Adam Driver et Rihanna poussent la chansonnette dans Annette

Posté par vincy, le 18 mars 2017

Amazon Studios distribuera en Amérique du nord Annette, le drame rempli de musique de Leos Carax, avec Adam Driver et surtout, surprise!, Rihanna en vedettes. Annoncée en novembre (lire notre article sur le projet de Leos Carax), Rooney Mara a abandonné le projet, à cause d'autres engagements incompatibles avec le tournage du film. Les producteurs cherchent une remplaçante selon Variety.

Ce premier film en anglais de Carax, avec des chansons originales du groupe Sparks, est donc le dernier pari en date du groupe Amazon, fort de ses trois récents Oscars (Manchester by the Sea pour l'acteur et le scénario, Le client pour le film en langue étrangère). Le nouveau venu hollywoodien mise aussi cette année sur le prochain film de Todd Haynes, Wonderstruck, avec Julianne Moore et Michellle Williams, la comédie de Kumail Najiana, plébiscitée à Sundance, The Big Sick, et le prochain film de Marc Webb, The Only Living Boy in New York.

Le tournage d'Annette doit débuter ce printemps à Los Angeles et dans plusieurs autres endroits dans le monde. La coproduction est elle-même internationale avec Arena Films (France), Vega (Suisse), Eurospace (Japon) et Wrong Men (Belgique).

Adam Driver, qui est passé de Star Wars à Jim Jarmusch, de Jeff Nichols à Martin Scorsese, sera à l'affiche dans les prochains mois de Logan Lucky de Steven Soderbergh et de Star Wars: Episode VIII - The Last Jedi de Rian Johnson.

Après un gros break cinématographique, Rihanna sera sur les écrans cet été avec Valérian et la Cité des Mille Planètes de Luc Besson, et l'été suivant, en 2018, l'une des cambrioleuses de Ocean's Eight de Gary Ross.

Les Critiques de Los Angeles plébiscitent Moonlight, Mademoiselle, Isabelle Huppert, Adam Driver et Your Name

Posté par vincy, le 4 décembre 2016

Isabelle Huppert continue sa razzia de prix aux Etats-Unis. Après les Gotham Awards et les critiques de New York, l'actrice française a séduit l'Association des critiques de Los Angeles pour ses rôles dans Elle et L'avenir.

Sacré meilleur film, Moonlight repart une fois de plus avec plusieurs prix dont réalisateur, second-rôle masculin et image. La La Land a seulement gagné le prix de la meilleure musique mais, frôlant la razzia en étant finaliste dans cinq catégories, dont meilleur film. Moonlight a remporté ce dimanche le prix du meilleur film étranger aux British Independent Film Awards, après avoir récolté plusieurs prix dans quelques festivals et le prix du meilleur film aux Gotham Awards.

Plus singulier que les confrères de New York, le palmarès de la LAFC a réservé quelques surprises: le prix du scénario à The Lobster (primé à Cannes en 2015) et le prix du meilleur film d'animation a récompensé le savoir-faire japonais avec Your name (et une place de finaliste pour le franco-néerlando-japonais La tortue rouge. Autre prix inattendu, celui d'Adam Driver en chauffeur de bus poète dans le film de Jim Jarmusch, Paterson, qui reçoit le prix du meilleur acteur. Le somptueux Mademoiselle créé aussi la surprise avec deux prix: meilleur film en langue étrangère et meilleurs décors. Au total, les films présentés à Cannes ont reçu 7 citations en incluant les finalistes.

Le palmarès complet:
- Meilleur film: Moonlight ; finaliste : La La Land
- Meilleur réalisateur: Barry Jenkins (Moonlight) ; finaliste: Damien Chazelle (La La Land)
- Meilleure actrice: Isabelle Huppert (Elle, L'avenir) ; finaliste: Rebecca Hall (Christine)
- Meilleur acteur: Adam Driver (Paterson) ; finaliste: Casey Affleck (Manchester by the Sea)

- Meilleur film en langue étrangère: Mademoiselle ; finaliste : Toni Erdmann
- Meilleur film d'animation: Your name ; finaliste: La tortue rouge
- Meilleur documentaire: I am not your negro : finaliste: O.J. made in America

