Balasko kidnappée par Seigner et Foïs

Posté par vincy, le 23 avril 2011

C'est l'histoire d'une mère, Josiane Balasko, qui se fait kidnappée par ses deux filles, Mathilde Seigner et Marina Foïs. Trio détonnant. La mère est coupable d'avoir été indifférente et les deux progénitures vont la forcer à les aimer.

Alexandra Leclère aime les situations conflictuelles au sein des familles. Après Les soeurs fâchées et Le prix à payer, la voilà qui s'apprête à tourner Maman, du 9 mai au 11 juillet, entre Paris et la Bretagne. Josiane Balasko est aussi productrice de cette comédie au budget moyen qui sera distribuée par Wild Bunch.

Mon premier festival : rencontre avec Marina Foïs, marraine de la manifestation

Posté par MpM, le 28 octobre 2010

Ecran Noir : En tant que marraine, vous avez choisi trois films de la sélection : Une nuit à l’opéra des Marx Brothers, Sacré Graal des Monthy Python et Les 39 Marches d’Alfred Hitchcock. Au premier abord, pas vraiment des films pour enfants…

Marina Foïs : Ah bon ? En fait, moi quand j’étais jeune, j’ai vu des films pas du tout pour enfants, donc j’ai une déformation... Mes parents aimaient beaucoup le cinéma et devaient manquer de baby-sitter parce qu’ils me traînaient tout le temps avec eux ! Donc j’ai vu des films de Satyajit Ray, j’ai vu Kagemuscha [Akira Kurosawa]… Pour moi Hitchcock est accessible pour un enfant !

EN : Cela fait des choix assez originaux…

MF : En fait, j’ai pensé très égoïstement aux films que j’ai aimé par-dessus-tout. Donc je suis obligée de citer les Monty Python parce que ce sont les gens qui m’ont fait le plus rire au monde, et qu’en plus ils ont une manière très irrévérencieuse et au fond très libre de faire du cinéma. Ca montre aux enfants qu’on a le droit de tout faire dans la mesure où l’on est dans un domaine artistique. Par exemple, mon fils dessine beaucoup. Et à la maternelle, on lui dit « ce n’est pas comme ça la mer », « ce n’est pas comme ça un chat », alors que je me tue à lui dire qu’en dessin, c’est un des seuls endroits où il n’y a pas de règle ! Là, c’est pareil, je veux montrer que c’est l’imaginaire qui a raison. Je trouve que c’est un truc important à apprendre aux enfants. Donc le cinéma des Monty python qui est hors cadre, hors règle, hors norme, c’est bien de leur montrer, même si l’humour absurde est un peu plus destiné aux adultes.

EN : Vous vous souvenez du premier film que vous avez vu au cinéma ?

MF : La Strada de Federico Fellini. Je me souviens que c’était un peu inquiétant, le départ de Giuletta Masina qui est vendue par sa mère à Anthony Quinn. Ce n’est pas encore une adulte, elle est toute petite et elle part avec ce gros monsieur… Je n’ai pas revu le film depuis longtemps, mais je me souviens de quelque chose d’inquiétant et de très émouvant à la fois.

EN : Un festival comme celui-ci, c’est justement l’occasion de sensibiliser les enfants à tous les cinémas…

MF : Oui, je trouve ça super. Déjà leur montrer des films qui ne sont pas forcément destinés aux enfants, c’est formidable. Leur faire confiance pour être capables de voir autre chose que des produits fabriqués pour eux, même si c’est très bien aussi qu’il y ait des choses faites exprès pour eux. En plus, c’est super l’idée de leur soumettre un programme et qu’ils choisissent leurs films comme nous quand on regarde le Pariscope !

EN : Hormis les films que vous avez choisis, y-a-t-il des titres programmés qui vous plaisent particulièrement ?

MF : Il y en a plein ! Il y a The Party [Blake Edwards] pour les plus grands, tous les Buster Keaton, il y a Arsenic et vieilles dentelles que j’avais adoré quand j’étais petite. Jacques Tati, moi ça m’a terriblement angoissé quand j’étais enfant, donc je n’emmènerais pas mes enfants le voir. C’est un monde aseptisé… j’ai des souvenirs d’angoisse. Il faudrait que je les revois maintenant, les films. Y’a Babe aussi qui est super marrant, l’histoire du petit cochon. De toute façon, pour se faire une idée, un goût, il faut voir des trucs très différents.

