L’instant Glam’: Autant emporte le vent, les cheveux et les robes…

Posté par cynthia, le 20 mai 2015

Et le huitième jour, Dieu créa le vent... Malgré une brochette de stars hétéroclites, la véritable vedette de cette journée fut Eole. C'est toujours mieux que la pluie... que l'on attend demain à Cannes (oui je peux aussi faire Miss Meteo).

"Alors,je vais souffler, souffler, et votre maison s'envolera!"

Là où le vent nous aurait décoiffé, déshabillé et saboté notre travail de préparation, les stars, elles, supportent tout. C'est ça d'être une star, rien ne vous décoiffe. La laque du coiffeur est plus résistante. Là où nous partons en Audrey Hepburn en soirée pour rentrer en Miley Cyrus, les stars partent classe et reviennent classe. Sauf peut-être Xavier D. vers 4 heures du matin. Le vent est-il clément avec nos célébrités? Mais comment font-elles?

Kendall Jenner, la mannequin in du moment après Cara Delvingne, a utilisé les attaques climatiques à son avantage, en jouant de sa traîne tsigane. En belle Esmeralda, Kendall a montré à la croisette que le vent, c'est sexy. Pas autant qu'une bouche de métro avec Marilyn au dessus, mais quand même. Nous avons essayé la même chose... mais nous nous sommes plus rapprochés de l'affaire de la culotte de Sophie Marceau plutôt que du glamour. Nous n'étions pas les seules puisque l'actrice Nikki Reed (Thirteen, Twilight) a dû faire à appel à son mari, l'irrésistible Ian Somerhalder (Vampire Diaries) pour dompter sa traîne rebelle. Alors, oui, pour information, puisqu'Ecran Noir ne parle jamais de ces choses là (mes patrons sont même assez incultes en people), Ian est marié depuis quelques mois et commence à provoquer des dépressions nerveuses outre-Atlantique. Ce qui a bien commencé aussi, c'est le décollage de la traîne meringue du mannequin/actrice Aishwarya Rai. De loin nous aurions cru voir une pièce montée secouée.

L'amour rend aveugle... Cannes rend la vue

Secoué, c'est le cas de nos yeux à la vue des robes de Rossy De Palma, du mannequin Anja Rubik et de l'actrice Géraldine Nakache. La première a choisi de porter une robe dorée façon aluminium disco, il s'agit d'un meurtre pour nos rétines... et avec préméditation.  La seconde nous a fait le remake de la veuve noire avec une robe mi-tissu mi-toile: d'ailleurs Spiderman nous a envoyé un mail, il veut récupérer sa semence. Enfin le troisième défiait les lois de la gravité avec un décolleté qui laissait croire que sa poitrine préparait la grande évasion.

Notons aussi la montée des marches de Mountains May Depart avec les deux actrices chinoises en blanc (avec une variante: l'une révélait un peu de chair entre les seins, l'autre se plaquait derrière un gros collier) et les deux acteurs en smoking classique. Le jeune comédien Zijang Dong portait un costume plus brillant mais surtout avait oublié que l'on met son gros téléphone dans sa veste et pas dans la poche gauche de son pantalon, ce qui a pour effet de détruire la silhouette de l'entre-jambe.

Avec tout ça, on avait soif sur la croisette!! Oh une serveuse sur le tapis "mademoiselle, mademoiselle"... oh zut non ce n'est que la tenue de Cécile De France, qui a dû confondre Cannes avec Le Fouquet's. Même problème pour Jane Fonda qui a confondu Cannes et Halloween dans une robe noire et fushia à la limite du film Hocus Pocus. Mais nous lui pardonnons, après tout il s'agit de Jane Fonda.

Bon il n'y a pas eu que des bourdes sur le tapis rouge. Sophie Marceau a été radieuse en seconde partie de soirée dans une robe fendue au milieu. La belle a d'ailleurs monté les marches une main entre les jambes... nous n'allons pas voir sa culotte tous les soirs tout de même. Rachel Weisz, en bleu canard scintillant, venue présenter Youth cette fois-ci, laisse un agréable souvenir à la Croisette de par sa prestance aux bras de Monsieur Michael Caine, tout comme Doutzen Kroes qui en a encore fait baver avec cette robe à anneaux de rideaux qui révélait une poitrine sur les côtés.

