêtre sur le monde à travers une sélection plus particulièrement focalisée sur la culture des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ?!

A Rouen, le Festival "Regards sur le cinéma du monde" propose chaque année depuis près de vingt ans une manifestation qui met à l'honneur ces cinématographies trop souvent confidentielles, tout en les confrontant à des œuvres géographiquement plus proches de nous.

Ainsi, pour l'édition 2013 qui se tient du 25 janvier au 2 février, la compétition de longs métrages réunit des films venus notamment des Philippines (Busong d'Auraeus Solito, remarqué à Cannes), du Brésil (Historias de Julie Murat, un joli conte sur le choc des cultures et des générations, primé lors du Festival Cinélatino de Toulouse), de Hongrie (Just the wind de Bence Flieghauf, quasi documentaire ultra naturaliste sur les exactions dont furent victimes plusieurs familles de Roms à la fin des années 2000, plébiscité à Berlin) et d'Algérie (Le Repenti de Merzac Allouache, récompensé à Cannes, à Chicago et à Angoulême). De quoi visiter du pays tout en réfléchissant aux problématiques propres à chacun, ou au contraire universelles.

Hors compétition, les festivaliers pourront (re)découvrir des oeuvres fortes venues elles-aussi de tous les continents, comme le singulier Aujourd'hui d'Alain Gomis (Sénégal), sur la dernière journée d'un homme qui va mourir, ou L’Autre rive de Giorgo Ovashvili (Géorgie), sur les conséquences de la guerre civile. En parallèle, la section documentaire regorge elle-aussi de nombreuses propositions de cinéma, dont on retiendra l'un des coups de coeur récents d'Ecran Noir : Le sommeil d'or de David Chou.

En tout, ce sont ainsi plus de quarante films qui seront présentés. Ils seront accompagnés tout au long des dix jours par des rencontres, des débats, des concerts, des soirées... en présence de nombreuses personnalités du cinéma mondial. Un partenariat en construction avec l'Université de Santa Fe permettra par ailleurs à plusieurs représentants du cinéma américain indépendant de venir partager leur expérience. Forte de tous ces événements, la 18e édition du festival s'annonce aussi captivante d'un point de vue cinématographique que riche en rencontres et échanges.

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18e Regards sur le cinéma du monde
Du 25 janvier au 2 février 2013
Informations et programme sur le site du festival

David Fincher entre deux eaux

Posté par vincy, le 23 janvier 2013

Dans la série "Les cinéastes majeurs sont indécis", voici David Fincher. Après Spielberg qui ne sait pas quoi réaliser depuis le dernier clap de Lincoln et Nolan qui négocie toujours sa venue sur Interstellar, le cinéaste de The Social Network hésite entre deux projets, dont l'un pourrait tomber à l'eau : le remake de 20 000 lieues sous les mers. Disney avait demandé au réalisateur de donner son accord d'ici la fin 2012. Or Fincher voulait y embarquer Brad Pitt dans le rôle autrefois tenu par Kirk Douglas : la star n'a jamais donné son accord. Le studio se retrouve avec un projet en stand-by sur les bras, s'il est encore d'actualité, ce qui n'est même pas certain selon Variety.

Par conséquent, David Fincher se penche sur un autre projet. Il discute actuellement avec la Fox pour réaliser l'adaptation du best-seller Les apparences, de Gillian Flynn (publié chez Sonatine en août dernier). L'histoire est celle de Nick et d'Amy, couple modèle, frappés par la crise financière, et obligés de quitter leur vie de rêve à Manhattan pour s'installer dans la ville natale de Nick dans le Missouri. Mais, le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, une mauvaise surprise l'attend : leur maison est saccagée et Amy est portée disparue...

Le roman s'est vendu à 2 millions d'exemplaires aux USA et la 20th Century Fox a fait un chèque à sept chiffres pour en obtenir les droits face aux autres studios. La production est assurée par la société Pacific Standard, c'est-à-dire par Reese Witherspoon elle-même. Cependant, rien ne dit que l'actrice aura le rôle féminin principal si Fincher accepte la proposition du studio.

Au pire, si le cinéaste refuse finalement de tourner Les apparences (Gone Girl en vo), il pourra toujours s'attaquer au 2e épisode de Millenium pour Sony. Mais le scénario de Steve Zaillian n'est pas prêt, d'où le retard à l'allumage de ce projet et l'envie pour Fincher de combler son emploi du temps.

