Brad Pitt se perd chez James Gray

Posté par vincy, le 16 juin 2010

Pour son prochain film, The Lost City of Z, James Gray a enrôlé Brad Pitt, qui co-produira le projet. La cité perdue de Z : une expédition légendaire au coeur de l'Amazonie est un roman de David Grann, publié en France en mars chez Robert Laffont. On doit aussi à Grann un livre sur le mythomane Frédéric Bourdin, personnage porté à l'écran par Jean-Paul Salomé dans Le Caméléon (en salles le 23 juin).

Lost City of Z est l'histoire Percy Harrison Fawcett, le dernier explorateur victorien qui inspira le personnage d'Indiana Jones, disparu mystérieusement en 1925. Il avait envoyé un message faisant part d'une découverte au fond de la forêt amazonienne, d'une cité étrangement baptisée "Z", alors qu'il cherchait la ville de l'Atlantide.

Le tournage est prévu pour la fin de l'année. Pitt doit tourner Moneyball d'ici là et assurer la promotion de The Tree of Life, le film très attendu de Terrence Malick.

Cannes 2010 : Canet et Gray vont refaire ensemble Les liens du sang

Posté par vincy, le 14 mai 2010

les petits mouchoirs cannes guillaume canetLes liens du sang, polar français de Jacques Maillot (2008), va être transposé à Philadelphie avec Guillaume Canet (qui en était déjà l'un des acteurs principaux) et James Gray. Un lien inusité. Pour Canet, il s'agira de son premier film en anglais à titre de réalisateur. Le scénario, pas tout à fait terminé, a été écrit par les deux cinéastes et s'intitule provisoirement Rivals. Comme l'original, il se déroulera dans les années 70. Guillaume Canet aurait accepté de jouer un petit rôle. Le casting n'est de toute façon pas achevé. Même si Hollywood parie sur la présence de la compagne de Canet, Marion Cotillard.

Cependant, selon les producteurs, ce n'est pas vraiment un remake. L'histoire différerait, ainsi que le contexte. Le film de Maillot n'aurait servi que de matériau de base.

Photo (c) Vincy Thomas : à Cannes, l'affiche internationale du prochain film de Canet, Les petits mouchoirs

Les mots de Cannes : le juré par James Gray

Posté par MpM, le 14 mai 2009

"J'ai d'abord été terrifié car je n'aime pas beaucoup juger le travail des autres. Mais j'ai accepté pour des raisons égoïstes : la dernière fois que j'ai regardé autant de films en dix jours, je devais avoir 19 ans... Le jugement, je le ferai passer au second plan, désolé !"

- Lors de la conférence de presse inaugurale du jury, le réalisateur américain James Gray a expliqué ce qu'il avait ressenti à l'idée de devenir membre du jury cannois.

Cannes : la crise impactera sur les films à risque

Posté par vincy, le 9 mai 2009

Gilles Jacob le disait lors de la conférence de presse du 23 avril : "Nous avons constaté une légère érosion du côté des professionnels du monde entier qui viendraient un peu moins nombreux et un peu moins longtemps". Les studios Américains seront donc là. Les équipes seront moins pléthoriques, mais, malgré la crise économique et les restrictions de budgets, ils viendront sur la Croisette. "Les projections sont pleines, les stands sont pleins", a assuré le Président du Festival.

De Pixar à Tarantino, de Woodstock au casting du Gilliam, de Coppola à la Quinzaine à Raimi en séances spéciales, Cannes n'a quand même pas oublié l'ami américain, même si, cette année, cela manque d'un blockbuster décervelé. Jérôme Paillard, le "boss" du Marché du film, a ainsi déclaré il y a quelques temps à l'AFP : "beaucoup d'acheteurs viennent, les gens seront au rendez-vous, mais pas forcément avec des moyens financiers très importants".

La crise financière impacte sur les trésoreries des producteurs, mais surtout le cinéma voit ses recettes globales diminuer avec un marché vidéo en berne, des chaînes de télévision préférant les séries au cinéma, un public sollicité par d'autres loisirs. Le marché proposera cette année 3 200 films venus de 97 pays.Mais aux Etats-Unis, la question se pose sur les films art et essai. De tous les films acquis l'an dernier sur la Croisette, seulement deux ont dépassé les 3 millions de $ aux Box office : Entre les murs (qui devrait finir autour de 4 millions de $) et Synecdoche, New York. Même Two Lovers, malgré ses stars et son cinéaste américain, n'est pas parvenu à franchir cette barre désormais symbolique pour les films à petits budgets ou étrangers, alors que le précédent film de James Gray, La nuit nous appartient, avait assuré 28 millions de $ au box office.

Malgré leur beau palmarès, Valse avec Bashir (2,3 millions de $) et Gomorra (1,5 millions de $) ont à peine remboursé leurs droits de distribution.