- Meilleur second-rôle féminin: Lily Gladstone (Certain Women) ; finaliste : Michelle Williams (Manchester by the Sea)
- Meilleur second-rôle masculin: Mahershala Ali (Moonlight) ; finaliste: Issey Ogata (Silence)
- Prix de la nouvelle génération: Trey Edward Shults et Krisha Fairchild (Krisha°

- Meilleur scénario: Efthymis Filippou et Yorgos Lanthimos (The Lobster) ; finaliste : Kenneth Lonergan (Manchester by the Sea)
- Meilleur montage: Bret Granato, Maya Mumma, Ben Sozanski (O.J. made in America) ; finaliste : Tom Cross (La La Land)
- Meilleurs décors: Ryu Seong-hee (Mademoiselle) ; finaliste: David Wasco (La La land)
- Meilleure musique: Justin Hurwitz, Benj Pasek, Justin Paul (La La Land) ; finaliste : Mica Levi (Jackie)
- Meilleure photo: James Laxton (Moonlight) ; finaliste: Linus Sandgren (La La Land)

- Prix Douglas Edwards pour un film indépendant, expérimental ou vidéo: The Illinois Parables de Deborah Stratman
- Prix pour l'ensemble de sa carrière: Shirley MacLaine

Leos Carax s’offre Adam Driver et Rooney Mara

Posté par vincy, le 4 novembre 2016

L'American Film Market réserve décidément de belles surprises parmi les projets dévoilés. Leos Carax, cinéaste culte (Mauvais sang, Les amants du Pont-neuf, Holy Motors) et considéré comme marginal (alors qu'il a tourné avec Binoche, Deneuve, ou même Kylie Minogue) s'offre Adam Driver (Star Wars VII, Paterson) et Rooney Mara (Millenium, Carol) pour incarner les amants de son prochain film, Annette. Il s'agit d'une intense histoire d'amour, de son ascension à sa chute.

Et cerise sur le gâteau, Variety affirme que Rihanna serait en discussion pour un petit rôle.

Annette est un drame romantique en musique, produit pour un budget de 15,5 millions de $. C'est surtout le premier film en anglais pour le réalisateur, qui dispose d'un de ses plus gros budgets (Les Amants du Pont-neuf, avec un devis qui a explosé, multiplié par 4, a coûté l'équivalent de 20 millions d'euros).

Les musiques seront composées par le groupe Sparks, tendance pop-rock-glam, qui a connu ses heures de gloire dans les années 1970 (notamment l'album Kimono My House) et qui est revenu sur le devant de la scène en 2015 grâce à l'album FFS, avec Franz Ferdinand.

Le tournage de cette coproduction internationale se déplacera autour de Los Angeles au printemps 2017.

Jeff Nichols (Midnight Special): « Je demande à mon public de croire fortement à mes histoires »

Posté par vincy, le 16 mars 2016

jeff nichols au louxorEn compétition au dernier Festival de Berlin, le très spielbergien Midnight Special sort sur les écrans ce mercredi 13 mars. Lors de l'avant-première au cinéma Le Louxor à Paris, son réalisateur Jeff Nichols a répondu à une série de questions autour de son film et de son rapport au cinéma.

Naissance

"Ce n'est qu'après la naissance de mon fils que j'ai voulu comprendre ce qui allait m'arriver, ce qu'allait être ma vie. Take Shelter est le film d'un homme qui va être père, qui est protecteur. Midnight Special est le film d'un homme qui est déjà parent. La question est de savoir qui est mon enfant. Et pour moi, ce n'est le contrôler mais l'écouter."

Essence

"Ce n'est pas la foi ou le dogme religieux. C'est la foi en son enfant. C'est croire en cette personne en devenir. Il y a dans Midnight Special trois croyance: les parents envers l'enfant, la secte envers un messie et les autorités vis-à-vis du danger. C'est ce qui motive leurs actes."

Quête de sens?

"Midnight Special est un film de drive-in du samedi soir."

