Edito: Une exception française

Posté par redaction, le 30 mars 2017

Juliette Binoche tente une opération grande séduction auprès d'un public populaire et jeune. L'une des rares actrices françaises oscarisées, et la comédienne française de sa génération la plus récompensée dans le monde (Un César pour 9 nominations, deux European Film Awards, et le grand chelem des festivals avec Venise en 1993, Berlin en 1997 et Cannes en 2010) réalise un virage étonnant ce printemps.

Binoche, on a pu admirer ou adorer récemment en Mademoiselle Julie ou en Antigone au théâtre. Au cinéma, elle a brillé chez Godard, Téchiné, Carax, Malle, Kieslowski, Haneke, Boorman, Cronenberg, Dumont, Hsiao-hsien, Gitai, Kiarostami ou Assayas. Une comédienne libre, instinctive, respectée. Juliette fut aussi l'égérie du 63e festival de Cannes. Bref, Binoche, dans l'esprit du public, est une actrice pointue, exigeante mais certainement pas populaire.

Sur le plan des chiffres, sa carrière comporte six-sept succès importants, dominés par deux fresques historiques et romanesques. Une seule comédie se classe dans son box office.

Juliette Binoche opère donc un virage à 180° cette semaine en étant à l'affiche d'un blockbuster américain et d'une comédie française grand public, en plus d'être une des guests de la série TV "Dix pour Cent" (qui sera diffusée à partir du 19 avril sur France 2). Après avoir refusé Jurassic Park et n'être passé que quelques minutes dans Godzilla, Binoche tient enfin un second-rôle étoffé dans une grosse production hollywoodienne. Là encore, elle avait failli passer son tour mais l'univers l'a séduit et le cinéaste Rupert Sanders l'a convaincue, arguant qu'il voulait "une femme authentique, une femme d’émotion". Binoche, malgré son pédigrée, a vu pas mal de films et projets lui passer sous le nez (pour diverses raisons).

En acceptant de faire le grand écart entre une chercheuse expérimentant la cybernétique et une adulescente enceinte tardivement, entre un rôle de "mère" dramatique et celui d'une maman comique (girly et blonde!), elle montre et démontre qu'elle est tout terrain et qu'elle veut plaire. En France, seule Cotillard s'est risquée jusque là à de tels contorsions cinéphiliques, passant de Mal de Pierres à Assassin's Creed à Rock n' Roll, pour prendre ses trois derniers films.

Ce come-back dans le cinéma populaire et ce surgissement sur le petit écran à heure de grande écoute s'accompagne d'une promotion logiquement ciblée sur des émissions comme "Quotidien" (qui a déjà reçu Deneuve, Huppert, ...) ou l'émission de radio de Nagui (et pas celle de Trapenard). Sur les tapis rouges, elle mise sur le glam sexy (décolleté plongeant) plus que sur le chic élégant qu'on imaginerait pour une star quinquagénaire.

On espère que ce triplé printanier permettra aux producteurs et aux réalisateurs de redécouvrir l'une de nos meilleures actrices. Mais une chose est certaine: on est ravi de voir qu'une comédienne de 53 ans (depuis le 9 mars) peut encore être en haut de génériques de films aussi différents, avec des personnages aussi contrastés, alors qu'Outre-Atlantique, toutes ses consœurs se plaignent d'un jeunisme meurtrier, et qu'en France, on range les interprètes dans des cases trop étanches. Binoche, avec Deneuve, Cotillard, Baye, Seydoux et autres, prouve qu'il y a bien une (belle) exception française.

« Elle » décroche trois Prix Lumières 2017

Posté par vincy, le 30 janvier 2017

La 22ème cérémonie des Lumières de la presse internationale a eu lieu lundi soir au même moment que la soirée du Syndicat français de la critique cinéma. En soi, c'est une drôle d'idée. Imagine-t-on, les Golden Globes en même temps que la soirée du National Board of Review?
En tout cas, les deux cérémonies se sont accordées à choisir Elle comme meilleur film français de l'année.
L'unanimité autour de ce thriller sadomasochiste présenté à Cannes en compétition l'an dernier pourrait conduire à un grand chelem avec les César, où il est nommé 11 fois.

