3 raisons d’aller voir « Une femme heureuse »

Posté par kristofy, le 25 avril 2018

Le pitch: Lui, le mari : « On a de la chance, c’est rare, tout le monde n’a pas ça »
Dans la tranquille banlieue de Londres et une maison confortable c'est un matin comme tant d'autres. Mark veut étreindre sa femme Tara avant de se préparer à aller au travail, il leur faut préparer le petit-déjeuner de leurs deux jeunes enfants qu'elle doit amener à l'école, puis il faut qu'elle fasse des courses... Pourtant Tara songeuse regarde souvent par la fenêtre. On voit dans ses yeux que ce n'est pas le bonheur, que cette vie calme et rangée lui pèse, qu'elle voudrait voir d'autres gens ou d'autres endroits...
Elle, l'épouse : « Je ne suis pas heureuse, j’ai besoin de changement »

Gemma Arterton, une actrice qu'on aime : Elle revient sur grand écran avec cette Femme heureuse. Elle est presque constamment à l'image tout le long du film. Impossible de la rater tant le cinéaste abuse d'elle avec de multiples gros plans. L'année passée illustrait déjà combien Gemma aimait les univers très variés : Orpheline de Arnaud des Pallières, The last girl - celle qui a tous les dons avec des infectés zombies, et l'irrésistible Their Finest de Lone Scherfig (malheureusement inédit en salles). Gemma Arterton est l'une des actrices britanniques de ces dernières années pas assez reconnue (qui n'a pas encore vu La Disparition d'Alice Creed ?), et on l'a adoptée bien volontiers en France (elle a d'ailleurs tourné pour Marjane Satrapi, Anne Fontaine, Radu Mihaileanu). Malgré des rôles importants dans ces différents films il lui manquait (et à nous aussi), un film qui repose entièrement sur ses épaules. C'est le cas ici avec ses regards parfois au bord des larmes. Dans Une femme heureuse Gemma est de tous les plans et s'impose comme une actrice de premier plan.

Gemma Arterton, son personnage de Tara : Dans cette histoire, elle s'appelle Tara une nouvelle fois. Elle s'appelait déjà Tara dans Orpheline, où il y avait déjà Jalil Lespert, qu'elle retrouve encore ici. Elle s'appelait aussi (presque pareil) Tamara dans le Tamara Drewe de Stephen Frears, une adaptation d'un roman graphique de l'auteure de Gemma Bovery, adapté au cinéma, avec toujours Arterton dans le rôle d'une certaine... Gemma (vous suivez?). Dans Tamara Drewe, elle rencontrait Dominic Cooper, musicien amoureux (éconduit) qui, dans Une femme heureuse interprète son mari. Ce curieux cercle de correspondances est aussi un cheminement personnel pour l'actrice. Une femme heureuse, dont elle est aussi co-productrice, a été tourné près de Gravesend, là où Gemma a grandi. Durant le film elle va fuir (The escape est le titre original) vers Paris : la France est devenue une seconde maison dans sa vraie vie. Dans ce nouveau film, où donc elle est une Tara qui s'interroge sur sa vie de famille, la comédienne a dû chercher et improviser certaines séquences. D'où cette sensation de voir Gemma naturelle.

Gemma Arterton, la Femme : Le titre Une femme heureuse apparait d'emblée comme une contradiction avec l'expression de son visage sur l'affiche. Pourtant dès le début on la découvre femme d'un beau mari au travail rémunérateur et aussi la mère de deux beaux enfants dans une belle maison : un couple et une famille, à priori la belle vie. Ces deux rôles de épouse et maman qui sont idéalisés par la société comme un but ne semble donc pas la rendre heureuse... Cette situation est celle d'une cellule familiale, et donc en quelque sorte d'une cellule. Elle se sent plutôt prisonnière de cette vie et aspire à redécouvrir sa vie à elle, en tant que femme. Quitter mari et enfants, est-ce envisageable ? Ce genre de questionnement est récurrent ces derniers temps sur nos écrans; par exemple avec Emmanuelle Devos dans La vie domestique, avec Catherine Deneuve dans Elle s'en va, avec Karin Viard dans Lulu femme nue, et bientôt à Cannes avec Marion Cotillard dans Gueule d'ange : des succès en salles qui saluent aussi des performances d'actrices.

C'est le moment de (re)découvrir Gemma Arterton (et de revoir ses anciens films).

