Cannes 2013 : premiers succès dans leurs pays pour Bombay Talkies, La Grande Bellezza et Shield of Straw

Posté par vincy, le 2 juin 2013

Saqib Saleem Randeep Hooda Bombay Talkies

La deuxième vie des films cannois a déjà commencé : quelques films de la sélection officielle sont déjà dans les salles de leurs pays respectifs.

En Inde, Bombay Talkies (hors-compétition), a davantage fait parler de lui pour son baiser homosexuel que pour sa sélection cannoise. A peine une dizaine de films bollywoodiens l'ont osé jusqu'à présent. Souvent les gays y sont stéréotypés, efféminés. L'homosexualité, considérée comme un crime juridiquement jusqu'en 2009, reste un sujet tabou en Inde. Dans Bombay Talkies, un jeune homme (Randeep Hooda, sex symbol local, en photo) embrasse le mari de sa meilleure amie. Selon les observateurs, le public, qui aime commenter avec véhémence, a applaudit la scène. Au box office, Bombay Talkies connaît une jolie carrière pour un film d'auteur : 4e lors de sa première semaine d'exploitation il y a un mois, il est toujours dans le top 15 national et cumule 8,5 millions de roupies.

Au Japon, c'est le Takashi Miike qui est sorti en mai. Shield of Straw a déjà cumulé 13 millions de $ au box office national en 4 semaines. Il est toujours dans le Top 10 malgré ce résultat a priori modeste. Sa constance (il perd peu d'entrées d'une semaine à l'autre) en fait le 14e succès de l'année toutes nationalités confondues (et le 8e pour un film nippon).

En Italie, La Grande Bellezza a pu compter sur l'effet Cannes pour se placer 2e du box office local dès son premier week-end la semaine dernière, malgré la concurrence de Fast & Furious 6. Le film a déjà récolté 2,26 millions d'euros, ce qui le place en quatre jours à la 6e place des films italiens de l'année.

En France, Le passé, Only Gods forgive et La grande bellezza connaissent des parcours divers. Le film d'Asghar Farhadi a passé le cap des 500 000 entrées (ce qui reste exceptionnel pour un film asiatique et le plus gros succès iranien après Une séparation du même Farhadi) ; le polar de Nicolas Winding Refn a séduit plus de 300 000 spectateurs (il ne rééditera pas le carton de Drive, mais ce n'est pas déshonorant non plus) ; enfin le Sorrentino, plus long et moins bien distribué, a déjà dépassé les 70 000 curieux. Le film devrait finir sa carrière avec un résultat proche des deux précédentes oeuvres du réalisateur, This must be the place et Il divo, entre 130 000 et 160 000 spectateurs.

Mais pour l'instant, c'est bien Gatsby le magnifique qui triomphe mondialement. Le film d'ouverture du 66e Festival de Cannes a amassé 210 millions de $ dans le monde!

Cannes 2013 : Lettre à Jafar Panahi – jour 11

Posté par MpM, le 25 mai 2013

l'image manquante de Rithy PanhCher Jafar,

Tu étais le grand absent de ce festival 2013, et pourtant tu n'as pas été oublié. En recevant le grand prix Un Certain Regard pour son magnifique film L'image manquante, le cinéaste Rithy Panh te l'a dédié, dans un geste d'une élégance folle.

Si Asghar Farhadi reçoit lui aussi un prix pour le Passé, aura-t-il à son tour une pensée pour toi ? Jusqu'à présent, il n'a guère mentionné ton nom, mais avoue que ça aurait de la gueule en plein théâtre lumière, devant les médias du monde entier...

Ton autre compatriote Mohammad Rassoulof, qui a reçu le prix Fipresci pour Les manuscrits ne brûlent pas, a quant à lui rendu hommage à tous ceux qui ont pris le risque de travailler avec lui. En accord avec les membres de l'équipe restés en Iran, il n'a cité aucun nom. Toutefois, on a senti que cela lui pesait de récolter seul tous les honneurs pour un film qui, plus que tout autre, n'aurait pu se faire sans l'engagement, l'abnégation et la loyauté d'un groupe soudé de personnes prêtes à prendre tous les risques pour qu'il existe.