Elle a donc été couronné le titre suprême mais aussi le prix du meilleur réalisateur pour Paul Verhoeven et le prix de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert.

Trois autres films ont été à la fête lors de la soirée. Ma Vie de Courgette de Claude Barras a remporté logiquement le prix du meilleur film d'animation, mais il a également été couronné pour le scénario de Céline Sciamma. La mort de Louis XIV repart avec le prix du meilleur acteur pour Jean-Pierre Léaud et le prix de la meilleure image pour Jonathan Ricquebourg. Enfin, Divines a aussi été doublement récompensé avec le prix du premier film et le prix de la Révélation féminine pour ses deux actrices Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena.

Damien Bonnard a, de son côté, été distingué comme meilleure révélation masculine pour son rôle dans Rester vertical. Le film tunisien de Mohamed Ben Attia, Hedi, un vent de liberté, a reçu le prix du meilleur film francophone tandis que celui du meilleur documentaire est revenu Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier. Enfin c'est Ibrahim Maalouf qui a gagné le prix de la musique pour Dans les forêts de Sibérie.

Deux hommages ont été rendus: à Marion Cotillard et à Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes. Il y avait bien un air cannois qui soufflait à Paris puisque six des huit films récompensés lundi 30 janvier étaient sur la Croisette en mai.

Rock n’ Roll de Guillaume Canet se dévoile (un peu)

Posté par vincy, le 19 décembre 2016

Tourné l'hiver dernier dans le plus grand secret, Rock'n roll, cinquième film réalisé par Guillaume Canet réunit Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Johnny Hallyday, Philippe Lefebvre, Camille Rowe, Kev Adams, Ben Foster, Maxim Nucci, Yarol Poupaud, Yvan Attal, Alain Attal et Laëticia Hallyday.

Ecrit par Guillaume Canet, Philippe Lefebvre et Rodolphe Lauga, le film devrait être dans l'esprit de Mon idole, le premier long métrage de Canet, une comédie satirique. Mais cette fois-ci, ce n'est plus la télévision qui est dans le décor mais bien le milieu du cinéma.

Le pitch: Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, qui doit apprendre le québécois pour un tournage, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

Pas de photos sur le plateau et sur les réseaux, motus sur le script ou les personnages. Le culte du secret a été digne des grosses productions hollywoodiennes. Impossible de savoir quelles guests participent, même si les rumeurs en évoquent d'autres que celles mentionnées dans la fiche technique. Le film sortira le 15 février 2017.

Trois actrices parmi les 50 Français les plus influents dans le classement de Vanity Fair

Posté par vincy, le 21 novembre 2016

Dans son numéro de décembre à paraître mercredi, Vanity Fair révèle son quatrième palmarès des 50 Français les plus "influents" dans le monde, ceux dont le talent rayonne au-delà de nos frontières. 45 d'entre eux sont nouveaux, 27 sont des femmes et 10 ont moins de trente ans.

C'est éclectique, subjectif, ouvert comme le rappelle le directeur du mensuel Michel denisot. On découvre ainsi que le Top 50 2016 est dominé par la chanteuse Christine and the Queens qui succède à Daft Punk, Christine Lagarde et Carlos Ghosn.

Le cinéma est relativement peu représenté. Seules trois actrices se glissent dans ce classement. Marion Cotillard, 5e, "seule véritable star française à avoir enchaîné les rôles aux Etats-Unis" selon le magazine survole les autres. Quoi de plus étonnant pour cette comédienne à l'affiche de blockbusters internationaux comme de films régulièrement sélectionnés voire primés à Cannes. 19e, Isabelle Huppert, qui a de sérieuses chances d'être nommées aux prochains Oscars, profite de son triomphe "au Barbican de Londres avec Phèdre(s)" et de l'effet "sensation dans le sulfureux Elle de Paul Verhoeven". Enfin, plus surprenant, à la 42e place, on retrouve Nora Arnezeder, que "les producteurs anglo-saxons s’arrachent". Certes elle a joué dans Safe House de Daniel Spinosa et dans Maniac de Franck Khalfoun, et elle est au générique de séries TV comme Xanadu, Mozart in the Jungle et Zoo.