Définition

"Le genre, ce n'est pas un gros mot. C'est un archétype pour structurer une narration. Ça sert aussi à faire comprendre son projet aux studios et à ceux qui vont financer le film."

Audience

"Je demande à mon public de croire fortement à mes histoires. C'est pour ça que j'introduis autant de fausses pistes, notamment au début du récit. Le public est très intelligent. Il n'a pas besoin qu'on lui explique tout. C'est une façon de faire du cinéma que de jouer avec le spectateur. La seule chose sur laquelle je ne triche pas c'est cette relation entre les parents et le fils."

Direction

"La fin du film était toujours très claire dans mon esprit. Pour moi, il était important de montrer quelque chose. Le film retient tellement tout et montre tellement peu qu'il fallait quand même exposer, satisfaire une curiosité. Je sais, à travers les screen-tests, que le public veut en voir plus. Tant pis su le public ne suit pas. Moi c'est ce que je voulais montrer. Je n'ai pas pris de précaution avec mes histoires en pensant au budget. Take Shelter a été fait pour 800000$. Celui-ci a coûté plus de 18 millions de $".

Influences

"Je souhaitais que ce film ressemble au premier Terminator, qui est neveux, resserré, unique en son genre. Mes autres influences se sont les premiers films que j'ai vu au cinéma: Rencontres du troisième type, Starman, E.T., les Goonies, Les dents de la mer... Ce sont peut-être de meilleures références que Terminator... A cette époque, je ne savais pas ce qu'était le cinéma indépendant..."

Influence (supposée)

"Je ne pense pas que je sois influencé par Terrence Malick. Je n'ai pas de voix off et ma narration est plus classique. Notre lien est sans doute dans le rapport à la nature. C'est d'ailleurs la seule chose à laquelle je crois. La nature c'est la vérité. Même le surnaturel, le garçon comme les phénomènes, sont très naturels".

(In)cohérences

"L'histoire se déroule de nos jours mais je n'aime pas le présent. Je n'aime pas les téléphones mobiles et je déteste les films où on se parle avec ces téléphones. Donc j'ai écrit des personnages qui n'en ont pas. Ainsi, Adam Driver, qui travaille dans la très technologique NSA, est complètement analogique. Il prend des notes sur du papier."

Shannon, Edgerton, Driver

"J'ai écrit ce film pour Michael Shannon. C'est mon double et vous pouvez en conclure que j'ai une très étrange opinion de moi-même. Ce sont des échos et des reflets de ma vie. Michael fait de moi un bon metteur en scène, mais surtout un meilleur scénariste. Sur le plateau, on ne se parle presque jamais. Il a une compréhension innée de ce que je demande. Dans les scripts, je retire tout ce qui est en trop, ce qu'il peut traduire par son jeu."

"Dans Midnight Special, Michael Shannon est le personnage principal mais ce n'est pas un héros. Et Joel Edgerton est le pragmatique, celui auquel peut s'identifier le public."

"Adam Driver est le plus grand comédien que je connaisse et il sera le plus célèbre, et pas seulement à cause de Star Wars".

Star Wars 7 : Pourquoi John Boyega est-il l’homme de l’année ?

Posté par wyzman, le 13 décembre 2015

A quelques jours de la sortie de Star Wars, épisode 7 : Le Réveil de la Force, fans et médias sont impatients. Grâce à un marketing qui, on le reconnaîtra, frôle parfois l'overdose, le méga blockbuster de Disney est le film le plus attendu de l'année. Avec un casting presque flambant neuf, le producteur, réalisateur et co-scénariste J. J. Abrams a attisé la curiosité de tout le monde. Tandis que Oscar Isaac a déjà fait ses preuves dans Inside Llewyn Davis et A Most Violent Year, que le public connaît bien Adam Driver depuis sa première apparition dans la série Girls et que Daisy Ridley commence à faire son trou, c'est finalement John Boyega qui retient le plus l'attention.