C'est donc toute la stratégie de diffusion qui est à revoir ppur ce type de films. La Video-On-Demand semble une piste à privilégier pour des oeuvres pointues. De nombreux acheteurs ne savent en effet pas "vendre" au public américain des fictions aussi exigeantes. L'an dernier, quelques filiales spécialisées dans les films art et essai étaient reparties sans rien avoir acquis.

Pourtant, c'est aussi à Cannes que des hits récents comme Tigre et Dragon, La vie est belle, Le labyrinthe de Pan, Volver ou Carnets de voyages furent découverts et achetés. Tous ont dépassé les 10 millions de $ au B.O nord-américain.

Mais cette année, avec une Compétition très "arty", comme ils disent, les négociations seront serrées, et seuls les films les plus "grand publics" intéresseront des studios qui pensent moins aux Oscars et plus aux dollars.

Cannes : les jurys

Posté par MpM, le 23 avril 2009

huppert_blog.jpgJury des longs métrages, sous la présidence de : Isabelle Huppert (actrice française)

James Gray (réalisateur américain)

Nuri Bilge Ceylan (réalisateur turc)

Shu Qi (actrice taïwanaise)

Robin Wright Penn (actrice américaine)

Asia Argento (actrice et réalisatrice italienne)

Hanif Kureishi  (scénariste et écrivain britannique)

Lee Chang-dong (ancien ministre, réalisateur et écrivain sud-coréen)

Jury des courts métrages et de la Cinéfondation, sous la présidence de : John Boorman (réalisateur et écrivain britannique) 

Bertrand Bonello (réalisateur français)

Ferid Boughedir (réalisateur tunisien)

Leonor Silveira (actrice portugaise)

Zhang Ziyi (actrice chinoise)

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Cannes-fest.com, le site du festival par Ecran noir

Le prix de la loyauté: deux stars, sinon rien

Posté par geoffroy, le 1 décembre 2008

prideandglory.jpg"- 40 ans à voir mes gars crever. Il faut garder la rage en soi et oublier le reste"

Synopsis : Dans la famille Tierney, on est policier de père en fils. Pour ce clan, le code sacré des flics qui consiste à protéger les siens est bien plus qu'un code d'honneur, c'est un code familial. Pourtant, lorsque le scandale se fait plus fort que la loi du silence, chacun va devoir choisir son camp...

Notre avis: Réunir Edward Norton et Colin Farrell dans une sombre affaire de flics sur fond de meurtres, de querelles de famille, de code d’honneur et de fraternité à l’épreuve avait de quoi séduire tous ceux qui ont encore en mémoire l’opus crépusculaire de James Gray, La Nuit nous appartient. Car si la filiation est évidente d’un bout à l’autre du film, l’inefficacité dramatique des situations proposées en prend le parfait contre-pied. Les divers rebondissements, trop factuels dans leur traitement évènementiel, brouillent les pistes et peinent à susciter l’attention autour de cet imbroglio familial à la limite de la mauvaise caricature. En effet, quel que soit la façon dont on prend le film, celui-ci fonctionne presque toujours sur l’opposition classique et éculée du bon flic respectueux du code d’honneur (Edward Norton) et du mauvais flic embarqué dans la spirale sans fin de la corruption (Colin Farrell). Malgré le sérieux du cinéaste Gavin O’Connor, Le Prix de la loyauté ne peut éviter le piège de la boursouflure morale improductive en termes d’enjeux.   

Le pire des scénarii prend place au bout de quelques minutes et scelle définitivement l’orientation d’un long-métrage à la sociologie de cuisine dont le manichéisme primaire décrédibilise des individualités à la fois torturés (Colin Farrell), en proie aux doutes (Edward Norton) ou aux remords (Noah Emmerich). L’idée de monter les fils les uns contre les autres via une enquête policière courue d’avance extériorise l’impact psychologique d’une telle affaire sur la cellule familiale. Le film perd en route sa raison d’être pour devenir lisse, trop peu immersif et d’un banal affligeant. Et c’est sans doute là où le film achoppe le plus, dans son incapacité à créer un personnage tampon à même de décloisonner ces figures archétypales propre au polar. Francis Tierney Jr, le fils aîné, aurait dû servir d’encrage symbolique à une historie complexe où les pressions d’un job difficile voilent le discernement et battent en brèche l’éthique de ces flics de terrain. Pour cela, le réalisateur devait humaniser (quitte à en faire un poil de trop) la parole de ces policiers désabusés au bord de la rupture. Hélas le chemin emprunté par Gavin O’Connor est tout autre et s’articule autour d’un chassé croisé inutile entre deux stars fatiguées avant l’heure.