Espérons pour demain que la pluie s'ajoute à la fête...histoire de rire un peu!

Cannes 2015: Jane Fonda, la productrice de Zero Dark Thirty et Olivia de Havilland à l’honneur

Posté par cynthia, le 19 mai 2015

Jane Fonda, Megan Ellison et Olivia de Havilland ont été mises à l’honneur lors du Dîner de la Présidence du Festival de Cannes, co-organisé avec Kering.

À l'occasion de la première édition du programme Women in Motion destiné à mettre en valeur et célébrer la contribution des femmes au 7ème art, Kering et le Festival de Cannes ont célébré l’engagement et la carrière exceptionnelle de l’actrice américaine, productrice et philanthrope Jane Fonda, primée deux fois aux Oscars en tant que meilleure actrice pour Klute et Le Retour. Elle a aussi été nommée pour On achève bien les chevaux, Julia, Le syndrome chinois, La Maison du lac et Le lendemain du crime.

La jeune productrice Megan Ellison (Annapurna Pictures) a également été récompensée lors de cette soirée. Pierre Lescure, Président du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, Délégué général du Festival de Cannes et François-Henri Pinault, Président-Directeur général du groupe Kering, ont remis leurs prix respectifs aux deux lauréates de la soirée. Megan Ellison a notamment produit quelques films présentés à cannes comme Des hommes sans loi, Cogan: Killing them softly et Foxcatcher, mais aussi True Grit, Zero Dark Thirty, The Grandmaster, Spring Breakers, Her, American Bluff et le prochain Terminator Genesys.

Enfin, la comédienne Olivia de Havilland, 98 ans aujourd'hui et résidant à Paris, a été la troisième femme récompensée, malgré son absence. Eternelle Melanie dans Autant en emporte le vent, la comédienne a été deux fois oscarisée et a arrêté sa carrière en 1988.

Claudia Cardinale, Salma Hayek Pinault, Isabelle Huppert, Sophie Marceau, Julie Gayet, ou encore Charlotte Le Bon, Golshifteh Farahani et même Benicio del Toro, John Turturro et Jake Gyllenhaal, ont participé à la cérémonie.

Ce dîner fut l’occasion de célébrer la contribution des femmes au cinéma et de marquer le lancement de l’initiative Women in Motion au Festival de Cannes. A compter de 2016, le programme comprendra deux prix Women in Motion : le premier récompensera une contribution significative à la cause des femmes au cinéma et le second, une jeune cinéaste talentueuse, afin d’aider les jeunes talents féminins à obtenir davantage de visibilité et de reconnaissance au sein du monde du cinéma.

L’instant Glam’: des mâles et (encore) des traînes

Posté par cynthia, le 16 mai 2015

Parmi les mannequins qui lancent des regards de feu et abhorre des bouches en cul-de-poule, il y a des stars quatre étoiles qui se bousculent sur le tapis rouge du 68e festival de Cannes. Un petit retour s'impose sur cette quatrième journée.

Des mâles, des vrais

Il y en a eu des hommes sur la Croisette aujourd'hui. Et ce n'est pas pour nous déplaire. Nous commençons avec Matthias Schoenaerts, venu présenté Maryland d'Alice Winocour. Une grosse voix bien rauque, un costume qui laisse entrevoir ses muscles saillants, une barbe de quelques jours, Matthias a fait pleurer nos organes génitaux. Très disponible pour les journalistes, le Belge de 37 ans a révélé qu'il quitte la Croisette lundi. Bien, il nous reste à peu près 24h pour le choper... c'est faisable si nous révélons le Jack Bauer qui est en nous.

