Deux ans après Heli, Amat Escalante tourne son nouveau film

Posté par vincy, le 31 octobre 2015

amat escalanteDeux ans après Heli, prix de la mise en scène au Festival de Cannes, le cinéaste mexicain Amat Escalante revient au cinéma avec La région sauvage (La region salvaje en espagnol, The Untamed pour les ventes internationales), co-produit par Le Pacte et qui vient d'obtenir une aide à la production du CNC dans le cadre des aides au cinéma du monde. Cette co-production internationale a commencé son tournage ce week-end avec comme directeur de la photographie et comme superviseur des effets spéciaux deux collaborateurs de Lars von Trier, soit, respectivement, Manuel Alberto Claro et Peter Hjorth.

Il s'agirait d'un film de science-fiction, écrit par le réalisateur et Gibran Portela (La jaula del oro). La région sauvage devrait être prêt pour Cannes 2016.

Situé dans la partie supérieure des Mines de Santa Rosa, dans la région de Guanajuato, où des elfes y roderaient pour protéger la forêt et des sorcières se cacheraient, le film devrait profiter de la beauté naturelle et mystique du lieu, plus connue des randonneurs que des cinéastes.

Cependant, selon Variety, Escalante a imaginé un film ancré dans la réalité sociale en abordant le machisme, l'homophobie, la répression des femmes. Le récit commencerait avec le crash d'une météorite sur une montagne, tandis qu'un jeune couple essaie de se réconcilier alors que le mari a trompé son épouse.

Jeu concours : des places à gagner pour Valley of love de Guillaume Nicloux

Posté par MpM, le 8 juin 2015

valley of love Valley of love de Guillaume Nicloux, présenté en compétition lors du 68e Festival de Cannes, sort sur les écrans français le 17 juin prochain. Il s'agit d'un film drôle et touchant, mais surtout merveilleusement bien interprété, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu dans les rôles principaux.

Les deux monstres sacrés du cinéma français et mondial incarnent deux personnages se rendant à un étrange rendez-vous dans la Vallée de la mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu'ils ont reçue après son suicide, 6 mois auparavant. Malgré l'absurdité de la situation, ils décident de suivre la programme initiatique imaginé par Michael...

Le pacte vous fait gagner 5X2 places pour le film. Il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) : quel film a réuni pour la première fois Isabelle Huppert et Gérard Depardieu à l'écran ? Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Le Prix Jean Vigo 2015 pour La Peur de Damien Odoul

Posté par cynthia, le 4 juin 2015

damien odoul la peur

Le jeudi 4 juin, Agnès Varda (Prix Vigo en 2012) a décerné les prix Jean Vigo au Centre Pompidou. Le prix du long-métrage a été décerné au poète et cinéaste Damien Odoul pour son film La Peur. Adapté du roman de Gabriel Chevallier, le film conte l'histoire de Gabriel, jeune homme introverti, qui rencontre la peur et l'atrocité dans les tranchées de 1914 à 1918. Le film sort en salles le 12 août, distribué par Le Pacte.

Dans la catégorie meilleur court-métrage, c'est Pierre-Emmanuel Urcun qui l'emporte pour Le dernier Céfrans qui relate l'histoire de Rémi, un jeune qui se décide à s'engager dans l'armée tout en ayant peur du jugement de ses quatre meilleurs amis.

Le prix Jean Vigo, qui porte son nom en hommage au réalisateur, récompense chaque année depuis 1951 des réalisateurs français souvent jeunes dans le cinéma. Plutôt que saluer l’excellence d’un film, le Prix Jean Vigo tient à découvrir à travers un auteur une passion et un don. Le “Vigo" n'est pas un prix de consécration mais un prix d'encouragement, un pari.

Pour mémoire, l'an dernier le Prix Jean Vigo du long-métrage a été attribué à Mange tes morts de Jean-Charles Hue et le Prix Jean Vigo du court-métrage à Inupiluk de Sébastien Betbeder.

Pierre Deladonchamps a les Yeux au ciel pour Philippe Lioret

Posté par vincy, le 29 mai 2015

Annoncé dans La Presse et sur le compte twitter de la société de production d'Item 7 et confirmé par Cineuropa, Philippe Lioret tourne actuellement son nouveau film, Les Yeux au ciel (anciennement Un garçon), entre la France et le Canada. Ce 8e long métrage du réalisateur de Je vais bien, ne t'en fais pas et de Welcome réunit un casting franco-québécois avec Pierre Deladonchamps (L'Inconnu du lac, Une Enfance de Philippe Claudel et Eternité de Tran Anh Hung), Gabriel Arcand (Congorama, Le démantèlement) et Marie-Thérèse Fortin.

