« Bates Motel »: Rihanna reprend le rôle de Janet Leigh dans « Psychose »

Posté par vincy, le 23 juillet 2016

Rihanna sera Marion Crane, le personnage incarné par Janet Leigh dans Psychose, le film d'Alfred Hitchcock.dans la cinquième et dernière saisons de Bates Motel.

C'est l'une des grosse "news" survenue au Comic Con. Fan de la série, la chanteuse-actrice a été contactée par les producteurs et, selon Variety, elle a accepté le défi. Dans le film d'Hitchcock, Marion Crane atterrit par hasard au motel, après une longue route. Elle y prend une douche pour se relaxer et cela finit en bain de sang. La scène est l'une des plus mémorables du 7e art (notamment parce que le cinéaste avait su contourner la censure en ne montrant pas grand chose de la réelle nudité de sa star et en ayant été très habile au montage pour simuler les coups de poignard, le tout accompagné d'une musique stridente horrifique).

Pour la série, il était essentiel que Marion Crane apparaisse dans la saison finale et il fallait que l'actrice soit emblématique.

Par ailleurs Vera Farmiga a été confirmée pour cette saison, alors que son personnage, Norman, avait était tué. Elle continuera de hanter Freddie Highmore (Norman Bates). Au Comic-Con, les producteurs ont déjà annoncé que la fin de la série ne serait pas la même que celle du film.

Rihanna est également attendue sur grand écran avec Valérian et la Cité des Mille Planètes, de Luc Besson, prévu dans un an dans les salles.

Astro Boy : le petit robot grandit avec la taille de l’écran

Posté par kristofy, le 8 décembre 2009

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"- J'ai essayé de trouver ma place dans le monde."

L’histoire : Un petit garçon comme les autres va devenir différent : il découvre qu'il peut voler et qu’il possède d’autres pouvoirs, qu'il est un robot créé par un scientifique qui voulait se consoler de son fils disparu. Le monde d'Astro Boy est celui de Metro City : un îlot futuriste en hauteur par rapport au reste du monde, une gigantesque ville moderne et robotisée. Les humains se font aider d’une multitude de robots dans la vie quotidienne. Mais Astro Boy n'est pas un robot comme les autres : il fonctionne avec le seul et très précieux échantillon de pure énergie bleueque convoite un politicien prêt à tout pour s’en emparer à des fins militaires. Astro Boy va alors trouver un refuge dans le monde de la surface d’en dessous. Il fait la connaissance d’autres robots au rebut qui eux veulent s’affranchir de l’esclavage des humains et devient, simultanément, ami avec une bande de gamins qui le prennent pour un petit garçon normal. Son dilemme ne fait que commencer...

Notre avis :  Astro Boy est un film d’animation du studio Imagi qui se voudrait dans la lignée des dessins-animés livrés par les studios Pixar ou Dreamworks. Pour la version internationale c’est un casting prestigieux qui a été réunit pour faire le doublage des voix, on y entend le jeune Freddie Highmore (déjà Arthur chez les Minimoys de Luc Besson) entouré de Nicolas Cage, Charlize Theron, Bill Nighty, Kristen Bell et Eugene Levy. On y trouve son lot de bons sentiments (se découvrir des amis, avouer un secret, sauver le monde), une petite dose d’humour (à chaque fois apportée par des robots d’ailleurs, pas par les humains) et de nombreuses scènes spectaculaires (poursuites dans les airs, combats de robots). Alors qu’est ce qui distingue Astro Boy  d’un autre film d’animation ? Et bien c’est le personnage d'Astro Boy, particulièrement bien réussi avec sa bouille irrésistible et son conflit intérieur qui le rend si attachant.

Cette nouvelle version animée, modeste et sans esbrouffe, parvient à faire vivre sur grand écran le célèbre personnage du manga sans  trop le trahir. Il faut rappeler qu'Astro Boy est d’abord un héros japonais dessiné par Osamu Tezuka, qui a donné ses lettres de noblesse au manga comme art littéraire. Astro Boy  le petit robot est publié au début des années 50 et dès 1963 il est déjà adapté en série animé pour la télévision avant de faire ses premiers pas (discrets) au cinéma. Ce nouveau film respecte plutôt bien la genèse d'Astro (un robot à l’image d’un fils mort accidentellement, qui sera ensuite rejeté par son père) mais il met de côté son mentor et ses amis pour développer une aventure un peu différente.

Ce Pinocchio des temps modernes  est destiné aux publics les plus jeunes, mêlant sans trop de maladresse le distrayant et l'intelligent.