3 bonnes raisons de craquer pour Stratton

Posté par wyzman, le 5 avril 2017

Disponible en VàD dès aujourd'hui et en DVD/Blu-Ray le 3 mai, Stratton est l'un de ses nombreux films dont on ne parlera pas assez mais qui vaut tout de même le détour. Afin de rendre justice à Simon West, le réalisateur, voici 3 bonnes raisons de craquer pour son neuvième long-métrage.

C'est un bon film de série B

Alors que l'on ne parlera aujourd'hui que de Power Rangers, A bras ouverts, Les Schtroumpfs et le village perdu (et avec un peu de chance, Les Mauvaises herbes), Stratton s'offre une sortie en VàD qu'il mérite parfaitement. Centré sur les péripéties de John, un agent des forces spéciales britanniques, Stratton représente tout ce que l'on aime dans les films de série B. Pas de grosse star, pas de gros moyens, pas de grosse promo. Mais cela fonctionne. Car loin d'être le film de l'année, Stratton fait le boulot et s'avère être un bon divertissement pour tous les amateurs de films de lutte anti-terroriste sans prise de tête. Les ressorts scénaristiques sont certes usés, mais peu importe. Simon West s'en sort quand même très bien. Après l'affreux Joker, il parviendrait presque à nous réconcilier avec son cinéma lourdingue - en attendant son prochain blockbuster ?

Le casting vaut le coup d’œil

Qu'on se le dise, les acteurs de Stratton seront difficilement nommés aux prochains Oscars. Eh oui, composé de visages familiers, le casting de Stratton regorge d'acteurs souvent secondaires dans d'autres plus grosses productions. Rôle-titre, Dominic Cooper est passé par Need For Speed et Dracula Untold avant d'atterrir dans Warcraft : Le Commencement l'an dernier. Star de Teen Wolf, Tyler Hoechlin a fait un petit tour par Supergirl avant d'être coupé au montage de Cinquante nuances plus sombres. Connu pour son rôle de Drago Malefoy dans la saga Harry Potter, Tom Felton joue actuellement les seconds couteaux dans la saison 3 de The Flash. Star de Humans, Gemma Chan était récemment à l'affiche des Animaux fantastiques. Enfin, après des apparitions dans 90210 : Beverly Hills : Nouvelle génération et Ma Vie avec Liberace, le visage d'Austin Stowell est venu marquer le Whiplash de Damien Chazelle et le Pont des espions de Steven Spielberg.

Aucune suite n'est requise

A un moment où même les pires films sont envisagés sur le long terme (on ne citera personne, rassurez-vous), cela fait toujours plaisir de voir un film d'action tel que Stratton qui se suffit à lui seul. Largué par sa copine au début du film, John finit par retrouver quelqu'un qui lui plaît vraiment après. Lorsqu'un membre de l'équipe s'en va, un remplaçant entre en scène. Les méchants sont appréhendés. Bref, Stratton nous épargne le sentiment de frustration inhérent aux sagas et se regarde avec un certain plaisir. Plus encore, le film n'a pas pour vocation de faire naître en nous l'envie d'une suite tout en restant agréable. Et c'est désormais si rare dans les "grosses" productions anglo-saxonnes que cela méritait d'être signalé.

Casting chic pour My Week with Marilyn

Posté par vincy, le 10 octobre 2010

Marilyn est partout en librairie mais elle est aussi de retour au cinéma.
Et l'histoire fascine déjà : le tournage du film Le Prince et la danseuse (1957) avec Marilyn Monroe et Sir Laurence Olivier. Le réalisateur Simon Curtis va adapter le journal de Colin Clark, qui assistait Marilyn sur le tournage.
Pour incarner la star la plus légendaire du cinéma dans My week with Marilyn, les producteurs ont choisi Michelle Williams. Le casting s'est complété cette semaine à quelques jours du premier clap. On retrouvera ainsi Kenneth Branagh dans le rôle de son "Dieu", Sir Laurence Olivier, Julia Ormond dans celui de sa femme, l'actrice Vivien Leigh (Autant en emporte le vent) et Dougray Scott dans celui du mari de Marilyn, l'écrivain Arthur Miller.
Colin Clark sera interprété par Eddie Redmayne. Judi Dench, Derek Jacobi et le beau Dominic Cooper complètent l'ensemble. Ajoutons une "moldu" d'Harry Potter, avec la présence d'Emma Watson.
Le film est financé par les producteurs de Shakespeare in Love.