Il s'agit de l'adaptation très libre du roman de Jean-Paul Dubois, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, Les Yeux au ciel raconte l'histoire d'un Français récemment divorcé, en charge de son fils et qui apprend que son père, d'origine québécoise, qu'il n'a jamais vu, est décédé. Il assiste aux funérailles de l'autre côté de l'Atlantique et rencontre toute une partie de sa famille, dont ignore tout. Le livre est paru en France aux éditions de l'Olivier en 1999.

Le tournage s'achèvera en juillet. Le film sera distribué par Le Pacte.

Enthousiaste, la Quinzaine des réalisateurs récupère le film d’Arnaud Desplechin

Posté par redaction, le 17 avril 2015

C'était l'un des grands absents de la révélation de la Sélection officielle du 68e Festival de Cannes hier matin. Tout le monde attendait Arnaud Desplechin en compétition. Mais il n'était nulle part. Thierry Frémaux a entretenu le suspens: "Pour l'instant, il n'y est pas", a expliqué le délégué général avant de rappeler: "il n'y est pas mais mériterait de l'être, mais y a été souvent." Manière de dire qu'il attendait de voir si la Quinzaine le voulait ou pas avant de se décider de le prendre (à Un certain regard par exemple).

La réponse n'a pas tardé: Trois souvenirs de jeunesse (anciennement titré Nos Arcadies) sera à la Quinzaine des Réalisateurs. "C'est avec enthousiasme que nous annonçons la présentation de Trois souvenirs de jeunesse, le dernier film d'Arnaud Desplechin, peut être son meilleur et son plus émouvant, à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes, le vendredi 15 mai prochain. On y retrouvera Mathieu Amalric et les jeunes Quentin Dolmaire, Lou-Roy Lecollinet, dans une brillante et déchirante recherche du temps et des amours perdus …" s'est enflammé Édouard Waintrop, Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs.

Trois souvenirs de jeunesse, sorte de prequel à Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle), film aux accents biographiques de Desplechin réalisé en 1996, se réapproprie les personnages de Paul Dédalus et d'Esther.

Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient de son enfance à Roubaix, des crises de folie de sa mèren, du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient de ses seize ans, de son père, veuf inconsolable, de ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa soeur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… Mais aussi de ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Béhanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le coeur de sa vie. Doucement, « un coeur fanatique ».

Le film sort le 20 mai dans les salles françaises.

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Lire aussi : Arnaud Desplechin termine Nos Arcadies

Le Festival du film policier de Beaune s’emballe pour Victoria et Marshland

Posté par vincy, le 30 mars 2015

Le 7e festival du film policier de Beaune a décerné ses prix samedi soir. Cette année, le Festival a rendu hommage à John McTiernan et Bertrand Tavernier. Le cinéma coréen était à l'honneur.

Présidé par Danièle Thompson, le jury était composé d'Emmanuelle Bercot, Stéphane de Groodt, Philippe Le Guay, Jean-François Stévenin et Elsa Zilberstein.

Victoria de l'Allemand Sebastian Schipper a remporté le Grand Prix du jury. Le film avait reçu trois prix au dernier Festival de Berlin, dont celui de la meilleure contribution artistique et celui des salles de cinéma art et essai allemandes. Il s'agit de l'histoire de Victoria et de ses amis, à Berlin, en sortie de boîte de nuit. Emportée par l’alcool, et la fureur de vivre, elle décide de les suivre tout au long de la nuit et faire l’expérience de la transgression.

Deux films, distribués par KMBO, se partagent le Prix du jury: Une Seconde chance de  Susanne Bier, déjà sélectionné aux Arcs, et Hyena de Gerard Johnson. Le film sort cette semaine en France. Il a déjà récolté le prix d'interprétation masculine aux Arcs et le prix du meilleur film à Sitges.

Marshland (La Isla minima) de l'Espagnol Alberto Rodriguez a reçu deux prix: le Prix spécial police (remis par un autre jury) et le Prix de la critique. Le film distribué par Le Pacte en France le 15 juillet prochain, fut le grand vainqueur des prix Goyas (les César espagnols) cette année avec 10 prix sur 16 nominations. Il était également sélectionné aux Arcs. A San Sebastian, il avait ramassé le prix d'interprétation masculine et le prix du jury. Le film se situe dans l'Espagne post-franquiste des années 80 où deux policiers, que tout oppose, sont envoyés au coeur de l'Andalousie pour résoudre l'assassinat sauvage de deux adolescentes.

Le Prix Sang Neuf, dont le jury était présidé par Santiago Amigorena, a récompensé Life Eternal de l'Autrichien Wolfgang Murnberger.

Le Festival de Beaune remet également des prix littéraires et le Prix Claude Chabrol, obtenu par Mathieu Amalric pour La chambre bleue, adapté d'un roman de Georges Simenon, et qui avait fait son avant-première à Un certain regard au Festival de Cannes l'an dernier.