Autre mâle qui ne nous a pas laissé indifférent (pour d'autres raisons), Matthew McConaughey venu en compagnie de Naomi Watts et Gus Van Sant pour présenter The Sea of Trees. L'acteur, oscarisé pour The Dallas Buyers Club, se la joue total look façon Leonardo Dicaprio avec une bonne grosse barbe de Robinson Crusoë et des cheveux mi-longs pas très shampouinés. Nous espérons que ce soit pour un film car ressembler à Chabal n'a jamais été sexy. Si tu ne connais pas la marque Wilkinson nous pouvons peut-être faire quelque chose pour toi: contacter les fournisseurs, demander des échantillons gratuits... Pour Gus Van Sant, pas de poils mais une bonne paire de lunettes de soleil pendant le shooting photo. C'est que ça fait mal à la rétine les flashs. Et puis une paire de lunettes ça peut toujours servir quand on est réalisateur... après s'être fait hué par la presse, cela permet de pleurer sans que personne ne s'en aperçoive (pauvre Gus, l'incompris). Ou peut-être que tu as préféré garder les lunettes de soleil car tu as été trop ébloui par la couleur de cheveux du chanteur Robbie Williams (blond platine effet glossy) venu assister à la projection du film Amy.

Des gestes pleins de charme...

Jane Fonda est arrivée sur les marches avec une robe bleue électrique fendue un peu partout laissant les photographes sans voix. C'est qu'elle a de la classe la Dame! Même chose pour Andie MacDowell, venue promouvoir une marque de cosmétique (vu son visage cela doit être pour une crème anti-âge), qui portait une magnifique robe blanche. Révérence pour la belle Diane Kruger et sa robe couverte de petites pierres précieuses (en toc?). Même si Matthias Schoenaerts a marché sur sa traîne, la belle blonde a su garder sa classe et son sourire.

D'ailleurs l'histoire de ces traînes commence à être effrayante: tout le monde en porte sans se soucier des conséquences d'un tel mètre de tissu. Chute possible dans les escaliers, difficulté de déplacement (cf Emma Stone) donc réel danger en cas d'incendie, microbes prépondérants chez le porteur de la robe. Et ne parlons pas de leurs passages aux toilettes. Choisir sa tenue c'est comme choisir son mec: il faut y réfléchir longuement! Sienna Miller en est la preuve. La jolie blonde, venue en tant que jury, portait une robe assez étrange: tissu bleu orné d'un losange de quatre couleurs et d'une traîne transparente. Nous nous serions cru devant un tableau de Mondrian, et pas le meilleur. Et oui Sienna, c'est ça de s'habiller dans le noir. Se vêtir dans le noir, c'est tout le contraire pour Sophie Marceau, qui est venue cette fois en pantalon (avec une traîne tout de même). Après la mésaventure de la culotte (agrémentée par le net), l'actrice a opté pour la sécurité. Bien réfléchi Sophie, tu vas pouvoir être tranquille tout en restant classe. Ce qui n'est pas le cas de Naomi Watts! Sublime à souhait, l'actrice est venue avec une robe froufrou grise qui faisait penser à une pièce montée! On l'aurait bien mangée toute crue la Naomi tant elle est jolie...mais tout de même le festival de Cannes ce n'est pas la réunion des meilleurs pâtissiers du monde, mais celui du septième art.

Catherine Deneuve : Bette Davis, Jane Fonda, Meryl Streep, Danielle Darrieux et le temps qui passe

Posté par vincy, le 4 septembre 2012

Dans un grand entretien au Monde, Catherine Deneuve, égale à elle-même, mystérieuse et franche, évoque la vieillesse, et son dur impact sur les actrices.

"L'évolution ? A-t-elle seulement un modèle ? Une image d'actrice dont elle admirerait et envierait le parcours ?" s'interroge la journaliste Annick Cojean. A bientôt 69 ans, la comédienne qui a 55 ans de carrière derrière elle, répond "radicale" : « Non. Je ne vois pas dans le cinéma français d'actrices que j'ai pu connaître jeunes et qui auraient eu un itinéraire enviable. Elles ont toutes connu un passage à vide, un moment de disette où les rôles ont quasiment disparu. Et c'est bien pire en Amérique. Je me souviens que Bette Davis avait passé une annonce dans le journal professionnel Variety : actrice, tel âge, cherche rôles... Vous imaginez ? Le culte de la jeunesse est insensé aux Etats-Unis. Autant j'aime leur cinéma, autant il est nettement plus agréable d'être une Européenne !»

