La légende de Marilyn sur les Champs Elysées

Posté par Claire Fayau, le 22 mars 2009

Il fallait bien l'Elysées (Biarritz) pour Marilyn Monroe!

Petit compte- rendu de ma soirée à la recherche d'un fantôme bien aimé.

Les photos de George Barris sont belles, spontanées ou savamment composées. J'ai appris par ailleurs que ce n'était pas le dernier photographe de Marilyn. Celà dit, c'était pratiquement son photographe officiel et nous ressentons la complicité qui les unissait.

La star était son modèle préféré et on comprend pourquoi : sourire carnassier ou moue enfantine, décoiffée ou savamment brushée,dans ses pensées ou fixant l'objectif d'un air séducteur... On sent bien entendu sa fragilité , et on devine une addiction à l'alcool en la voyant souvent un verre à la main ou posé pas très loin d'elle.

L'hommage très personnel mais inégal que rend la fille de George Barris à son père et à Marylin était intéressant; cependant, chanter ou slammer sur des photos est un exercice périlleux. Un sosie de Marilyn passe dans la salle , dans le noir... Puis la magie opère avec la projection des Hommes préfèrent les blondes.

Magique Marilyn Monroe ce soir à Paris

Posté par vincy, le 21 mars 2009

Springtime! Et pourquoi pas mettre un robe blanche qui vole sous le souffle du métro? Prendre votre youkoulélé et draguer un travelo? Poupoupidou. Synnyooko organise une soirée Marilyn Monroe ce samedi 21 mars à l'Elysée Biarritz (voir informations sur leur site).

The Magic of Marilyn sera l'occation de découvrir une création musicale et théâtrale à partir de 150 photos de la star prises par George Barris. Il y aura ensuite un spectacle mettant en scène Caroline, la fille du célèbre photographe, créé par Patrick Rakoto. une vision personnelle de la star et une projection numérique des photos de George Barris. Enfin le tout se conclura par le légendaire Les Hommes préfèrent les Blondes. J'avais écrit sur ce film : "Le film d'Hawks était au départ un duo Jane Russell/Betty Grable, afin de mettre en valeur la brune. Grable, trop chère, se fait remplacer par Monroe, sexy et cheap. C'est à ce genre de petits détails que l'Histoire change à jamais. Marilyn se donne comme jamais, crevant l'écran continuellement, transformant l'apparent premier degré en personnage sanctifié. En chantant " Diamonds are a Girl's Best Friend ", elle entre dans la mémoire du cinéma et de la chanson, en une séquence. Jane Russell, la star du film, est balancée dans la piscine (littéralement) quand la blonde, décidément préférée, devient une référence en satin rose bonbon pour les futures égéries, de Madonna à Nicole Kidman. En toute candeur."

A regarder : Teaser vidéo

Elton John, du cinéma sur scène, de la scène au cinéma

Posté par vincy, le 11 décembre 2008

the red piano tour elton john

Mardi 9 décembre, Bercy était presque plein (avec des sièges dans la fosse, la moyenne d'âge du public étant de 40 ans) pour écouter Elton John et les mélodies de son piano rouge. En grande partie, hormis un morceau des années 90, il a été puisé dans son répertoire des années 70.

Scéniquement, l'extravagant Elton John semblait sage, assis derrière son clavier, à boire de l'eau, vêtu d'un costume sobre, signé Yamamoto. Cela change d'un autre concert à Bercy il y a une quinzaine d'années, où il était tombé raide sur la scène.

Mais l'excentricité se trouvait ailleurs : l'immense écran qui faisait la largeur de Bercy projettait des clips colorés, des histoires chorégraphiées ou des montages / collages plus abstraits. Ainsi on revoit le chanteur lorsqu'il était jeune, ses fantasmes, son époque. Dans l'un des films  évoquant la folie du show biz et des fans ("The Train doesn't stop there anymore", Justin Timberlake incarne la star. Sur la scène, la direction artistique n'a rien de conventionnel. Pour "Candle in the Wind", Marilyn reprend son rôle, reléguant Lady Di à ses roses anglaises. Gonflés à l'hélium, des gros nibards, une banane et deux cerises, des roses ou un stick de rouge à lèvres s'érigent et donnent au spectacle une atmosphère décadente, criarde et délirante. Tous les fantasmes, jusqu'à l'homosexualité assumée du personnage, y passent.

C'est le créatif et réalisateur David La Chappelle qui a imaginé tout ce décorum pop art et satirique où, comme avec Warhol, "Elton" devient un sigle, une marque.  Ce spectacle court (90 minutes) de 17 chansons a commencé à Las Vegas en 2004 (200 représentations durant 4 ans) avant d'aborder une tournée mondiale. La seule date française était Paris Bercy. Mais 28 salles de cinéma du pays proposaient la diffusion du concert sur un grand écran et en haute définition. Une tendance de fond puisque l'Euro de football et un concert de l'opéra de New York avait déjà suscité de telles projections. La Géode en avait même fait un choix stratégique lors du lancement de la Géode numérique en mars 2007.

Pour Bercy, il fallait débourser 73 à 194 euros. Pour ailleurs, le ticket d'entrée n'était qu'à 17 euros. Les Kinépolis de Nancy, Thionville, Lille Lomme, Mulhouse, Metz, Nîmes, les Pathé de Nice, Toulon et Lyon, les Gaumont de Reims, Paris (Champs Elysées et Labège ont fait partie du réseau. D'autres salles de villes moyennes comme Agen Aix en Provence, Angers, Beaune, Blos, Cannes, Carcassonne, Montauban, Montpellier, Périgueux, Saint-Quentin ou Sarlat s'y sont jointes.  Le show, très visuel, s'y prêtait, l'ambiance d'une salle en moins. Cela devait ressembler à l'expérience d'un immense DVD "live" sans montage. Selon Le Parisien, il y avait 300 personnes dans la salle du Gaumont parisien pour partager ce moment.

AFI (9). La comédie romantique : une affaire de couples

Posté par vincy, le 4 juillet 2008

citylights.jpgIl n’y a pas d’hommes sans la femme. Les duos font la force de ce genre. Et aucun ne revient deux fois. On croise ainsi Katharine Hepburn aux côtés de Spencer Tracy (Madame porte la culotte, 7e) ou de Cary Grant (Indiscrétions, 5e), Meg Ryan avec Billy Crystal (Quand Harry rencontre Sally, 6e) et Tom Hanks (Nuits blanches à Seattle, 10e). Deux princesses de la comédies romantiques qui ne nous dupent pas : aucune Julia Roberts, même pas une Marilyn Monroe. Ne pas insérer dans la liste Certains l’aiment chaud, et tout le classement est discrédité. Nuits blanches à Seattle ? Harold et Maude ? Films d’une époque, ils ont mal vieillis et n’ont pas leur place comparés à un Billy Wilder. Heureusement, pour calmer notre colère, il y a Woody Allen et Diane Keaton (Annie Hall, 2e), Clark Gable et Claudette Colbert (New York-Miami, 3e) , Audrey Hepburn et Gregory Peck (Vacances romaines, 4e) et même Cher et Nicolas Cage (Moonstruck, 8e). Au dessus de tous ces films, trône Charlie Chaplin et ses Lumières de la ville. Mais là encore, point de Buster Keaton ni de Stanley Donen, autres anges facétieux qui savaient faire succomber les cœurs.

Notre avis : Chaplin en héros de la comédie romantique, davantage que Capra ou Hawks, cela laisse dubitatif malgré des grands films et à cause d’autres surévalués.

Prochain épisode : les drames judiciaires s’offrent les quatre fantastiques