Ludlum, un auteur lucratif même dans sa tombe

Posté par vincy, le 13 février 2009

robert ludlumOn attendait déjà, avec impatience, le quatrième Jason Bourne, prévu pour 2010.  Paul Greengrass et Matt Damon, respectivement derrière et devant la caméra, attendent la version finalisée du script, qui serait adaptée du roman La peur dans la peau (The Bourne Legacy), écrit par Eric Van Lustbader d'après les notes de Robert Ludlum.

Mais depuis la signature, il y a quelques mois, du pacte entre Universal et Ludlum Entertainment, qui gère tous les droits dérivés de l'oeuvre littéraire de Robert Ludlum, les projets se multiplient. Electronic Arts a ainsi récemment conclu un contrat exclusif pour faire des jeux vidéos à partir de ses thrillers.

Les droits cinématographiques des romans sont désormais contrôlés par Captivate Entertainement. Il y a un potentiel de 25 films. Produit par Strike Entertainment,  Le protocole Sigma devrait être réalisé par José Padilha (Tropa de Elite) pour une sortie en 2010.

Autre projet bien avancé, L'homme qui fit trembler l'Amérique (The Chancellot Manuscript), destiné à Leonardo DiCaprio pour une sortie en 2011.

Dans la foulée, il semblerait que La Mosaïque Parsifal serait aussi transposée sur grand écran. Un film d'espionnage en pleine guerre froide, où des agents de la CIA et du KGB, amants et associés , jouent double jeu à travers l'Europe.

Mais cette semaine, Hollywood s'excitait avant tout sur le casting du Cercle bleu des Matarèse (The Matarese Circle). Le best-seller paru en 1979 a été suivi du Complot des Matarèse en 1997. Le projet a été lancé avant le deal avec Universal. C'est pour celà qu'il est géré par la MGM et que Tom Cruise (qui en est le patron) est intéressé par cette réalisation de David Cronenberg. La star rejoindrait ainsi Denzel Washington en haut de l'affiche. Il s'agit de l'histoire d'un agent de la CIA opposé à un "camarade" du KGB. Ce serait à coup sûr l'un des événements cinématographiques des prochains mois.

Ludlum, avant même les Jason Bourne, avait déjà été adapté, de son vivant, au cinéma avec The Osterman Weekend (Sam Penkipah, 1983) et The Holcroft Covenant (John Frankenheimer, 1985).

Coeur d’Encre : au coeur du livre

Posté par Morgane, le 27 janvier 2009

ink heart coeur d'encre brendan fraser « - je ne suis pas juste un pauvre personnage de ton livre »

Synopsis : Mo et sa fille de 12 ans, Meggie, ont en commun le don extraordinaire de pouvoir donner vie aux personnages des livres qu’ils lisent à haute voix. Mais ce miracle a un prix : pour chaque personnage surgi d’un livre, une personne du monde réel disparaît en retour dans ses pages… Un jour, dans une boutique de livres d’occasion, Mo reconnaît des voix qu’il n’avait plus entendues depuis des années. Elles proviennent de Cœur d’Encre, un livre aux fabuleuses illustrations remplies de châteaux et de créatures fantastiques. Mo cherche ce livre depuis que la mère de Meggie, Resa, y a disparu, emportée dans son monde merveilleux voilà déjà neuf ans. Mais le risque est grand : le redoutable Capricorne, le méchant de Cœur d’Encre, veut kidnapper Meggie dans le but d’utiliser son don pour donner vie à son plus puissant allié : l’Ombre.

Ce que l’on en pense : Cœur d’Encre, adapté du roman du même nom de l’écrivain Cornelia Funke et premier volet de la trilogie d’Encre (Sang d’Encre et Mort d’Encre), mêle la magie à la réalité.

L’histoire faisant entrer le fantastique au cœur du quotidien séduit, à première vue. De plus, l’idée d’un grand pouvoir possédé par les livres, dans un monde où le tout numérique guette, fait rêver petits et grands. La force contenue dans ces gouttes d’encre donne très certainement le goût de l’évasion et c’est avec plaisir qu’on s’engouffre dans l’aventure aux côtés de Mo et de sa fille Meggie. Brendan Fraser (vu récemment dans La Momie 3, Voyage au centre de la Terre) est d’ailleurs plutôt convaincant en papa protecteur prêt à tout pour réunir sa petite famille et les gentils sont assez attachants.

Néanmoins, les figures des méchants déçoivent très rapidement, sans doute trop caricaturales, et l’on regrette que le monde imaginaire dépeint par Iain Softley ne soit pas plus riche. Le château rempli de méchantes créatures perdu au milieu d’une forêt paraît assez léger et manque quelque peu d’imagination, laissant ainsi le spectateur sur sa faim.

Cœur d’Encre se fonde sur une bonne idée à l’origine pour un résultat malheureusement décevant. Dommage..