Cannes 2013 : Lettre à Jafar Panahi – jour 3

Posté par MpM, le 17 mai 2013

le passéCher Jafar,

Aujourd'hui, l'Iran est à l'honneur sur le tapis rouge. Le film de ton compatriote Asghar Farhadi, intitulé Le passé, est présenté en compétition officielle, avec montée des marches et honneurs de la presse. Il se déroule à Paris, avec des acteurs français (Bérénice Béjo, Tahar Rahim...) et un acteur iranien, Ali Mosaffa.

C'est une histoire familiale, très ténue, avec des secrets et des révélations. J'ai envie de dire : un film très francais, et même bourgeois. Hormis le fait que Berenice Bejo ne porte pas de foulard et a un amant, il pourrait presque plaire au gouvernement de ton pays. D'ailleurs, Asghar Farhadi a déclaré à la presse qu'il venait d'obtenir une autorisation de distribution. "L'histoire se déroule ailleurs qu'en Iran, donc il a été accepté", a-t-il expliqué.

Qu'en sera-t-il de l'autre film présenté en compétition aujourd'hui, A Touch of sin de Jia Zhang-ke ? Au premier regard, on se demande comment il pourrait passer la censure chinoise en s'attaquant à la corruption des élites, au mirage économique qui pressure tout le monde et à l'exaspération des individus, prêts à tout pour briser le cercle vicieux de la misère. Pas des thèmes très flatteurs pour le régime, tout ça...

Sur le Twitter chinois (Weibo), après avoir vu la bande annonce, les internautes ont exprimé leurs craintes de voir le film censuré, voire interdit... Mais Jia Zhang-ke assure que non. Il a même obtenu l'autorisation de son pays avant de venir à Cannes, et a été en partie financé par des capitaux chinois. Les temps changeraient-ils ?

"On entre maintenant dans une ère en Chine où on est soi-même son propre média. Il y a beaucoup de discussions sur ce qui se passe dans le pays par le biais du twitter chinois", affirme le cinéaste, qui semble y déceler une volonté de conciliation du régime. Selon lui, les spectateurs chinois pourront découvrir A touch of sin exactement dans la même version que les festivaliers cannois.

De quoi reprendre un peu espoir ?

Cannes 2013 : Qui est Sabrina Ouazani ?

Posté par vincy, le 17 mai 2013

Sabrina Ouazani25 ans. 10 ans de carrière. Et une montée des marches à Cannes avec l'équipe du film d'Asghar Farhadi, Le passé. Sabrina Ouazani n'a pas chômé ces dernières années. Repérée par Abdellatif Kechiche qui l'enrôle pour faire partie de L'Esquive (pour lequel elle est nommée dans la catégorie meilleur espoir féminin aux Césars), aux côtés de Sara Forestier, cette jeune et belle franco-algérienne essaie progressivement de sortir des rôles étiquetés "beurette de banlieue". Elle est, avec Leïla Bekhti et Hafsia Herzi, l'une des comédiennes les plus demandées dans cette "catégorie" dont elles veulent toutes, à juste titre, échapper.

Franche et émotive, Ouazani jouera pourtant souvent, au cinéma comme à la télévision, des Fadela, Radhija, Yamina, Assia, Farida et autres Rachida (dans Fauteuils d'orchestre, comédie "chorale" bling-bling des beaux quartiers). Mais c'est une fois de plus Kechiche qui la remet sur les bons rails avec La graine et le mulet en 2007. Christophe Honoré embraye en lui proposant un personnage lumineux pour Dans Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Elle continuera dans cette veine avec Adieu Gary, sélectionné à la Semaine de la Critique, face à Jean-Pierre Bacri.