Mais on osera émettre quelques doutes si on la compare à Eva Green ou Golshifteh Farahani dans le registre cinéma mondial. Sans oublier Mélanie Laurent, léa Seydoux, Julie Deply ou Clémence Poésy côté actrice. E côté acteurs, Omar Sy, Jean Dujardin, Vincent Cassel restent des comédiens courtisés ou exportables.

Lettre à Xavier Dolan

Posté par wyzman, le 21 septembre 2016

Cher Xavier,

Avec toi, c'est toujours la même chose. A chaque passage à Cannes, tu fais un malheur. Certains t'adorent, d'autres te détestent. Mais rares sont ceux qui, après avoir vu l'un de tes films, se disent "Mouais… Bof… Ça passe !" Il y a deux ans, Mommy faisait le job comme personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais partout, tout le monde te citait, tu allais gagner. Jusqu'à la dernière minute, tout le monde te voyait remporter la Palme d'or… Et puis finalement non. Ce n'est pas grave. Ton nouveau bébé, Juste la fin du monde, est la preuve que ton meilleur film (à ce jour !) allait sortir deux ans plus tard.

Alors oui, nombreux sont ceux qui t'ont reproché et vont continuer à te reprocher la mise-en-scène de cette adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Mais on s'en fiche. Comme tout metteur en scène, tu t'es approprié l'oeuvre de J.-L. L., quitte à la modifier légèrement. C'est tant mieux. En modernisant un peu le tout, tu m'as donné envie de découvrir le travail de ce dramaturge. Et ce n'était pas gagné d'avance. Comme avec Tom à la ferme à l'époque, il est évident que ton nouveau film va diviser et déranger. N'est-ce pas ce que les grands artistes sont censés faire ? En n'allant là où tu n'étais pas franchement attendu, tu nous as prouvé (si c'était nécessaire) que tu étais seul maître de ta carrière. Et je ne te remercierai jamais assez pour cela.

Dramatique au possible et sincèrement prenant, Juste la fin du monde m'a réconcilié avec ma famille (j'y reviendrai plus tard) et avec cette belle et grande famille du cinéma français. Parce que cela mérite d'être dit : ton casting cinq étoiles est une merveille. Oui, l'interprétation de Léa Seydoux risque d'en agacer certains. Oui, Nathalie Baye aurait dû forcer encore un petit peu le trait. Mais en face, impossible de résister au jeu de Gaspard Ulliel (un bonheur qui mérite une nomination aux César), de Marion Cotillard (plus juste que la justesse elle-même) et de Vincent Cassel (parfait au possible).

Parce que tous tes acteurs sont incroyables, je suis d'autant plus content que tu n'aies pas lésiné sur les gros plans. Si pour certains spectateurs et internautes, ce n'est que du cadrage, pour moi, cela a fait toute la différence. Et ne me lance même pas sur ces regards qu'Ulliel et Cotillard s'échangent ou sur tes ralentis ! En mettant en scène et de manière brillante mais osée une pièce de théâtre essentiellement basée sur les non-dits, tu as réussi un véritable exploit. Et au cas où tu ne le saurais pas, tu es officiellement l'un des meilleurs réalisateurs de cette décennie et de notre génération.