L’enquête, a priori secondaire, se transforme petit à petit en un prétexte scénaristique légitimant la rivalité morale sous-jacente des deux figures (les seules possibles?) du flic américain. Le subterfuge atteint son paroxysme grotesque dans un final d’une pauvreté dramatique consternante. A bien y réfléchir, le cinéaste Gavin O’Connor aurait sans doute été plus inspiré en attaquant de front les vrais maux d’un corps de métier en souffrance au lieu de s'embarquer dans une énième "guéguerre" d'égos mal ficelée.

Cannes : Qui est Vinessa Shaw?

Posté par vincy, le 20 mai 2008

vinessashaw.jpg

Elle a des faux airs d'Hilary Swank quand elle sourit et un prénom où il ne faut pas oublier que le "a" n'existe pas. Vinessa Shaw est l'autre femme du film de James Gray, Two Lovers. Comme pour le Woody Allen de cette année, la star est blonde, l'inconnue qui nous séduit est brune.

James Gray a repéré Vinessa en regardant le sous-estimé 3 heures 10 pour Yuma. Il l' a immédiatement choisie pour être Sandra, la femme "maternelle" qui draguera Joaquin Phoenix. Elle n'est plus tout à fait une inconnue. Depuis dix ans, cette femme de 32 ans n'arrête plus de tourner. Elle fut une jolie pute dans un Stanley Kubrick (Eyes Wide Shut), l'ex petite-amie de Josh Hartnett dans le raté 40 Days and 40 Night, dans le casting de Melinda and Melinda, un Woody Allen mineur. Depuis deux ans, elle est plutôt en tête d'affiche qu'en seconds rôles : des drames (Badland, Garden party) ou des films d'horreur (La colline a des yeux). Personnellement, elle n'a jamais vu le film, détestant les films d'horreur.

Elle a juste une facheuse manie quand elle parle : elle entrecoupe ses phrases de "You know", continuellement...

Cannes : les rumeurs vont bon train

Posté par vincy, le 17 mai 2008

Que n’aura-t-on pas entendu sur les soi disants couacs du festival. Retards à l’allumage avec une conférence de presse retardée, un jury et une compétition incomplets à deux semaines de l’ouverture, etc...
Il va falloir s’y faire. Cannes était le seul festival majeur à annoncer son programme en une seule fois. Ce ne sera peut-être plus le cas. En ne voulant que des avant-premières mondiales et en se méfiant du piratage, Thierry Frémeaux, le délégué général du Festival, verra de plus en plus de films non mixés, et choisira ses sélectionnés de plus en plus à la dernière minute. Les films de Gray et Eastwood sont ainsi arrivés dans la semaine précédant la conférence de presse. Le Soderbergh n’était pas encore achevé tout à fait. Est-ce pour cela que le Gray comme le Soderbergh sont projetés simultanément pour la presse comme pour le jury ? Pour une fois que ce n’est Kar-wai qui est en retard… Le problème ne se pose réellement que pour les mensuels de cinéma. Tous les autres médias son habitués à la réactivité et n’ont pas besoin de délais de bouclages importants.

Indiana Jones 4 avait été annoncé en ouverture par un journal habituellement bien informé. Thierry Frémeaux étant l’un des rares à avoir vu le film a pourtant démenti très rapidement l’information. Logique : la Paramount refusait d’aller au casse-pipe à la manière d’un Da Vinci Code. On le sait : le film d’ouverture est régulièrement incendié. Même un film comme Blindness cette année ou My Bluebrry Nights l’an dernier, pourtant signés de cinéastes respectés par les festivaliers, ont subi des notes un peu trop sévères…
Enfin, Charlize Theron avait été pressentie pour le jury. On l’a remplacée par Jeanne Balibar, comédienne française peu connue. Peu importe notre opinion sur le sujet, en choisissant une actrice comme Balibar, le jury avait une tonalité intellectuelle et politique. Avec Theron, on aurait eu le glamour. Cette année Cannes se veut sérieux. Cela déplaît peut-être à ceux dont le mot cinéma ne signifie que « montée des marches ».

Cannes : 22 v’la les films!

Posté par vincy, le 30 avril 2008

Ils seront 22. En plus du troisième film français, la compétition officielle s'est ajoutée deux morceaux de choix.

Blindness, du Brésilien Fernando Meirelles, fera l'ouverture du festival. Julianne Moore, Mark Ruffalo, Danny Glover et Gael García Bernal, grand habitué, montront les marches le 14 mai.

Two Lovers, le dernier long métrage "surprise" de l'Américain James Gray, déjà présent l'an passé en compétition avec We Own the Night, sera lui aussi en lice pour la Palme d'or. Joachim Phoenix et Gwyneth Paltrow, dont c'est le grand retour après Iron Man en seront les principaux protagonistes.

Enfin, le troisième film français en compétition sera Entre les murs, de Laurent Cantet, avec François Begaudeau. Il s'agit, à l'origine, d'un essai sur le milieu scolaire écrit par François Bégaudeau.