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Mon premier festival
Jusqu'au 2 novembre
Informations et programme

Mon Premier Festival?: Marina Foïs, marraine d’une édition sous le signe du rire

Posté par Morgane, le 24 octobre 2010

Pour cette 6e édition sur le thème Éclats de rire, Mon Premier Festival a choisi Marina Foïs comme marraine. Enfant, elle a des souvenirs de films adultes : "J’ai un très bon souvenir de La Strada, et des Enfants du Paradis, que j’ai vus des dizaine de fois au Ranelagh. Mes parents nous emmenaient aussi voir des films pas du tout pour enfants, peut-être parce qu’ils ne trouvaient pas toujours de baby-sitter. Je me souviens avoir dormi allongée par terre entre les fauteuils pendant Kagemusha d'Akira Kurosawa ! Et je vous jure que c’est vrai, je n’ai jamais vu de dessin animé avec eux ! D'ailleurs, je n'ai toujours pas vu Bambi. Plus tard, je me  souviens des Monty Python et de E.T."

Du 27 octobre au 2 novembre dans dix salles parisiennes, les plus petits, comme les plus grands, auront la joie de découvrir ou redécouvrir plus de 100 films, dans la joie et la bonne humeur.

Au programme, de nombreuses films inédits en salles (Abel, Une vie de chat, The girl, L’Envol etc.), huit ciné-concerts, une fenêtre sur le cinéma britannique, un hommage à Louis de Funès (Fantomas, La folie des grandeurs, La grande vadrouille, La traversée de Paris et Les aventures de Rabbi Jacob) et des séances animées (séances ateliers-animées, ciné-gouters, séances quiz cinéma et des ateliers bio-nutrition).

Le festival présentera également les coups de coeur de sa marraine. Marina Foïs a choisi trois films de la programmation avec lesquels elle a grandi (Une nuit à l’Opéra, des Marx Brothers, le culte Monty Python?: Sacré Graal?! et un Hitchcock Les 39 marches). "J’ai grandi avec Les Marx Brothers et les Monty Python, qui restent mes idoles. (...) Et Hitchcock parce que je pense les avoir tous vus au cinéma, enfant, à l’Action Christine ou équivalent, que les femmes sont belles et bien habillées, et que le suspens, comme le rire, est un plaisir très physique…"

Le thème Éclats de rire de cette 6e édition reviendra sur les différentes façons de rire et de faire rire au cinéma à travers plus de 40 films, de l’âge d’or des grands burlesques aux comédies d’aujourd’hui.

En bref, une semaine qui présage de grands fous rires en perspective?!!!

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Toutes les infos sur le site de la manifestation

Duris va vivre sa vie aux côtés de Deneuve et Foïs

Posté par vincy, le 10 septembre 2009

durisdeneuvefoisarestrup.jpgDuris. Deneuve. Foïs. Arestrup. Un sacré quatuor. Excitant. Surtout que les quatre comédiens tournent dans l'adaptation d'un roman de Douglas Kennedy, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998), traduction de The Big Picture. Sur le modèle de Ne le dis à personne, le réalisateur Eric Lartigau a transposé le best-seller très américain en région parisienne. Le réalisateur change surtout de registre après deux pastiches (Mais qui a tué Pamela Rose? et Un ticket pour l'espace) et uine comédie romantique à succès (Prête-moi ta main).

Le tournage vient de débuter. Le Figaro a même révélé comment finissait le personnage de Catherine Deneuve. Malhabile. D'autant qu'il s'agit de la surprise de cette adaptation. Dans le roman, l'associé du jeune avocat, interprété par Romain Duris, est un homme. "Ce qui m'a beaucoup plu, c'est qu'Eric m'a dit que le personnage d'Anne, qui est le mentor de Paul, était très viril. Et que finalement c'était un rôle d'homme" avoue la star. Pour se préparer, elle écoute du rock et fait confiance au jeu de son partenaire : "Il a comme moi une façon de parler très rapide et l'envie de bousculer les choses."

Duris, avocat brillant, marié, deux enfants est passé à côté de sa vie. Sa femme, Sarah (Marina Foïs, la compagne de Lartigau à la ville), prend un amant photographe - le métier que Paul voulait exercer. Après avoir tué accidentellement cet amant, Paul  disparaît et prendre l'identité de l'amant, pour essayer de se reconstruire et vivre enfin sa vie.