Mais assez parlé de ton excellent travail (tu méritais plus qu'un Grand Prix, ça reste entre nous), parlons maintenant de moi et de toutes les personnes qui vont aller voir ou revoir ton film dès aujourd'hui. Évoquons brièvement tous ceux qui vont être pris par les tripes, songer à leur famille pendant de longues minutes et se baisser sur leur siège de cinéma pour pleurer discrètement. Car oui, Juste la fin du monde est d'une telle beauté que j'en ai pleuré. Bon d'accord, j'ai pleuré devant chacun de tes films, mais celui-ci m'a vraiment laissé en PLS pendant plusieurs heures. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. D'où cette lettre.

Après avoir vu Juste la fin du monde, j'ai presque changé d'avis sur les repas de famille. Presque. Je les déteste toujours autant parce que tout le monde semble y être en pleine représentation, mais je les tolère davantage. J'y communique et y partage également plus. Avec la puissance d'un électrochoc, ton nouveau film m'a fait comprendre que ce sont ces petits moments passés autour d'une table qui font les familles et pas juste les liens du sang.

Alors merci. Merci pour ces 95 minutes absolument flamboyantes. Merci d'être toujours toi-même (talentueux, franc, sensible et parfois mal compris). Merci de partager ton regard sur le monde et ta maturité avec le public (même les purs haters). Mais plus encore, merci de ne jamais avoir cédé sous la pression des critiques.

Après Cannes et Deauville, Captain Fantastic remporte un autre prix en France

Posté par vincy, le 16 septembre 2016

Captain Fantastic de Matt Ross a remporté hier le Grand Prix Cinéma ELLE 2016, après avoir été récompensé à Cannes (Prix de la mise en scène Un certain regard) et à Deauville (Prix du jury, Prix du public). Cette fable met en scène un père idéaliste et peu conventionnel (Viggo Mortensen) qui éduque ses enfants seul au fond d'une forêt américaine. Le film sort le 12 octobre en France.

Il était en concurrence avec Victoria de Justine Triet, Une vie entre deux océans de Derek Cianfrance, Réparer les vivants de Katell Quillévéré, Le Client d'Asghar Farhadi, Planetarium de Rebecca Zlotowski, et Mal de Pierres de Nicole Garcia.

Deux Coups de cœur ont été attribués: l'un à l'actrice Marion Cotillard pour son rôle dans Mal de pierres (19 octobre) et l'autre à Tahar Rahim pour son rôle dans Réparer les vivants (1er novembre).

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 9: le bleu est toujours une couleur chaude…

Posté par cynthia, le 19 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, neuvième jour des hostilités cannoises: on n'est toujours pas fatigué (on frime), on enchaîne les films avec fougue ou désarroi, on mange des sandwichs (si on a le temps), on squatte les soirées mondaines et on croise (et décroise) les peoples... bref la routine à Ecran Noir! Le plus dur c'est de se réveiller à 7 heures du mat.

Aujourd'hui notre bassin a fait des pirouettes (oui les ronds ce n'étaient pas assez). L'équipe de Juste la fin du monde a embrasé le tapis rouge par sa beauté et son glamour. Tout d'abord Marion Cotillard qui, grâce à son magnifique make up, a pu camoufler ses valises en dessous des yeux. La môme à la mort cinématographique si gracieuse remporte le prix de la prestance dans sa robe mi-cuir, mi-tissu noire qui nous a bien tapé dans l’œil. On lui demanderait bien de nous la prêter pour notre prochaine soirée vip! Autre classe à la Française Léa Seydoux en princesse des mille et une nuits avec sa robe argentée. La belle blonde qui aurait grandi à "l'école de la vie" (on ne rigole pas) a brillé par sa beauté et ses yeux bleus pénétrants.

Parce que le bleu est une couleur chaude, on a eu un arrêt cardiaque devant le regard de Gaspard Ulliel. Non sans blague.. Il y avait les chutes du Niagara dans notre pantalon, on tremblait des pieds à la tête et nos neurones matérialisaient un scénario à faire pâlir de honte les fans de Cinquante nuances de Grey. L'acteur nous a envoyés au Valhalla en un battement de cils!