Berlin 2013 : un forum axé sur l’Europe et les bouleversements sociaux

Posté par MpM, le 22 janvier 2013

berlin 2013La section Forum est traditionnellement la plus audacieuse de la Berlinale, celle qui propose un cinéma de recherche et de découverte, voire d'expérimentation. Cette année, on y trouvera 41 longs métrages venus du monde entier, avec une belle représentation de l'Europe.

Les bouleversements sociaux et les périodes de transition et de changement devraient être au cœur des thématiques abordées, à l'image du film croate A Stranger de Bobo Jel?i? qui observe les divisions insurmontables entre les différentes communautés de la ville de Mostar ou The Plague de l'Espagnol Neus Ballús, à mi chemin entre documentaire et fiction,  qui suit cinq personnes d'origines diverses dans les rues de Barcelone, luttant désespérément pour leur survie.

Une fois encore, la sélection du Forum devrait ainsi ouvrir une fenêtre à la fois sur le monde tel qu'il est, mais également sur le cinéma tel qu'il est en train de se faire.

La sélection

Die 727 Tage ohne Karamo de Anja Salomonowitz (Autriche)
A Single Shot de David M. Rosenthal (USA/Grande Bretagne/Canada)
Al-khoroug lel-nahar de Hala Lotfy (Egypte)
A batalha de Tabatô de João Viana (Guinée-Bissau/Portugal)
Computer Chess d'Andrew Bujalski (USA)
Echolot d'Athanasios Karanikolas (Allemagne)
Elelwani de Ntshavheni Wa Luruli (Afrique du Sud)
Fahtum pandinsoong de Nontawat Numbenchapol (Thaïlande/Cambodge)
Fynbos de Harry Patramanis (Afrique du Sud/Grèce)
Grzeli nateli dgeebi de Nana Ekvtimishvili et Simon Groß (Géorgie/Allemagne)
Halbschatten de Nicolas Wackerbarth (Allemagne/France)
Hélio Oiticica de Cesar Oiticia Filho (Brésil)
I aionia epistrofi tou Antoni Paraskeua d'Elina Psykou (Grèce)
I kóri de Thanos Anastopoulos (Grèce/Italie)
I Used to Be Darker de Matt Porterfield (USA)
Je ne suis pas mort de Mehdi Ben Attia (France)
Krugovi de Srdan Golubovi? (Serbie/Allemagne)
Kujira no machi de Keiko Tsuruoka (Japan)
Lamma shoftak d'Annemarie Jacir (Palestine/Jordanie)
Matar extraños de Jacob Secher Schulsinger, Nicolás Pereda (Mexique/Danemark)
Materia oscura de Massimo D’Anolfi et Martina Perenti (Italie)
Das merkwürdige Kätzchen de Ramon Zürcher (Allemagne)
Le météore de François Delisle (Canada)
Mo sheng de Quan Ling (Chine)
…Moddhikhane Char de Sourav Sarangi (Inde)
Obrana i zaštita de Bobo Jel?i? (Croatie)
La Paz de Santiago Loza (Argentine)
La plaga de Neus Ballús (Espagne)
Powerless de Fahad Mustafa et Deepti Kakkar (Inde)
Sakura namiki no mankai no shita ni d'Atsushi Funahashi (Japon)
Senzo ni naru de Kaoru Ikeya (Japon)
Shirley – Visions of Reality de Gustav Deutsch (Autriche)
Sieniawka de Marcin Malaszczak (Allemagne/Pologne)
Stemple Pass de James Benning (USA)
Sto lyko de Christina Koutsospyrou et Aran Hughes (Grèce/France)
Terra de ninguém de Salomé Lamas (Portugal)
Tian mi mi de Hsu Chao-jen (Taiwan)
Vaters Garten – Die Liebe meiner Eltern de Peter Liechti (Suisse)
Viola de Matías Piñeiro (Argentine)
The Weight of Elephants de Daniel Joseph Borgman (Nouvelle Zélande/Danemark)
Za Marksa... de Svetlana Baskova (Russie)

Berlin 2013 : la section panorama avec James Franco, Isabel Coixet, Arvin Chen, Sébastien Lifshitz…

Posté par MpM, le 22 janvier 2013

berlin 2013La section Panorama, traditionnellement l'une des plus riches de la Berlinale, propose cette année 52 longs métrages, dont 20 documentaires, issus de 33 pays. En tout, 11 films sont des premiers films et 20 ont été réalisés par des femmes.

On peut noter la forte présence des États-Unis (une quinzaine de films) ainsi que la bonne représentation de l'Asie (et notamment de la Corée du Sud).