Sabrina Ouazani vante le dialogue fluide et sans préjugés entre les cultures méditerranéennes. Française affirmée, algérienne par ses parents, fiers de sa réussite, la fracture n'est pas un problème. La blessure est ailleurs : dans la perte accidentelle et brutale de son fiancé. Un deuil dont elle ne s'est pas vraiment remise...

Alors elle bosse, comme pour compenser le vide, avec Jérôme Bonnell comme avec Jean-Loup Hubert. On la voit dans le succès Tout ce qui brille, elle est la femme dans un monde d'hommes dans Des hommes et des Dieux, primé de Cannes aux Césars, elle tourne pour le petit écran la série Les Vivants et les Morts, elle s'aventure dans La source des femmes, en compétition à Cannes... Sabrina Ouazani se fait sa place. Avec le carton de la comédie policière rafraîchissante De l'autre côté du périph', où elle incarne une flic pas commode se rebellant contre le racisme ordinaire, elle séduit un peu plus. Elle gagne même un prix Jutra (les Césars québécois) pour son second-rôle dans Inch'Allah, prix de la critique internationale à Berlin. Actuellement à l'affiche de Mohamed Dubois, comédie populaire avec Eric Judor, elle n'en finit pas d'intriguer les médias qui y voient une gloire montante du cinéma de demain.

De Farhadi à Kechiche, d'Honoré à Beauvois, elle ferait presque oublier qu'elle est drôle, et sait répliquer à des monstres du rire comme Omar Sy. Elle triomphe d'ailleurs sur scène avec la comédie romantique Amour sur place ou à emporter. Nous on veut bien l'emporter...

Marion Cotillard se sépare d’Asghar Farhadi qui la remplace par Bérénice Bejo

Posté par vincy, le 24 août 2012

berenice bejoLe prochain film d’Asghar Farhadi avait été annoncé au printemps. Le réalisateur d'Une séparation avait confirmé alors, au Festival de Cannes (voir actualité du 17 mai), ses deux têtes d'affiche : Marion Cotillard et Tahar Rahim.

A quelques semaines du tournage - qui démarre début octobre à Paris et en région parisienne - nous apprenons que Cotillard, pour des raisons d'emploi du temps incompatibles avec la production, se désiste. Elle est remplacée par Bérénice Bejo, Prix Romy Schneider, César de la meilleure actrice et nommée aux Oscars pour le meilleur second rôle féminin pour son interprétation dans The Artist. Si Bejo n'a pas la notoriété ni le glamour de Cotillard (égérie Dior), elle a l'avantage d'être reconnue des deux côtés de l'Atlantique. Cet été, pendant que Cotillard se faisait parodier sur sa façon de mourir dans The Dark Knight Rises, la franco-argentine BB donnait sa voix française à la princesse de Rebelle. Avec Populaire, qui sort le 28 novembre, et Au Bonheur des ogres, prévu pour 2013, elle a deux films potentiellement intéressants qui sont en boîte.

Cotillard, qui fait la promotion internationale du Audiard, De Rouille et d'os et qui sera à Toronto en début de mois prochain, vient de boucler deux tournages : un film de James Gray et Blood Ties, film américain de son compagnon Guillaume Canet. Hormis le Farhadi, elle n'avait aucun autre projet. La raison de planning qui a été invoquée semble du coup un peu caduque. Mais peu importe.

Pour Bejo, c'est un joli coup. Malgré son César et le succès de The Artist, elle traîne toujours l'image d'une jolie femme douée pour la comédie. Avec Farhadi, elle devrait trouver un rôle bien plus dense.

Tahar Rahim et Ali Mosaffa (réalisateur du récent Pele Akher/The Last Step, présenté à Karlovy Vary début juillet, avec Leila Hatami, la star d'Une séparation) sont toujours au générique. Le film a obtenu il y a quelques jours l'avance sur recettes. Produit par Memento Films, et toujours sans titre, ce projet devrait, logiquement, être à Cannes en 2013.