Danielle Darrieux, qui fut sa mère plusieurs fois au cinéma, chez Demy, Téchiné, Ozon ? « Ah Danielle ! Bien sûr, Danielle ! Géniale ! La seule à pouvoir vous empêcher d'avoir trop peur de vieillir. Mais elle a aussi connu des moments de creux... Non, des actrices de premiers plans continuant d'assurer des positions de vedette, je n'en vois pas. Il y a bien Meryl Streep, actrice et femme magnifique, avec un vrai caractère et qui, elle aussi, se protège. Mais elle est beaucoup plus jeune !»

Jane Fonda, qui lui succéda dans les bras de Roger Vadim ? « Alors elle, ce n'est vraiment pas un exemple qui me fait rêver ! C'est la caricature de l'Américaine tonique, bon chic bon genre. Pas du tout une image qui m'attire ! Absolument pas l'idée que je me fais d'une femme dans sa maturité.» Elle précise : « - Elle joue essentiellement, c'est vrai, des comédies, des rôles de belle-mère insupportable... Elle a évidemment une silhouette magnifique et un air pétulant. Mais elle est tellement l'archétype de ces grandes bourgeoises américaines que l'on croise à New York ou à Los Angeles, très minces, très actives, très bronzées, parlant excessivement vite avec un entrain effrayant... Le contraire de ce qui me séduit.»

Grandir toujours, vieillir, moins. Indiscipliné demoiselle, mais lucide. « Je ne suis pas obsédée par ça. Je suis même assez fataliste. Le temps passe, OK, je le sais, je le vois. Et les rôles évoluent normalement. Il m'arrive de lire un scénario en pensant : eh bien oui, c'est désormais en phase avec mon âge... Il m'arrive aussi de refuser un film où je me sens trop âgée pour le personnage : non, vraiment, ce ne serait pas crédible. Et je peux repousser un rôle en disant : non, franchement, j'ai encore le temps... Ce n'est pas tant une question d'âge que de comportement. Il y a des rôles de femmes de mon âge qui ne m'intéresseraient pas du tout. Aucune envie de jouer une grand-mère modèle qui va chercher sa petite-fille à l'école ! J'adore ça dans la vie, mais je ne souhaite pas me voir comme ça au cinéma.»

Comme le disait François Truffaut, « la crainte de Catherine Deneuve n'est pas de se laisser regarder,mais de se laisser deviner... »

Jane Fonda, bientôt en Nancy Reagan dans The Butler ?

Posté par vincy, le 28 mars 2012

La plus démocrate des actrices engagées (pour ne pas dire gauchiste aux USA) incarnera bientôt au cinéma la plus conservatrice (pour ne pas dire réac) des premières dames américaines. Jane Fonda en Nancy Reagan ? Il semble que La dame de fer (Meryl Streep) et Sarah Palin (Julianne Moore) fassent des émules. Il s'agira d'un second-rôle.

Lee Daniels (A l'ombre de la haine, Precious et bientôt The Paperboy) est sur le point de finaliser le développement de The Butler, projet dont la gestation fut longue. Adapté à partir d'un reportage du Washington Post, le film raconte la Maison Blanche vue à travers un Majordome qui servit tous les présidents de Harry Truman (1952) à Ronald Reagan (1986).

Vraisemblablement, Forest Whitaker est sur le point de signer pour interprétera ce serviteur, Eugene Allen, tandis que Liam Neeson serait Lyndon B. Johnson et John Cusack jouerait Richard Nixon.

Il reste à finaliser le financement du projet et trouver un distributeur pour que tout ce casting soit consolidé avant un tournage prévu cet été.

Jane Fonda, deux fois oscarisée, a été vue récemment dans Et si on vivait tous ensemble? de Stéphane Robelin. On l'attend aussi dans Peace, Love & Misunderstanding, de Bruce Beresford, avec Elizabeth Olsen et Catherine Keener.

Rappelons enfin que Nancy Reagan, alias Nancy Davis, toujours vivante, née en 1921, a été comédienne dans des films comme Le portrait de Jennie, Ville haute, ville basse, ...  Le sommet de sa carrière s'est étalé entre 1948 et 1958.

