Les multiplexes en plein boom et ceux qui dépriment

Posté par vincy, le 31 janvier 2016

ugc ciné cité logo

Le Film Français, en partenariat avec Rentrak, dévoile le classement annuel des 200 complexes cinématographiques les plus fréquentés en 2015.

Les 5 multiplexes au top. UGC domine.
Le Top 5 est toujours dominé par UGC avec l'UGC Ciné Cité des Halles (Paris) et le Ciné Cité de Bercy (Paris), avec respectivement 3,2 millions et 2,05 millions de spectateurs. Les deux encaissent une baisse de leurs entrées (-3,4% et -10,8%). Ils sont suivis du Kinopolis de Lomme dans le Nord (2,03 millions), du MK2 Bibliothèque à Paris (1,71 million) et du Gaumont Carré Sénart en Seine-et-Marne (1,7 million).

Les gros réseaux. Gaumont-Pathé en tête.
Outre les Ciné Cité des Halles et de Bercy, le réseau UGC cinq autres complexes qui ont attiré plus d'un million de spectateurs: La Défense (Hauts de Seine), Strasbourg, Rosny (Seine Saint Denis), Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) et Créteil (Val de Marne).
Gaumont-Pathé (Europalaces) compte 13 multiplexes dans cette liste de 23 millionnaires. Hormis celui de Carré Sénart, on retrouve le Pathé Plan de Campagne (Marseille), le Pathé Belle Epine (Région parisienne), le Gaumont Parnasse (Paris), le Gaimont de Montpellier, le Pathé Carré de Soie (près de Lyon), le Gaumont Opéra (Paris), le Pathé de Nice, le Gaumont de Labège (près de Toulouse), le Gaumont Wilson (à Toulouse),le Gaumont du Disney Village, le Pathé de Conflans (Yvelines) et le Pathé de La Garde (près de Toulon).
A part le MK2 et le Kinépolis, un seul autre cinéma hors des grands réseaux se classe dans ces 23 millionnaires, Les 3 Palmes à Marseille, avec 11 écrans et 1,15 million de spectateurs.

Les autres réseaux et indépendants. Kinépolis et Mega CGR en vedette.
Outre Les 3 Palmes à Marseille, quelques multiplexes tirent leur épingle du jeu. Kinépolis à Metz, à Nîmes, à Nancy, à Thioville et à Mulhouse ont tous attiré plus de 600 000 spectateurs. Côté Méga CGR, ceux de Tours, Brignais, Blagnac, Villenave d'Ornon, Torcy, La Rochelle, Saint-Saturnin, La Mézière et Pau, ont aussi séduit plus de 600 000 spectateurs. Pour MK2, seul celui de Quai de Seine/Quai de Loire a enregistré 919000 tickets.

Parmi les autres complexes très fréquentés citons le Ciné Dôme à Aubière (près de Clermont Ferrand), le Mégarama de Villeneuve la Garenne (Val de Marne), le Multiplexe Liberté à Brest, le Ciné Cap Vert à Quétigny (près de Dijon), le Méga Castillet à Perpignan, le Capitol Studios près d'Avignon, l'EuropaCorp Aéroville près de l'aéroport de Roissy, le Rex à Paris et le Cinéville à Hénin-Beaumont.

Les plus fortes progressions. Les villes moyennes dynamiques.

  • + 43,07%. Pathé Quinconces Le Mans (550000)
  • + 42,05%. Europacorp Aéroville Roissy (712000)
  • + 41,18%. Mega CGR Draguignan (290000)
  • + 15,72%. Pathé Beaugrenelle Paris (923000)
  • + 12,45%. Véo Muret - Toulouse (457000)
  • + 10,26%. Majestic Compiègne (504000)

Les plus fortes chutes. Les Champs Elysées et la banlieue souffrent.

  • - 30,43%. La Géode (320000) - lié à la fermeture de la Cité des Sciences et de l'Industrie durant près de deux mois.
  • - 23,18%. Alhambra Saint Etienne (350000)
  • - 20,97%. UGC Ciné Cité Rosny (1405000)
  • - 19,43%. UGC Normandie Champs Elysées (296000)
  • - 16,89%. Gaumont Champs-Elysées (657000)
  • - 16,57%. Gaumont Saint-Denis (367000)


Les leaders en région.

