Scarlett Johansson traîne au tribunal l’écrivain Grégoire Delacourt et son éditeur

Posté par vincy, le 7 juin 2013, dans Business, Personnalités, célébrités, stars.

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Scarlett Johansson attaque en justice l'éditeur français JC Lattès pour avoir publié le nouveau roman de Grégoire Delacourt (La liste de mes envies, best-seller 2012), La Première chose qu'on regarde. RTL a livré l'information ce matin.

Que reproche la star hollywoodienne? Dans le livre, une certaine Scarlett Johansson se réfugie chez un garagiste de Picardie, grand fan de la star. Le lecteur découvrira plus tard que c'est une jeune française, sosie de la comédienne, dont est tombé amoureux le jeune homme.

Scarlett n'a donc pas apprécié de devenir un personnage de fiction. RTL indique qu'elle demande réparation pour "violation et exploitation frauduleuse des droits de la personnalité."

Grégoire Delacourt est évidemment stupéfait : "On reste sans voix ! Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me donne rendez-vous pour prendre un café". Il se vantait même de pouvoir la convaincre d'interpréter le rôle du projet d'adaptation au cinéma. Incompréhension de la part d'un publiciste qui sait qu'une star hollywoodienne, icône de marques de luxe, a les moyens de protéger son identité (à défaut de pouvoir préserver sa vie privée).
Lui estime que son livre est un "hommage à sa beauté, à son intelligence, à sa filmographie".

"C'est un peu flippant de se dire que quand on parle d'un personnage dans un roman, la justice peut s'en mêler, c'est assez triste" confesse-t-il. Un peu amer, Delacourt termine son message par un touchant "I love you" à Scarlett qui en a certainement "rien à cirer" pour paraphraser Clark Gable dans Autant en emporte le vent.

Plus concrètement, l'éditeur JC Lattès a reçu une assignation devant le Tribunal de grande instance de Paris avant-hier. L'actrice réclame que l'éditeur soit condamné à des dommages et intérêts et l'interdiction de céder les droits d'adaptation de l'ouvrage. L'éditeur trouve la plainte aberrante : "Cette affaire est d'autant plus folle que ce roman est un hymne aux actrices, un hommage à leur beauté et à leur intelligence, pour dire justement que c'est la beauté intérieure qui compte. Et, surtout, c'est de la littérature !".

Reste que cela va compromettre sérieusement l'idée d'un film adapté du livre, déjà vendu à plus de 60 000 exemplaires en France.

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