Pour ses 55 ans de carrière, Catherine Deneuve recevra le 39e prix Chaplin

Posté par vincy, le 12 janvier 2012

Catherine Deneuve sera la récipiendaire du 39e Chaplin Award le 2 avril prochain, à New York. Avec un peu de chance, on a évité le poisson d'avril, qui, ironiquement, est le titre d'un de ses rares films américains, April Fools, avec Jack Lemmon (photo).

Le Film Society of Lincoln Award décernera son prix cinématographique le plus prestigieux lors d'un gala qui reviendra sur l'ensemble de sa carrière à travers des extraits de films et des interviews, en plus d'un hommage en présence de la star, 55 ans après son premier film, Les collégiennes. Avec l'Oscar d'honneur, c'est la récompense américaine la plus distinguée tous palmarès confondus.

Le prix Chaplin fut inauguré en 1972 avec son premier gagnant, Charlie Chaplin lui-même. Pour donner une idée de l'immense honneur qui est attribué à l'actrice française, il suffit de voir qui a remporté ce prix : Sidney Poitier, Michael Douglas, Tom Hanks, Meryl Streep, Diane Keaton, Jessica Lange, Dustin Hoffman, Michael Caine, Susan Sarandon, Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Al Pacino dans les années 2000 ; Mike Nichols, Martin Scorsese, Sean Connery, Clint Eastwood, Shirley MacLaine, Robert Altman, Jack Lemmon, Gregory Peck, Audrey Hepburn, James Stewart dans les années 90 ; Bette Davis, Yves Montand, Alec Guiness, Elizabeth Taylor, Federico Fellini, Claudette Colbert, Laurence Olivier, Billy Wilder, Barbara Stanwyck, John Huston dans les années 80 ; Bob Hope, George Cukor, Paul Newman et Joanne Woodward, Alfred Hitchcock, Fred Astaire et Charlie Chaplin dans les années 70.

Si l’on considère Colbert comme actrice américaine (elle fut naturalisée), Deneuve est donc la première actrice non américaine, la troisième personnalité non anglo-saxonne, et la deuxième personnalité française, après Yves Montand, à recevoir ce prix. Elle a de nombreux liens avec les précédents primés, partageant l'affiche avec Montand et Jack Lemmon, ayant faillit joué avec Hitchcock, partageant le même mari que Jane Fonda (Roger Vadim), ayant été co-présidente du jury du festival de Cannes avec Clint Eastwood, devant la re-sortie dans les années 90 de Belle de Jour au travail de restauration de Martin Scorsese...

Et sa carrière continue. D'ici 2013, quatre films sont prévus dans son planning.

8e Paris Cinéma : Et au milieu des films coule une Rivière

Posté par Claire Fayau, le 15 juillet 2010

dooman river riviere tumenCette 8e édition de Paris Cinéma a connu un  franc succès avec 60 000 spectateurs .

Il faut dire que le festival commençait fort avec la soirée d'ouverture de Paris Cinéma avec Woody Allen himself  venu présenter son dernier film  Vous allez rencontrer  un bel et sombre inconnu, aux côtés de Charlotte Rampling, Présidente du festival, et de Bertrand Delanoë.

Parmi les temps forts  du festival les rencontres avec les invité d'honneur Jane Fonda (la marraine du festival ), Eugène Green (voir notre entrevue), M. Night Shyamalan et Louis Garrel, qui ont fait salle comble . Si les Master class étaient complètes , il était aussi possible de voir certains films présentés par les invités d'honneur.

Mention spéciale à Jane Fonda, vive, drôle et intéressante, qui tourne actuellement en France une comédie (voir actualité du 9 juillet) où Pierre Richard joue son mari, ce qui semble la réjouir au plus haut point.

Paris cinéma , c'est aussi l'occasion de voir des films en  avant- premières  (en  2D ou 3D) : Tamara Drewe (déjà présenté au festival de Cannes , Le dernier Maître de l'air ( présenté en 3D avec l'équipe du film ), Be bad, L'Age de raison  et Toy Story 3.

Cette année, le cinéma japonais, avec plus de 110 films projetés, fut mis à l'honneur : artistes invités (Koji Wakamatsu, Shinji Aoyama, Rinko Kikuchi, Shinobu Terajima.) ou films chocs comme United Red Army ou  plus drôles comme  Sawako decides.