  • Ile de France. UGC Cité Cité Les Halles à Paris.
  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Kinépolis Lomme près de Lille.
  • Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes. UGC Ciné Cité Etoile à Strasbourg.
  • Bourgogne-Franche Comté. Ciné Cap-Vert à Quétigny, près de Dijon.
  • Rhône Alpes- Auvergne. Pathé Carré de Soie à Vaulx en Velin, près de Lyon.
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pathé Plan de Campagne près de Marseille.
  • Corse. Ellipse Cinéma à Ajaccio.
  • Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Gaumont Multiplexe à Montpellier.
  • Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Méga CGR à Villenave d'Ornon, près de Bordeaux.
  • Centre. Méga CGR à Tours.
  • Pays de la Loire. Gaumont Multiplexe à Angers.
  • Bretagne. Gaumont Rennes.
  • Normandie. Pathé Docks 76 à Rouen.

« One Day I’ll Fly Away » chantait Nicole Kidman: c’est fait avec Etihad Airways

Posté par vincy, le 16 mars 2015

nicole kidman etihad airways

Après El Corte Inglés, Omega, Chanel (le n°5 évidemmment), Schweppes, Nintendo, Nicole Kidman devient l'égérie (mondiale) de la compagnie émiratie Etihad Airways. Le film, réalisé par Anthony Atanasio et Valérie Martinez en deux formats (30 et 60 secondes), a été lancé ce week-end, avec comme slogan Flying Reimagined.Il est décliné en affichage et en publicité pour la presse écrite et le web.

"Nicole incarne le glamour, la sophistication et l'élégance, des qualités que notre nouvelle vision du voyage aérien représente fièrement. Elle est ainsi parfaite pour interpréter le rôle principal de notre campagne publicitaire internationale" explique le communiqué. "Nicole Kidman, en tant qu’artiste mondialement reconnue, était parfaite pour incarner la voix et le visage de notre histoire, et représente la sophistication, l’intelligence, l’originalité et l’élégance – des valeurs qui constituent les fondements de la marque Etihad" ajoute la compagnie.

Tourné à Abu Dhabi (avec le futur musée de Louvre-Abu Dhabi conçu par Jean Nouvel en décor numérique), Marseille (le Pavillon du Vieux Port) et Prague (où le spot commence dans une des bibliothèques baroques du couvent de Strahov), le spot est une débauche de luxe.

Le film publicitaire est visible ici ainsi qu'une interview de l’actrice. Le cachet n'a pas été divulgué.

Marseille ouvre une Maison des cinématographies dans le château de Pagnol

Posté par vincy, le 6 août 2011

La Maison des cinématographies de la Méditerranée de Marseille s'est installé au début de l'été dans le château de la Buzine, située dans le 11e arrondissement de la ville, acheté en 1941 par l'écrivain-cinéaste Marcel Pagnol et immortalisé dans Le château de ma mère, deuxième opus (littéraire et cinématographique) de sa trilogie sur l'enfance.

Cette bâtisse, construite en 1867, domine la vallée de l'Huveaune. Pagnol l'avait acquise dans l'espoir d'y créer une "cité du cinéma" mais la seconde guerre mondiale avait brisé son rêve. Depuis elle est tombée en ruine. revendue par Pagnol il y a 38 ans, juste avant son décès, la bâtisse est devenue une propriété de la ville de Marseille en 1995 avant d'être inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.

Après quatre années de restauration et pour un coût de 11,4 millions d'euros, le lieu sera consacré au cinéma méditerranéen.

L'espace s'étend sur 4 000 m2 ;  il est doté d'une salle de cinéma de 350 places (pour des ciné concerts et des projections), mais aussi de salons de réception abritant des expositions temporaires, d'un parcours scénographique axé sur la Méditerranée (au fil d'extraits de films, des frères Lumière à Almodovar, en passant par Visconti, Vadim, Guédiguian....), d'une bibliothèque et d'une vidéothèque.