Un multiplexe à la place d’une sous-station électrique à Paris

Posté par vincy, le 6 mars 2015

Une sous-station électrique transformée en cinéma à Paris? C'est ce que révèle Le Film français dans son édition du 27 février. Dans le cadre de l'opération "Réinventer Paris", lancée par la mairie en novembre 2014, de nombreux sites inutilisés vont être réhabilités. Ainsi, dans le XIe arrondissement, l'un des plus dynamiques de la ville, une sous-station électrique va devenir un complexe cinématographique (voir le site web de Réinventer Paris).

Situé à mi-distance entre les places de la République et de la Nation, dans un quartier dont les plus proches cinéma sont à Gambetta (1,7 km), Bastille (1,2 km) et Nation (1,8 km), ce bâtiment est au 14 avenue Parmentier, en plein quartier Oberkampf, à deux pas du métro Voltaire, pas loin des bars et restos qui ont fait la réputation bobo des environs.

La mairie explique que "La sous-station électrique Parmentier, construite au début du XXe siècle, est emblématique du patrimoine parisien des 36 sous-stations électriques construites entre 1900 et la Seconde Guerre Mondiale, pour adapter la capitale aux évolutions rapides des besoins en électricité." Elle lance le défi "d’y inventer le cinéma de demain : les projets devront favoriser l’émergence d’un cinéma populaire et qualitatif, ainsi que réfléchir aux nouvelles modalités d’usage ou de fonctionnement d’un cinéma. Le caractère innovant pourra également porter sur la qualité du geste architectural mené dans le cadre d’une éventuelle surélévation, la façade actuelle du bâtiment étant conservée et valorisée."

Résultat des courses: un grand nombre de candidatures, répertoriées par Le Film français, parmi lesquelles:
- un trio composé de Michel Ferry, exploitant des Carmes d’Orléans, du distributeur Le Pacte, et de L’ARP.
- MK2
- Ciné-Movida (L'épée de Bois et le futur cinéma des Batignolles)
- Cap’ Cinéma (L'Etoile Lilas) ont également fait acte de candidature.
- Noé Cinémas (Le Camion Rouge)
- La Société des réalisateurs de films (SRF) avec UniversCiné
- le producteur Pascal Caucheteux

Le candidat retenu sera connu à la fin de l'année.

Marion Vernoux va tourner le remake de Ma meilleure amie, sa soeur et moi

Posté par vincy, le 7 octobre 2014

géraldine nakache virginie efira grégoire ludigLe 20 octobre, Marion Vernoux va débuter le tournage de son septième film, Et ta soeur?, adapté du film de Lynn Shelton, Your Sister's Sister (Ma meilleure amie, sa sœur et moi).

Selon Le Film français, la réalisatrice tournera durant un mois, en Bretagne, ce remake français qui sera distribué par Le Pacte.

Le film originel, sélectionné à Deauville en 2012 n'avait séduit que 40000 spectateurs en France. Il réunissait Emily Blunt, Rosemarie DeWitt et Mark Duplass.

Marion Vernoux (Love etc, A boire, Les beaux jours) réunira pour ce triangle Virginie Efira (20 ans d'écart), Géraldine Nakache (Comme t'y es belle!, Sous les jupes des filles) et Grégoire Ludig (Les Gazelles, Babysitting et coanimateur du "Palmashow") . Ce dernier incarnera un homme abattu par la mort de son frère. Invité par sa meilleure amie Tessa (Nakache) dans sa maison familiale, il trouve Marie (Efira), demi-soeur de Tessa, venue se remettre d'une blessure amoureuse.

Ce n'est pas la première fois que le cinéma français fait un remake d'un film indépendant américain. Yvan Attal avait même essuyé un échec cuisant il y a deux ans avec Do Not Disturb, qui était déjà l'adaptation d'un film de Lynn Shelton, Humpday. Michel Hazanavicius s'apprête à sortir The Search (d'après Les Anges marqués). Et on peut également citer

Marjane Satrapi, reine de L’Etrange Festival

Posté par vincy, le 15 septembre 2014

ryan reynolds dans the voices

L'Etrange Festival célébrait sa vingtième édition du 4 au 14 septembre au Forum des Images à Paris. Le nouveau film de Marjane Satrapi (Persépolis, Poulet aux prunes) The Voices, sa première expérience cinématographique dans le cinéma de genre et sa première fois dans le cinéma américain, a récolté le Prix Nouveau genre et le Prix du public, soit les deux prix dans la catégorie long métrage. Le film met en scène Ryan Reynolds, Anna Kendrick et Gemma Arterton. Il a déjà été présenté à Sundance en janvier et à Toronto il y a quelques jours. The Voices sortira en France le 11 mars 2015, distribué par Le Pacte. Aux Etats-Unis, c'est Lionsgate qui distribuera le film

Cette comédie horrifique, scénarisée par Michael R. Perry (Paranormal Activity 2), raconte l'histoire de Jerry, amoureux de la comptable de son travail. Il va se confier à ses animaux de compagnie qui ont la faculté de parler : un chat qui le pousse à commettre des meurtres en série et un chien affable.