La Nuit du Cinéma, qui se tenait pour la première fois au Forum des images, a permis aux noctambules de découvrir des films divers et variés  (érotiques de Joe Sarno , Ozploitation ... ).

En  plus des films programmés, le festival a organisé  des évènements en dehors des salles de cinéma : une Brocante cinéma sur le parvis du  MK2 Bibliothèque, un peu contrariée par la grève survenue le samedi au multiplexe ; des randonnées à thème dans Paris  traversées "côté coeur" et "côté  jardins" ; et une Fête de clôture au CENTQUATRE, (avec un Ciné-Karaoké géant suivi d'un grand bal populaire).

On pouvait aussi choisir de passer la clôture... au cinéma, par exemple  à la Filmothèque pour écouter Alain Riou  nous relater On achève bien les chevaux.

Dans le cadre de la Compétition internationale,  huit longs métrages venus du  monde entier ont été sélectionnés. De ce melting pot filmique, le jury (composé de Valérie Donzelli, Tom Novembre, Eric Reinhardt, Elisa Sednaoui et Elia Suleiman) a choisi de récompenser La Rivière Tumen (Dooman  river) de Zhang Lu (photo).

Le Palmarès

Prix du  jury  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix du Public : Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse) - Sortie en salles le 18 août
Prix des Étudiants  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix des Blogueurs  :  Le Braqueur de Benjamin Heisenberg (Allemagne)

Jane Fonda revient tourner en France

Posté par vincy, le 9 juillet 2010

Avec Jodie Foster, Jane Fonda est l'une des rares stars hollywoodiennes à avoir tourné en France, avec des cinéastes français. Mais, tout comme elle fut absente durant 12 ans des grands écrans, elle n'avait pas tourné depuis longtemps en France. Pour être exact depuis 1972, avec Tout va bien, de Jean-Luc Godard. Inoubliable Barbarella, de son compagnon d'alors Roger Vadim, elle avait aussi joué dans deux autres de ses films : La curée et La ronde. Fonda avait été remarquée dans Les félins (René Clément) en 1964, à ses débuts.

Elle va donc revenir sur les plateaux français pour une comédie de Stéphane Robelin, Et si on vivait ensemble, où elle incarnera une américaine résidant en France entourée de jeunes étudiants. Le réalisateur n'avait rien tourné depuis Real Movie en 2004.

Jane Fonda est la marraine de Paris Cinéma, qui lui a rendu hommage et propose une rétrospective de ses films.

Paris Cinéma ouvre le bal

Posté par Morgane, le 11 juin 2010

jane fonda bertrand delanoeJeudi 10 juin, 11h30, dans les Salons de l’Hôtel de Ville, la conférence de presse du festival Paris Cinéma annonce sa 8e édition, du 3 au 13 juillet. Charlotte Rampling (présidente du festival), actuellement en tournage en Australie, n’était pas présente pour l’occasion mais sera bel et bien là durant le festival. En revanche on a pu voir Jane Fonda à qui Bertrand Delanoë a remis, après de nombreux éloges, et non sans émotions, la grande médaille de vermeil de la ville de Paris.

Puis, le festival s’est découvert et chacun a pu prendre connaissance des films en compétition, des membres du jury, des avants-premières etc.

Concernant la compétition internationale, huit films seront présentés?:

Alamar de Pedro Gonzales-Rubio (Mexique)

Le Braqueur de Benjamin Heisenberg (Allemagne-Autriche)

Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse-France)

If I want to whistle, I whistle de Florin Serban (Roumanie-Suède)

Mundane history d’Anocha Suwichakornpong (Thaïlande), récemment primé au Festival du film de Transsylvanie

La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud)

Sawako decides de Yuya Ishii (Japon)

Sweet little lies de Hitoshi Yazaki (Japon)

Ces huit films concourront pour quatre prix?:

Le Prix du Jury dont ce dernier sera composé de Valérie Donzelli (actrice, réalisatrice), Tom Novembre (auteur, compositeur, interprète), Éric Reinhardt (écrivain), Élisa Sednaoui (actrice) et Elia Suleiman (réalisateur, scénariste, producteur, acteur).