Asghar Farhadi (Une séparation) enrôle Marion Cotillard pour son prochain film

Posté par vincy, le 17 mai 2012

Un an après son Ours d'or à Berlin pour Une séparation (par ailleurs César et Oscar du meilleur film étranger), Asghar Farhadi vient tourner en France son prochain film. Produit par Mémento Films, qui distribue les oeuvres du cinéaste iranien depuis A propos d'Elly en 2009, il s'agira d'un "thriller social avec une intrigue aux multiples rebondissements". Marion Cotillard, actuellement à l'affiche dans le film de Jacques Audiard, De rouille et d'os, projeté en compétition à Cannes ce soir, en sera l'actrice principale. Dans Le Film Français, Farhadi explique que "l'histoire s'est imposée à moi avant même que je décide de tourner à Paris. C'est le film, l'histoire qu'il raconte, qui ont décidé du lieu de l'action." Le tournage est prévu cet automne, il se fera en français. le budget est évalué à 8 millions d'euros. la sortie est programmée pour le printemps 2013, autant dire qu'il devient un sérieux prétendant pour le 66e Festival de Cannes l'année prochaine.

Le cinéaste iranien sera à Cannes ce week-end, notamment pour "vendre" son film aux distributeurs du monde entier. Il recevra dimanche prochain des mains d'Androulla Vassiliou, Commissaire à l'Education, à la Culture, au Multilinguisme et à la Jeunesse, le premier prix Media de l'Union Européenne, doté d'une enveloppe de 60 000 euros, en vue d'aider le développement de son projet (voir notre actualité du 4 avril).

Memento Films prévoit également de sortir un coffret de 5 DVD en novembre, regroupant l'ensemble des films du réalisateurs.

Cannes 2012 : Asghar Farhadi et Memento Films recevront le 1er prix Media

Posté par vincy, le 4 avril 2012

La commissaire à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, Androulla Vassiliou, remettra le premier Prix MEDIA de l’Union européenne , qui succède au prix Nouveau Talent européen, au cinéaste Iranien Asghar Farhadi le dimanche 20 mai 2012 au Festival de Cannes.

Ours d'argent en 2009 avec A propos d’Elly et Ours d'or en 2011 avec Une Séparation (qui a aussi reçu le César du meilleur film étranger et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère), Ashghar Farhadi recevra son prix aux côtés de son producteur Alexandre Mallet-Guy (Memento Films Production).

Le Prix MEDIA de l’Union européenne est remirs pour leur nouveau projet qui sera tourné en France en langue française à l’automne prochain.

Mme Androulla Vassiliou a déclaré : « Je suis fière de récompenser aujourd’hui Monsieur Farhadi pour ce projet de film qui témoigne d’une forte identité culturelle et qui illustre l’ouverture de l'Europe de la culture que je défends au quotidien.  Après le succès mondial de son chef-d’œuvre «Une Séparation», il nous offre unnouveau projet aussi engagé qu’émouvant et surtout, empreint d’universalité».

Asghar Farhadi rappelle qu'«en ces temps où certains politiciens tentent de transformer le bel arc-en-ciel de la diversité culturelle dans le monde en un champ de divergences et de confrontations », il perçoit « cette distinction décernée au projet de son prochain film par MEDIA comme un signe très encourageant. »

Le nouveau Prix MEDIA récompense un scénariste et son producteur pour un projet de qualité et à fort potentiel européen parmi l’ensemble des candidats à l’aide au développent proposée par le programme MEDIA. Le communiqué explique que l'œuvre peut être une fiction, une animation ou un documentaire, mais doit être destinée à une sortie cinéma. Les frais de développement qui sont éligibles d'être soutenus par MEDIA incluent la préparation du scénario, la recherche et l'identification des acteurs principaux et du personnel, la préparation d'un plan de financement, des plans de marketing initiaux et la production d'un pilote.

Le lauréat est choisi par des experts indépendants, la Commission européenne et l'Agence exécutive pour l'éducation, l'audiovisuel et la culture (EACEA).