The Voices avait fait l'ouverture de L'Etrange festival, qui a aussi projeté The World of Kanako de Tetsuya Nakashima (en clôture), Near Death Experience de Benoît Delépine et Gustave Kervern ou encore Moebius de Kim Ki-duk.

L’enlèvement de Michel Houellebecq à ne pas manquer ce soir sur ARTE

Posté par vincy, le 27 août 2014

« Pour un mec fragile, il réagit plutôt bien »

L’enlèvement de Michel Houellebecq a été présenté comme un film de cinéma au dernier Festival de Berlin. Il sera diffusé comme un téléfilm de prestige sur Arte. Le réalisateur Guillaume Nicloux a d’ailleurs imaginé d’autres formats : quatre fois trente minutes ou dix fois une minute trente.

Reste que ce film (de cinéma car c’en est vraiment un) est l’une des œuvres les plus étranges et réussies du cinéma français ces derniers mois. Mixant une esthétique et des personnages proches des documentaires de Raymond Depardon avec une atmosphère et une intrigue rappelant les polars de Georges Simenon, Nicloux parvient à traduire la philosophie de son personnage central, l’écrivain Michel Houellebecq qui joue son « propre » rôle (tout en s’autorisant quelques digressions grâce à des situations forcément fictives).

Houellebecq est un vieil homme, attachant et touchant, vivant relativement modestement, observant le monde qui tourne mal et discutant avec des gens qu’il ne méprise jamais. Ce qui frappe c’est même sa curiosité. C’est de là que l’impossible devient possible : les ravisseurs qui vont le kidnapper (le récit se fonde sur une véritable rumeur qui a fait croire que le Prix Goncourt 2010 avait été enlevé) vont devenir ses potes.

Alors évidemment, ce faux misanthrope étale ses goûts : les médias le stresse, le bois clair fait scandinave, Mozart est surfait (« Beethoven c’est autre chose »), il chante du Delpech, ne supporte pas Le Seigneur des Anneaux, reconnaît que l’art actuel est dans une sale période (mais après tous dans les années 60 la littérature était nulle et les polars avaient un bon niveau), critique les couvertures de ses livres, le milieu littéraire conformiste (hétéro, alcoolique, conformiste), Le Corbusier et ses dalles urbaines, s’amuse de sa biographie mensongère, etc.

L’humour est caustique, pour ne pas dire cocasse, et donne au film une dérision inattendue, comme un joli vernis posé sur un réalisme cru. Nicloux filme des scènes courtes, les dialogues sont parfois fugaces. Il réutilise des acteurs et des décors de ses précédents films policiers poisseux. Et Houellebecq, « comédien » qui grommelle plus qu’il ne parle, épate par un charisme qu’on ne lui soupçonnait pas. Comme quoi l’esprit peut beaucoup au milieu de losers (les géoliers sont de bons gros gentils).
On en apprend beaucoup plus sur l’écrivain et sa vision du monde qu'avec n’importe quel reportage ou interview dont il est l'objet. Mais surtout, comme pour ses livres, « le plus important ce sont les personnages ». Et Nicloux porte une attention particulière à chacun d’entre eux. Son film est comme un anti-thriller. La famille est bienveillante, les preneurs d’otage aux petits soins». Malgré le huis-clos, il y a une véritable sensation de liberté qui se dégage de cette épopée de Pieds Nickelés prenant en otage Buster Keaton .

Contrairement au film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Near Death Expérience (en salles le 10 septembre), avec Michel Houellebecq « again », il s’agit avant d’une comédie empathique et drôle, sans peur ni reproches. Un film où Houellebecq hésite entre le bodybuilding et le Freefight, et préfère finir en roulant à 280 kilomètres/heure sur l’autoroute : on n’a qu’une vie. Autant la risquer. Ce qui ne l’empêche pas de parachever sa pensée par une intéressante opinion sur la démocratie et l’Europe. Car avant tout, l’écrivain ne veut pas convaincre mais éclairer. Et Nicloux lui fait bien prendre la lumière.

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L'enlèvement de Michel Houellebecq
Sur Arte le 27 août 2014 à 22h15
Un film de Guillaume Nicloux avec Michel Houellebecq dans son propre rôle, Luc Schwarz, Mathieu Nicourt et Maxime Lefrançois.
Meilleur scénario et mention spéciale du jury au Festival de Tribeca.

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