Âgé de 23 ans, l'interprète de Finn dans Le Réveil de la Force est un touche-à-tout qui réussit tout. D'abord au théâtre avec la pièce Othello en 2010 - et dans laquelle il jouait déjà le rôle phare. Puis la web-série Becoming Human en 2011 avant la comédie SF Attack the Block qui lui vaudra de multiples nominations. Un passage dans 24 : Live Another Day en 2014 et le jeune acteur se retrouve casté pour le septième volet de la saga Star Wars. Produits dérivés obligent, il prête sa voix aux divers jeux vidéos, à la nouvelle vidéo de l'attraction Star Tours de Disney et n'hésite pas à faire un petit coucou à nos amis du Saturday Night Live. Vous l'aurez compris, la carrière de John Boyega est en train de décoller et avec Star Wars, elle pourrait bien atteindre des sommets jusque-là rarement atteints. Seul le syndrome Hayden Christensen pourrait ralentir sa course mais même le très sérieux Hollywood Reporter n'y croit pas puisqu'il a placé Boyega parmi les 25 acteurs à suivre !

Dans Le Réveil de la Force, John Boyega incarne un stormtrooper qui se rebelle. Il est en possession d'un sabre laser qui a appartenu à Anakin Skywalker et à son fils, Luke. Point. Voilà tout ce que l'on sait de son rôle. Et c'est sans doute une bonne chose. Face à un Adam Driver qui est le nouveau méchant (coucou Dark Vador), une Daisy Ridley dont le destin est important (salut Luke Skywalker) et un Oscar Isaac pilote chevronné (hello Han Solo), John Boyega et son Finn sont deux éléments auxquels on ne peut que s'intéresser - voire s'identifier. Anormalement drôle, candide et lâche, le personnage ne nous rappelle rien de déjà vu dans la saga et l'interprète est partout sans que cela ne dérange.

Alors oui, il convient d'évoquer la fâcheuse croisade de certains fans de zapper Le Réveil de la Force à cause de la présence d'un personnage noir. Très remontés, ils ont lancé le hashtag #BoycottStarWarsVII sur Twitter avant d'être raillés par des personnalités telles que Ava DuVernay, la réalisatrice de Selma. Interrogé sur les "conséquences" de la présence d'un personnage principal noir dans Star Wars 7, John Boyega répondait "Je suis dans le film, qu'est-ce que vous allez y changer ?" au magazine V il y a deux mois.  Conscient de l'opportunité que cela représente, l'acteur profite à fond sans jamais en faire des tonnes. Il s'essaye à l'exercice de l'intense promo sans jamais faire de vague et reste fidèle à lui-même. La colère de quelques réticents n'y fait rien : la production adore le jeune homme et lui fait enchaîner les couvertures. Vanity Fair, Empire, GQ Style, Entertainment Weekly, CNET ou encore ASOS, la presse se l'arrache et l'acteur ne fait aucun (fashion) faux pas, aucune déclaration polémique.

Qu'en est-il alors du public ? Eh bien c'est simple, tous ceux qui ont croisé sa route en sont devenus fans. L'acteur use des réseaux sociaux avec parcimonie et fait preuve d'un humour candide que l'on adore. Il filme sa réaction face au trailer de Star Wars 7 et partage la vidéo avec ses 68.000 fans Facebook. Il prend des photos de son chat pour ses 192.000 abonnés Instagram. C'est la tête bien faite mais surtout bien posée sur les épaules qu'il traîne avec Robert Downey Jr et Orlando Bloom pour le bonheur de ses 213.000 followers. Bref, John Boyega est un mec chanceux que l'on pourrait détester s'il n'était pas aussi humble. En octobre dernier, il confiait à Variety "Je rêve [de jouer dans un Star Wars] depuis si longtemps et cela fait tellement de bien de pouvoir réaliser ce rêve."

Mais disons les choses simplement, si John Boyega attire tous les regards, c'est parce qu'il représente quelque chose de nouveau, une sensation de fraîcheur que l'on n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. En particulier cette année, où tous les gros blockbusters étaient portés par des stars déjà bankables. Chris Pratt a fait des étincelles avec Jurassic World. Avengers : L'Ere d'Ultron pouvait compter sur Robert Downey Jr, Scarlett Johansson et j'en passe. Vin Diesel et Dwayne Johnson ont tout fait sauter dans Fast & Furious 7. Hunger Games : La Révolte - Partie 2 avait sa Jennifer Lawrence de gladiateur. Seul sur Mars a sublimé Matt Damon. Dans Mission : Impossible - Rogue Nation, Tom Cruise a fait ses cascades comme un grand. Enfin, Spectre a à nouveau permis à Daniel Craig d'empocher un énorme chèque. En faisant honneur à une nouvelle génération d'acteurs talentueux qui ne se cantonnent pas à un seul registre, l'acteur de 23 ans prouve qu'il sait saisir les bonnes opportunités sans jamais oublier d'où il vient.