Alors qu'on essayait de reprendre nos esprits, Vincent Cassel est arrivé avec sa belle gueule et son regard glacial/sexuel... on était foutu! Même sa barbe hirsute était séduisante. En parlant de séduisante, Nathalie Baye a su capter notre esprit par sa robe blanche et son incroyable sourire. Xavier Dolan, quant à lui, le réalisateur de ce film qui a divisé les journalistes, était éblouissant et mimi à souhait avec son costume couleur bordeaux, aux côtés de son équipe. Le jeune homme a émoustillé notre âme de son sex-appeal... On l'aurait bien croqué tel un Magnum au chocolat.

On a aperçu aussi Emmanuelle Béart (dans la série que sont-ils devenus) toute en volant, avec sa robe fluide noire et aussi Valeria Golino avec son décolleté plongeant sans vulgarité (dans tes dents Kim KardaCHIANTE).

Enfin, notons que Marina Fois, saucissonnée dans une robe noire tressée, et Guillaume Canet beau comme tout en smoking, sont passés par là. Ce neuvième jour nous a bien mis en bouche pour la fin du festival... On a hâte!

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 5: The Nice Guys, surtout Ryan

Posté par cynthia, le 15 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, cinquième jour du festival de Cannes et on peut dire que nos organes vitaux en ont pris un coup. Après avoir dansé comme des petits fous avec l'équipe (sexy) du film American Honey (apparemment il y avait plus d'énergie dans leurs trois minutes sur le tapis que durant les 2h42 de leur film), notre froc a explosé! Mais avant d'évoquer notre libido bouillante mettons-nous en bouche avec l'équipe du film de Nicole Garcia, Mal de Pierres. Marion Cotillard est arrivée vêtue d'une longue robe (sublime) de couleur or. Sa robe devait être difficile à porter tant elle était près du corps. Non seulement la Cotillard semblait rentrer le ventre (Marion je compatis...j'ai connu la même chose à la soirée de la Saint-Sylvestre) mais en plus ses tétons criaient au désespoir en pointant telle une épée! Le froid sans doute! Outre sa tenue vestimentaire, la jolie brune semblait quelque peu perdue sur le tapis. En effet, Louis Garrel, son partenaire à l'écran, l'a retenu plus d'une fois sur le red carpet afin qu'elle pose pour les photographes "Marion, Marion revient, il reste encore une photo à faire avant d'emprunter les marches!" En parlant de marche elle a failli en rater une car elle regardait derrière elle, à croire que c'était son premier festival. Mais qu'est-ce qui s'est passé Marion? Tu as tout oublié depuis l'an dernier?

Autre habitué à fouler le tapis rouge, Jean-Paul Gaultier qui était accompagné d'un ex-taulard...ah non excusez-moi ce n'était que Tonie Marshall. Aishwarya Rai (magnifique) affichait un rouge à lèvres bleu violet mauve... bref indéfinissable! En tout cas vue la couleur, soit elle avait froid, soit elle avait embrassé un avatar.

Vanessa Paradis vêtue de dentelle a également été de la partie, pendant que Lily Rose s'éclatait ailleurs loin de sa surveillance.

Plus tard en fin de soirée alors que Geena Davis fusionnait avec le tapis grâce à sa robe vermillon, les gens étaient en ébullition et hurlaient. Pourquoi hurlaient-ils encore? Mes oreilles ont saigné. RYAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! OMG! Ryan! Ryan SEXling est arrivé vêtu d'une veste de costume blanche et arborant son célèbre sourire, si charmeur. Ma culotte pointe officiellement au chômage et pauvre chose, elle ne trouvera pas un emploi de sitôt tant elle trempée de plaisir *l'effet Ryan Gosling*! Me voici aussi chaude que Cotillard dans son film.

L'acteur aux yeux de braise, venu présenter The Nice Guys, a fait explosé le baromètre du sexy aux côtés de Russell Crowe, car, oui il est sexy lui aussi, en plus d'être drôle! Alors que Ryan Gosling répondait aux questions, Russell Crowe faisait des grimaces derrière lui tandis qu'un autre mâle bandant sur pattes foulait le tapis: Matt Boomer.

