Cannes 2017 : Qui est Aurélia Petit ?

Posté par MpM, le 23 mai 2017

Aurélia Petit fait partie de ces comédiennes polyvalentes qui ont commencé avec le spectacle vivant avant de rejoindre le cinéma et la télévision. Elle passe ainsi une année à l'École du passage de Niels Arestrup (une école de théâtre dont le but est de transmettre et d’approcher le jeu d'une façon différente), avant de s'essayer au théâtre de rue, au cabaret et même au cirque.

On la voit sur scène dans des spectacles de Gérard Desarthe, Cie Sentimental Bourreau, Christophe Salengro, Jérôme Bel, Nicolas Bigards, Philippe Decouflé... Puis le petit et le grand écran l'appellent. Elle sera dans Le dernier chaperon rouge de Jan Kounen, Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch ou encore La nouvelle Eve de Catherine Corsini.

Elle apparaît également chez Michel Gondry (La science des rêves), Benoit Delépine et Gustave Kevern (Louise Michel), Jean-Michel Ribes (Musée haut, musée bas), René Féret (Comme une étoile dans la nuit)... Elle tourne beaucoup, souvent des seconds rôles, voire des personnages secondaires qu'elle parvient à camper en une scène, une réplique, un regard.

On se souvient d'elle en caissière de station service attachante dans Tournée de Mathieu Amalric (2010), en riche parisienne snob dans Le Beau monde de Julie Lopes-Curval, mais aussi en juge dans L'enquête de Vincent Garencq, et en mère dépassée par la violence des sentiments qui unissent ses enfants dans Marguerite et Julien de Valérie Donzelli. Sans oublier son rôle inoubliable de mannequin dans la parodie de Télé-achat de Groland !

En 2016, Aurélia Petit figurait au casting de Personnal shopper d'Olivier Assayas, présenté en compétition. Cette année, elle est de retour sur la Croisette pour Les enfants partent à l'aube, un court métrage prometteur signé Manon Coubia, dont elle tient le rôle principal. L'occasion de confirmer la puissance de son jeu tout en nuances et en subtilité, ainsi que sa présence indéniable, presque magnétique. Et donc indispensable.