Avec John Boyega, Disney et les producteurs de Star Wars 7 jouent gros mais veulent changer la donne. L'acteur est issu de la diversité et représentatif d'une jeunesse connectée qui aime bouger et partager. Deux phrases seulement dans la première bande annonce du film, un plan d'affrontement entre Finn et Kylo Renn et la toile a fait le reste. Et si la Chine a préféré minimiser la place de John Boyega sur les affiches du film, ce n'est que pour mieux s'en mordre les doigts lorsqu'elle verra le film. On vous le dit, John Boyega est le jeune acteur et l'homme de l'année !

Venise 2014 : la fable du pigeon qui devient un Lion

Posté par vincy, le 6 septembre 2014

pigeon de roy andersson

Le 71e festival de Venise s'est achevé ce soir avec la remise du palmarès. Et le jury d'Alexandre Desplat a créé la surprise en récompensant deux vétérans : le Suédois Roy Andersson, dont les comédies absurdes et humanistes nous ont toujours séduits sans être jamais vraiment récompensées à la hauteur de son talent à Berlin comme à Cannes, et le Russe Andreï Kontchlovski.

Avec A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence, Roy Andersson reçoit le Lion d'or tandis que The Postman's White Nights vaut à Andreï Kontchalovski le prix du meilleur réalisateur. Deux cinéastes dont la longévité et la maîtrise ont apparemment conquis le jury face à une compétition jugée très faible globalement. Le film d'Andersson, son premier long depuis 7 ans!, est une réflexion sur l'absurdité et le sens de la vie à travers la vie d'un vendeur d'articles de fantaisie et d'un ami atteint de légers troubles psychologiques.

"Nous avons choisi des oeuvres au geste artistique fort dont les dimensions humaniste et politique nous ont touchés" a déclaré le compositeur Alexandre Desplat, président du jury cette année.

En couronnant des fables esthétiques, atemporelles et sans références réelles au présent, le jury de cette année a semble-t-il préféré la forme au fond, oubliant volontairement les films massacrés par la critique (Fatih Akin, Shinya Tsukamoto, Andrew Niccol...). Mais il a surtout choisi d'occulter les oeuvres romanesques et émouvantes de la sélection (Abel Ferrara, Alejandro Gonzalez Inarritu, pourtant parti favori, Benoît Jacquot, Ramin Bahrani...).

Au-delà du palmarès, le Festival de Venise n'a jamais réussi a créé le "buzz", l'évènement qui pourrait le remettre dans la course face à Cannes. Certes, Toronto semble souffrir de la même déconvenue. Mais plus généralement, ce sont les déceptions qui ont dominé les commentaires et les conversations, alors que peu de films ont été réellement "descendus" par la critique. Sans flamme, cette édition de la Mostra aura quand même eu le mérite de célébrer des jeunes cinéastes (le documentariste Joshua Oppenheimer notamment) qui ont mis leurs pas dans les pas de leurs pairs...

affiche venise 2014PALMARÈS

Compétition
Lion d'or : A Pigeon Sat on a Branch reflecting on Existence, de Roy Andersson
Lion d'argent du meilleur réalisateur : Andreï Konchalovski pour The Postman's White Nights
Grand prix du jury : The Look of Silence, de Joshua Oppenheimer
Coupe Volpi du meilleur acteur : Adam Driver dans Hungry Hearts de Saverio Costanzo
Coupe Volpi de la meilleur actrice : Alba Rohrwacher dans Hungry Hearts de Saverio Costanzo
Prix Marcello Mastroianni de la meilleure révélation : Romain Paul dans Le dernier coup de marteau d'Alix Delaporte
Meilleur scénario : Rakhshan Banietemad et Farid Mostafavi pour Tales (Ghesseha)
Prix spécial du jury : Sivas de Kaan Müjdeci