Le tournage a commencé à Paris avant de s'externaliser dans le Morbihan et au Monténégro. EuropaCorp avait acquis les droits en 2006. Il y aurait eu une vingtaine de versions de scénario. 18 millions d'euros de budget plus tard, le studio de Luc Besson a lancé la production. La sortie est prévue dans un an.

Pailhas a les yeux de sa mère, Deneuve

Posté par vincy, le 31 août 2009

Thierry Klifa va retravailler avec deux des commédiennes de son précédent film, Le héros de la famille, pour son troisième long-métrage. Les yeux de sa mère a été écrit, comme les autres, avec Christopher Thompson, compagnon de Géraldine Pailhas, qui se retrouve à jouer la fille de Catherine Deneuve. La fille est une danseuse étoile, la mère une journaliste vedette de la télévision. Un écrivain infiltre leur vie pour écrire une biographie non autorisée, qui aura un impact imprévu sur un jeune homme extérieur à tout ça.

Le casting est prestigieux, une fois de plus. L'ancien journaliste de Studio Magazine a réunit Marina Foïs, Jean-Marc Barr (tous deux à l'affiche du nouveau film de Christophe Honoré, Non ma fille tu n'iras pas danser), Nicolas Duvauchelle, Hélène Fillières, Gilles Cohen. A ces visages connus s'ajoutent Karole Rocher (Le bal des actrices) et le jeune Jérémy Kapone (LOL). Cerise sur le gâteau, on annonce aussi la présence de l'almodovarienne Marisa Paredes (Tout sur ma mère).

Le film devrait se tourner à Paris, en Bretagne et en Espagne au début de l'année prochaine. Il est produit par LGM Cinéma, à qui l'on doit les films d'Olivier Marchal, Eric Lartigau, mais aussi Cliente de Balasko, le désastreux Disco d'Onteniente, et le premier film de Christopher Thompson, Bus Palladium, dont la sortie est prévue en mars 2010.

Deux personnes en une : une mauvaise recette de plus

Posté par Morgane, le 18 juin 2008

La personne aux deux personnesSynopsis :

C'est l'histoire de Gilles Gabriel, ex-star de la chanson des années 80, qui meurt dans un accident de voiture causé par Jean-Christian Ranu, petit employé coincé de la COGIP, une grande entreprise de la Défense. Mais Gilles Gabriel n'est pas totalement mort : son esprit a en fait atterri dans la tête de Jean-Christian, lequel ne comprend pas bien qui lui parle tout d'un coup... Quant à Gilles, qui conserve toute sa fougue, il n'a pas le contrôle des mouvements de son hôte. Gilles et Jean-Christian passent par tous les états avant de se rendre à l'évidence : il va falloir faire avec, à deux dans la même personne, malgré leurs personnalités opposées. Condamnés à une extrême promiscuité, ils vont s'apprivoiser, s'épanouir et se surprendre.

Critique :

Nicolas et Bruno ? Même plus besoin de citer leurs noms de famille, ils sont désormais comme Eric et Ramzy, inséparables. Tous deux (allez, je les cite quand même : Nicolas Charlet et Bruno Lavaine) sont déjà connus comme étant les créateurs de la série TV Le Bureau et les scénaristes de 99F réalisé par Jan Kounen. Cette fois-ci, les deux compères se lancent dans la réalisation d’un long métrage, rien qu’à eux. Mais le résultat n’est pas des plus fameux, malheureusement.

Ils se jettent donc dans la grande aventure d’une âme perdue (le chanteur mort dans un accident de voiture) qui trouve refuge dans le corps d’un autre (le comptable coincé d’une grande entreprise). La première demi-heure du film fait doucement rire. Deux esprits pour un seul corps… cela donne lieu à quelques situations cocasses. Mais qui parle donc ? Cependant, ces situations font très vite chou blanc. Le rire n’est rapidement plus au rendez-vous et le film semble devenir très long, très lent.

Parmi les nombreuses comédies françaises du moment, bien souvent ratées il faut l’avouer ou tout du moins peu originales, le duo Chabat-Auteuil ne réussit pas à tirer son épingle du jeu. Le scénario reste cousu de fil blanc et sans réelles surprises. Les personnages sont une fois de plus très caricaturés. Gilles Gabriel, ancienne star de la chanson, certes ringard, adore s’éclater comme il dit, alors que Jean-Christian Ranu est plutôt un employé looser dont la vie est réglée comme du papier à musique. Vous devinez la suite…