Berlin 2012 : « Nous savons que nos décisions peuvent affecter le sort d’un film »

Posté par MpM, le 9 février 2012

Alors que le festival s'ouvrait ce jeudi soir, le réalisateur britannique Mike Leigh s'est exprimé sur son rôle de juré (et président du jury) lors de cette 62e édition. Fidèle à sa réputation de cinéaste engagé, il a notamment rappelé qu'on "ne peut voir un film et le considérer sérieusement sans tenir compte de son contexte social et environnemental : c'est un tout".

Il a également souligné la responsabilité de tout jury : "Nous savons que nos décisions peuvent affecter le sort d'un film". L'un de ses co-jurés, l'Iranien Asghar Farhadi, en sait quelque chose, lui qui a vu son film Une séparation connaître un succès retentissant après son Ours d'Or en 2011.

On peut donc faire confiance au jury 2012 pour peser soigneusement ses décisions... "Les cinéastes savent que nous sommes de leur côté", a d'ailleurs assuré Mike Leigh. "Il s'agira d'une décision collective et qui sera prise avec sérieux."

Berlin 2012 : un jury bien équilibré autour du Président Mike Leigh

Posté par MpM, le 8 février 2012

C'est parti ! La 62e édition du Festival de Berlin s'ouvre jeudi, avec le film historique Les adieux à la reine du Français Benoit Jacquot. Dix huit films sont en lice pour l'Ours d'or, qui sera décerné par le jury mi-glamour, mi-intello, présidé par le cinéaste britannique Mike Leigh.

A ses côtés, on retrouvera Charlotte Gainsbourg, réputée pour son charme comme pour ses choix d'actrice exigeants, et Barbara Sukowa, actrice fétiche de Rainer Werner Fassbinder. Les deux femmes ont en commun un prix d'interprétation à Cannes : la première pour Antichrist en 2009, la seconde pour Rosa Luxemburg en 1986.

Elles seront fort bien accompagnées par l'acteur américain Jake Gyllenhaal (Brokeback mountain, Source code...), le cinéaste et photographe néerlandais Anton Corbijn (Control, the Americain), l'Iranien Asghar Farhadi, Ours d'or en 2011 avec Une séparation, François Ozon, habitué de Berlin (Gouttes d'eau sur pierre brûlante, Angel, Ricky...) et l'écrivain algérien Boualem Sansal (prix du premier roman en 1999 avec Le serment des barbares).

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Mike Leigh (Grande Bretagne)
Président

Anton Corbijn (Pays-Bas)
Asghar Farhadi (Iran)
Charlotte Gainsbourg (France)
Jake Gyllenhaal (USA)
François Ozon (France)
Boualem Sansal (Algérie)
Barbara Sukowa (Allemagne)

Berlin 2012 : 8 jurés et 10 films déjà connus

Posté par vincy, le 19 décembre 2011

Le jury du prochain Festival de Berlin est désormais bouclé. Autour de son président Mike Leigh, on retrouve les français Charlotte Gainsbourg et François Ozon (un chouchou de la berlinale), le flamand Anton Corbijn (Control, The American), l'iranien Asghar Farhadi (Une séparation, Ours d'or l'an dernier), l'américain Jake Gyllenhaal, l'algérien Boualem Sansal et l'allemande Barbara Sukowa. Belle affiche.

Par ailleurs, le 62e Festival International du Film de Berlin a révélé dix films sélectionnés.

3 en compétition - Captive (de Brillante Mendoza avec Isabelle Huppert), Dictado d'Antonio Chavarrías et Postcards from the Zoo d'Edwin (qui avait été présenté à L'Atelier de la Cinéfondation de Cannes).

2 hors compétition : Extremely Loud and Incredibly Close de Stephen Daldry avec Tom Hanks, Sandra Bullock et Max von Sydow, et The Flowers of War de Zhang Yimou avec Christian Bale.

5 dans la sélection Berlin Spécial : un documentaire de Werner Herzog (Death Row), Don: The King Is Back de Farhan Akhtar, Keyhol de Guy Maddin, La chispa de la vida d'Álex de La Iglesia avec Salma Hayek, et Marley, documentaire de Kevin Macdonald.