Mon film de l’année 2015 : Star Wars, épisode VII: Le réveil de la force de J.J. Abrams

Posté par wyzman, le 27 décembre 2015, dans Films, Marketing, bilan 2015.

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Dix ans après La Revanche des Sith, La Force a à nouveau frappé dans les salles de cinéma. Et il faut reconnaître que cet acte marquera l'histoire du cinéma pendant au moins une décennie. En effet, s'il ne faut retenir qu'un seul film de toute cette année 2015, c'est sur Le Réveil de la Force que mon choix se porte. Premier volet d'une nouvelle trilogie, le film réalisé, scénarisé et produit pas J. J. Abrams est une véritable pépite de space opera, un genre que George Lucas himself a popularisé et auquel il a donné ses lettres de noblesse. C'était en 1977 avec le premier Star Wars, désormais intitulé épisode IV: Un Nouvel espoir.

Trente-huit ans plus tard, c'est avec un certain aplomb que J. J. Abrams s'est engouffré dans l'univers qui l'a bercé pour livrer un film intense, attendu et épique. Intense car, que l'on soit fan ou pas de la saga, l'évocation de Star Wars suscite de vives réactions, bonnes ou mauvaises. Attendu car Star Wars figure aujourd'hui encore parmi les 3 sagas les plus rentables de l'histoire et que son influence dans la pop culture n'est plus à démontrer. Épique car pendant 135 minutes, le réalisateur de Super 8 nous envoie bien au-delà du septième ciel : aux confins de l'espace grâce à des scènes d'action franchement brillantes.

Les détracteurs du film (et de la saga) évoquent un marketing abject, du fan service à peine masqué et une pâle copie de l'épisode 4. Certes, il y a un peu de vrai dans tout cela. Mais c'est également là que l'on retrouve le génie du jeune Abrams. Plus que conscient de la valeur de la saga pour l'industrie du spectacle, celui-ci a repris les étapes clés de la première trilogie pour les déconstruire, les arranger à sa sauce et faire un film qui parle aux plus anciens, aux novices et aux fans de demain. Avec son casting multigénérationnel et où la diversité se voit, Le Réveil de la Force n'est pas un simple blockbuster made in Disney mais bien un événement auquel personne n'a pu échapper.

Entre cette héroïne qui émerge, cet acolyte noir et en vie, ce boy-scout pas si présent que ça et ces parents qui se remettent en question, Star Wars 7 fait preuve d'une modernité déconcertante voire attendrissante. Doté d'une philosophie bien à lui, où la limite entre bien et mal est moins christique que par le passé, Le Réveil de la Force est un énorme divertissement et un gigantesque spectacle dans lequel la magie opère. Les dialogues semblent d'un autre temps mais le tout est visuellement futuriste. Et c'est une chose que l'on ne peut pas enlever au bébé de J. J. Abrams ! C'est d'ailleurs parce qu'il ne réalisera pas les deux prochains volets que l'on peut décemment dire que cet épisode VII est le film de sa vie, l'œuvre dont le public se souviendra à jamais. Plus encore, c'est un bijou visuel qui renferme tout l'univers créé par George Lucas, le père spirituel de J. J. Abrams, et la pâte de ce dernier.

Que l'on ait aimé ou simplement eu envie de voir ce Star Wars 7, il n'en demeure pas moins le film de l'année, celui qui a dynamité comme jamais le box office et remis au goût du jour une saga que l'on trouvait jusqu'à il y a peu vieille et ringarde. Drôle, fantastique et empli d'une nostalgie et d'une volonté de faire plaisir assumées et revendiquées, Le Réveil de la Force clôt avec brio une année 2015 inoubliable.

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