Bon récapitulons... Matt Boomer, Russell Crowe, RYAN GOSLING sur le même tapis... ah oui reprendre la ligne 4 au retour du Festival, ça va nous faire mal au cœur! Mais ne pensons pas à cela! Il reste encore pas mal de tapis rouge à savourer. Mais bon sans Ryan, je ne vois pas comment ils vont pouvoir faire mieux.

Cannes 2016 – Télex du Marché: Thomas Piketty, Johnny Depp et Marion Cotillard, Valérie Lemercier et un ourson

Posté par vincy, le 12 mai 2016

- Le best-seller international de l'économiste Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, va être transposé au cinéma sous la forme d'un documentaire. La coproduction franco-néo-zélandaise sera réalisée par Justin Pemberton, qui aura pour ambition d'être à l'économie ce que Une vérité qui dérange était à l'environnement.

- Johnny Depp va incarner une sorte de Dominique Strauss-Kahn avec un personnage de diplomate français accusé d'agression sexuelle et assigné à résidence. Brett Ratner réalisera The Libertine, librement inspiré de l'affaire DSK. Marion Cotillard serait du casting. Dans le rôle d'Anne Sinclair? A priori, le style du film sera très loin du drame raté d'Abel Ferrara, Welcome to New York où Gérard Depardieu interprétait l'ancien homme politique français.

- Valérie Lemercier est en plein tournage en ce moment. Son nouveau film, Marie-Francine, c’est à cet âge-là qu’tu rentres ?, raconte l'histoire d'une quinquagénaire paumée dans sa vie, contrainte de retourner vivre chez ses parents où elle tente de se reconstruire. En fumant pour la première de sa vie une cigarette, elle va rencontre un homme qu'elle n'aurait jamais du croiser. Aux côtés de Lemercier, on retrouvera Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach et Denis Podalydès. Gaumont veut sortir le film au second semestre 2017.

- Autre sortie calée pour le second semestre 2017, Paddington 2. Studiocanal a confirmé que la suite de ce hit européen (260M$ au box office) entrerait en production en octobre pour une sortie prévue fin novembre 2017. Avec, sans doute, une fois de plus, la voix de Ben Whishaw pour donner de la voix au plus célèbre ours en peluche britannique.

Le carré d’as du prochain film d’Arnaud Desplechin

Posté par vincy, le 6 mai 2016

arnaud desplechinSelon nos informations, Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg, Louis Garrel et le fidèle Mathieu Amalric seront au générique du prochain film d'Arnaud Desplechin, dont le titre provisoire est Le fantôme d'Ismaël. La confirmation du casting et du titre devraient avoir lieu dans les prochains jours au Marché du film de Cannes. Wild Bunch distribuera le film.

Desplechin filmera son 11e long métrage en juillet et août, dans sa région natale de Roubaix, un an après Trois souvenirs de ma jeunesse, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs et César du meilleur réalisateur. Ce drame psychologique est l'histoire d'un réalisateur, Ismaël, tourmenté quand il retrouve son amour de jeunesse à la veille d'un tournage.

Si on n'en sait pas beaucoup plus sur cette production Why Not, le film devrait être un des titres les plus sollicités à Cannes (où Cotillard est deux fois en compétition, avec Mal de Pierres de Nicole Garcia et Juste la fin du monde de Xavier Dolan).

Assurément, le producteur misera sur une avant-première mondiale l'année prochaine sur la Croisette. Palme d'or l'an dernier avec Dheepan, Why Not présente quatre films à Cannes cette année: Baccalauréat de Cristian Mungiu et Moi, Daniel Blake de Ken Loach, tous deux en compétition, La tortue rouge de Michael Dudok de Wit à Un certain regard et Blood Father de Jean-François Richet hors compétition.