A priori, on sera particulièrement attentif aux films signés Joseph Gordon-Levitt (Don Jon’s Addiction), James Franco (le sulfureux Interior. Leather Bar.), Noah Baumbach (Frances Ha), Nicolas Philibert (le documentaire La maison de la radio), Arvin Chen (Will You Still Love Me Tomorrow ?), Isabel Coixet (Yesterday Never Ends) ou encore Sébastien Lifshitz (Bambi).

Mais on s'attend surtout à être surpris par de nouveaux cinéastes et de nouveaux styles, et à découvrir dans cette section les futurs grands des prochaines années.

Films de fiction

Baek Ya de Hee-il LeeSong (Corée du Sud)
Behind the Camera de E J-Yong (Corée du Sud)
Boven is het stil de Nanouk Leopold (Pays-Bas/Allemagne)
The Broken Circle Breakdown de Felix van Groeningen (Belgique)
Burn it up Djassa de Lonesome Solo (Côte d'Ivoire/France)
Chemi sabnis naketsi de Zaza Rusadze (Géorgie)
Concussion de Stacie Passon (USA)
Deshora de Barbara Sarasola-Day (Argentine/Colombie/Norvège)
Don Jon’s Addiction de Joseph Gordon-Levitt (USA)
Flores Raras de Bruno Barreto (Brésil)
Frances Ha de Noah Baumbach (USA)
Habi, la extranjera de María Florencia Alvarez (Argentine/Brésil)
Hayatboyu de Asli Ozge (Allemagne)
Inch'Allah d'Anaïs Barbeau-Lavalette (Canada)
Interior. Leather Bar. de Travis Mathews et James Franco (USA)
Kai PO Che d'Abhishek Kapoor (Inde)
Kashi-ggot de Don-ku Lee (Corée du Sud)
Lose Your Head de Stefan Westerwelle, Patrick Schuckmann (Allemagne)
Lovelace de Rob Epstein, Jeffrey Friedman (USA)
Maladies de Carter (USA)
Meine Schwestern de Lars Kraume (Allemagne)
Mes séances de lutte de Jacques Doillon (France)
La Piscina de Carlos Machado Quintela (Cuba/Venezuela)
Rock the Casbah de Yariv Horowitz (Israël)
So?uk de U?ur Yücel (Turquie)
Something in the Way de Teddy Soeriaatmadja (Indonésie)
Tanta Agua d'Ana Guevara Pose, Leticia Jorge Romero (Uruguay/Mexique/Pays-Bas/Allemagne)
Upstream Color de Shane Carruth (USA)
Will You Still Love Me Tomorrow ? d'Arvin Chen (Taiwan)
Workers de José Luis Valle González (Mexique/Allemagne)
Yesterday Never Ends d'Isabel Coixet (Espagne)
Youth de Tom Shoval (Israel/Germany)

Documentaires

Alam laysa lana de Mahdi Fleifel (Grande Bretagne/Liban/Danemark)
Art/Violence d' Udi Aloni, Batoul Taleb et Mariam Abu Khaled (Palestine/USA) Gut Renovation de Su Friedrich (USA)
Bambi de Sébastien Lifshitz (France)
Belleville Baby de Mia Engberg (Suède)
Born This Way de Shaun Kadlec et Deb Tullmann (USA)
EXPOSED de Beth B (USA)
Fifi Howls from Happiness de Mitra Farahani (USA)
La maison de la radio de Nicolas Philibert (France/Japon)
Naked Opera d'Angela Christlieb (Luxembourg/Allemagne)
Narco Cultura de Shaul Schwarz (USA) Roland Klick - The Heart Is a Hungry Hunter de Sandra Prechtel (Allemagne)
Out in East Berlin - Lesbians and Gays in the GDR de Jochen Hick (Allemagne)
Parade d'Olivier Meyrou (France/USA)
Paul Bowles: The Cage Door is Always Open de Daniel Young (Suisse)
Salma de Kim Longinotto (Grande Bretagne)
Sing Me the Songs That Say I Love You - A Concert for Kate McGarrigle de Lian Lunson (USA)
State 194 de Dan Setton (USA/Israël)
The Act of Killing de Joshua Oppenheimer (Danemark/Norvège/Grande Bretagne)
TPB AFK: The Pirate Bay Away From Keyboard de Simon Klose (Suède)

Séance spéciale

Die Legende von Paul und Paula d'Heiner Carow (Allemagne)

Courts métrages

After Hours de Steffen Köhn (Allemagne)
Jury de Kim Dongho (Corée du Sud)
Two Girls Against the Rain de Sao Sopheak (Cambodge)