Le Prix du Public invitera le public à voter après chacune des séances.

Le Prix des Étudiants sera décerné par onze étudiants passionnés de cinéma et sélectionnés par un concours de critique. Ils seront accompagnés dans cette aventure par la présidente du festival, Charlotte Rampling.

Le Prix des Blogueurs, nouveau Prix cette année, sera remis par sept cinéphiles du web.

Cannes-sur-Seine

Les avant-premières seront également nombreuses dont beaucoup de films présentés au dernier festival de Cannes tels que Les amours imaginaires de Xavier Dolan, L’arbre de Julie Bertucelli, L’autre monde de Gilles Marchand, Belle épine de Rebecca Zlotowski, Copacabana de Marc Fitoussi, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, The Housemaid d’ Im Sang-Soo, La Meute de Franck Richard, Le nom des gens de Michel Leclerc, Petit tailleur de Louis Garrel, Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud, Poetry de Chang-Dong Lee, Tamara Drewe de Stephen Frears, Un homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun, la Palme d’Or Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) d’Apichatpong Weerasethakul et bien d’autres encore...

Et puis pêle-mêle, Paris Cinéma proposera un hommage à Jane Fonda, une rétrospective de M. Night Shyamalan, une intégrale Eugène Green, des temps autour de Louis Garrel. Le festival mettra aussi à l’honneur le Japon (105 films au programme) avec des inédits, des hommages, des focus, des séances jeunes publics et un cycle le Japon vu par... Cette huitième édition sera également l’occasion de réitérer la Nuit du Cinéma le 3 juillet avec, au choix, une nuit Koji Wakamatsu, une nuit Ozploitation, une nuit One Piece et enfin, une nuit Joe Sarno. On retrouvera la brocante cinéma (10 juillet), une journée spéciale Toy Story (11 juillet), des traversées de Paris cinéphiles et ludiques (les 3 et 13 juillet) ainsi que deux expositions photo qui se dérouleront tout au long du festival.

Ce dernier fermera ses portes le 13 juillet par un ciné-karaoké suivi d’un bal de clôture qui sera mis en musique par la rédaction des Inrockuptibles.

Rendez-vous donc dans toutes les salles partenaires du festival à partir du 3 juillet pour célébrer cette grande fête du cinéma?!

AFI (6). Western : John Wayne en son pré

Posté par vincy, le 1 juillet 2008

searchers.jpgLe genre est particulier. Il naît avec John Ford et John Wayne (La chevauchée fantastique, 1939, 9e), atteint son summum avec John Ford et John Wayne (La prisonnière du désert, 1956, 1e), et meurt avec Clint Eastwood (et Gene Hackman) avec Unforgiven (1992, 4e).  Si John Wayne place trois de ses films dans le top 10 (il faut ajouter Red River, 1948, 5e, film de Howard Hawks avec Montgomery Clift), le genre était assez ouverts aux belles gueules et grands gaillards. Gary Cooper (Le train sifflera trois fois, 2e), William Holden (La horde sauvage, 6e), Robert Redford et Paul Newman (Butch Cassidy and The Sundance Kid, 7e), Warren Beatty (McCabe & Mrs Miller, 8e). Derrière la caméra on retrouve Altman, Pekinpah, Roy Hill…

Car le western fut cinématographiquement plus riche à la fin des années 60. Paradoxe du classement qui a voulu mettre le duo Ford / Wayne, en guise de symbole, en haut de la liste, c’est Le train sifflera trois fois qui cumule les lauriers depuis dix ans dans les classements de l’AFI. Et si l’étrange Shane est préféré à Danse avec les Loups, on notera surtout qu’un western sans Natalie Wood, Grace Kelly ou Jean Arthur, c’est un peu moins intéressant. Un seul film met une femme en premier rôle, Cat Ballou (1965, 10e). Avec Jane Fonda. Ironiquement, son père, Henry Fonda, a vu tous ses Westerns passer à la trappe

Notre avis : Toutes les stars ont eu droit à un grand Western. Mais ce genre appartient à John Wayne, emblème masculin du Grand Ouest filmé par John Ford.

Prochain épisode : les films sportifs boxent en première catégorie