Autres prix de la sélection officielle
Prix Luigi de Laurentiis pour un premier film : Court de Chaitanya Tamhane
Prix Orizzonti du meilleur film : Court de Chaitanya Tamhane
Prix Orizzonti du meilleur réalisateur : Naji Abu Nowar pour Theeb
Prix spécial du jury Orizzonti : Belluscone. Une storia siciliana de Franco Maresco
Prix spécial Orizzonti du meilleur interprète : Emir Hadžihafizbegovic dans These are the Rules d'Ognjen Svilicic.
Prix Orizzonti du meilleur court métrage : Maryam de Sidi Saleh

Lion d'or pour l'ensemble de leur carrière : Thelma Schoonmaker et Frederick Wiseman
Prix Jaeger-Lecoultre "Glory to the Filmmaker" : James Franco
Prix Persol hommage pour le talent visionnaire : France McDormand
Prix L'Oréal Paris pour le cinéma : Valentina Corti

Autres prix

Prix Europa Cinemas Label : I nostri ragazzi d'Ivano de Matteo
Future Film Festival Digital Award : Birdman Alejandro González Iñárritu ; mention spéciale à Italy in a day de Gabriele Salvatores
Prix CICAE - Cinema d’Arte et d’Essai : Heaven Knows What de Josh & Ben Safdie
Queer Lion Award : Les Nuits d’été de Mario Fanfani
Prix Signis : Loin des hommes de David Oelhoffen ; mention spéciale à 99 Homes de Ramin Bahrani

Prix FIPRESCI de la critique internationale
Meilleur film de la compétition : The Look of Silence de Joshua Oppenheimer
Meilleur film des autres sélections : Nicije dete de Vuk Ršumovic

Prix Fedeora du meilleur film (Venice Days) : One on One de Kim Ki-duk
Prix Fedeora du meilleur réalisateur pour un premier film (Venice Days) : Aditya Vikram Sengupta pour Labour of Love

Prix du meilleur film à la Semaine internationale de la critique : Flapping in the Middle of Nowhere by Nguy'n Hoàng Ðiep
Prix du meilleur scénario à la Semaine internationale de la critique : Vuk Ršumovic pour No One’s Child

Meilleur film Venice Days : Retour à Ithaque de Laurent Cantet

Variety révèle 10 acteurs et actrices de demain

Posté par vincy, le 25 août 2012

Comme chaque année depuis 15 ans, le magazine professionnel américain Variety révèle une liste de 10 acteurs à suivre. 10 nouveaux talents qui seront célébrés au prochain festival international du film de Hamptons, le 7 octobre. Cette année, ils viennent des USA, d'Australie, de Grande Bretagne, de Suède, d'Irlande et d'Allemagne.

Tous ont un plannings assez chargé en tournages, et parfois chez de grands cinéastes : Spielberg, Coen, Malick...

Dans l'ordre des photos (de haut/gauche à bas droite):

- Dree Hemingway (Starlet, Nous York). 24 ans, nièce de Margaux Hemingway.

- Boyd Holbrook (Out of the Furnace, The Host). 31 ans.

- Domhnall Gleeson (Harry Potter et les Reliques de la mort, Anna Karenina). 29 ans, fils de Brendan Glesson.

- Imogen Poots (Jane Eyre, Filth, Knight of Cups). 23 ans.

- Bella Heathcote (Dark Shadows, Cogan - la mort en douce, Not Fade Away). 24 ans.

- Nate Parker (Arbitrage, Ain't Them Bodies Saints). 32 ans.

- Elyas M'Barek (Turkish for Beginners, La cité des ténèbres). 30 ans.

- Alicia Vikander (Anna Karenina, Le septième fils). 23 ans.

- Adam Driver (J. Edgar, Lincoln, Inside Llewyn Davis). 29 ans.

- Scoot McNairy ("Bones", Cogan - la mort en douce, Argo, Promised Land)