Ce voyage en "Pagnolie" comporte cinq escales: le café, la place du village, où le spectateur regarde les vidéos sur des draps qui sèchent ou à travers des trous de serrure, la maison, où il faut ouvrir porte et tiroirs pour découvrir des oeuvres, les paysages, où on plonge dans la garrigue ou la mer, la trilogie "Marius - Fanny - César", enfin, se reflétant dans des miroirs. Des manifestations événementielles autour du 7e art sont prévues.

Le parc de plus de cinq hectares a été réaménagé pour un budget de 2,6 millions d'euros. Ce "château pagnolesque" devrait trouver toute sa place dans le cadre de Marseille 2013, capitale européenne de la culture.

Seule fausse note : la famille de Pagnol n'a pas pris part au projet ; Nicolas Pagnol regrette que "la promotion soit faite sur son nom" sans qu'un véritable hommage lui soit rendu.

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Site internet du Château de la Buzine

MK2 à Marseille : des complications?

Posté par vincy, le 19 février 2011

Fn décembre, on apprenait que la chaîne de cinéma "parisienne" MK2 allait s'aventurer en province, à Marseille (voir actualité du 21 décembre). Et puis, comme toujours à Marseille, rien n'est simple. Pour que MK2 soit obligé de communiquer sur sa ferme volonté de s'installer dans la ville phocéenne, c'est qu'il y a des complications. Nathanaël Karmitz, directeur général du groupe, en marge d'un débat en faveur du développement culturel organisée par la mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille, dévoile en creux quelques difficultés : "Rien n'est fermement décidé mais ce qui est ferme, c'est notre volonté de le faire", a dit M. Karmitz à des journalistes en marge d'une manifestation en faveur du développement culturel organisée par la mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille. "Nos investissements sont fermes sur ce projet, maintenant, nous n'arrivons pas en terrain conquis, il faut y aller petit à petit, il y a un certain nombre d'étapes administratives à respecter".

Ce projet de 14 à 16 millions d'euros doit être finalisé en 2013, année où Marseille devient l'une des capitales européennes de la culture, dossier épineux politiquement depuis quelques temps.

Car, entre les mairies du grand Marseille, la communauté d'agglomération, l'emprise politique de Jean-Claude Gaudin et l'opposition socialiste (favorable au projet), le gagnant n'est jamais le marseillais. L'intérêt politique prime toujours sur l'intérêt général... Espérons que MK2 parvienne à ses fins en temps et heures... À Marseille, les projets prennent souvent beaucoup plus de temps que prévu...

MK2 prévoit de s’installer à Marseille

Posté par vincy, le 21 décembre 2010

C'est la première incursion au-delà du périphérique pour MK2 : vers 2013, l'exploitant devrait s'installer à Marseille, sur la Canebière. Marseille, qui sera une capitale culturelle européenne cette année-là, verra se transformer l'affreuse Marie d'arrondissement (celle du 1er et 7e) en un multiplexe de cinéma moderne de 12 ou 14 salles (entre 1 300 et 1 620 fauteuils). Le projet, soutenu par les deux camps politiques, verra donc le jour, sauf incident marseillais imprévu. Le coût estimé est de 15 à 18 millions d'euros.

Le cinéma sera localisé précisément entre La Canebière et les Allées Léon Gambetta, pas très loin de la Gare Saint-Charles, entre les stations de métro Réformées et Noailles.

Ces derniers mois, le secteur culturel local a été agité par quelques surprises : démissions, remplacements, déclarations fracassantes. Pour préparer l'avenir de la future capitale culturelle européenne, la culture semble se gérer comme les affaires, avec l'accent, mais tonique.

Situé en haut de la Canebière le MK2 devrait compenser la disparition de l'UGC Capitole et attirer toute une population universitaire : un projet urbain aux alentours prévoit un resto U et 150 chambres étudiantes.

MK2 devra cependant affronter une forte concurrence : Pathé Madeleine, Le Prado, Séquence 13, Les trois palmes, le Chambord, Le Petit cinéma, Le César, Ciné Bonne Nouvelle pour ne citer que ceux dans la ville.

Lyon défie le pôle animation d’Angoulême et lance son festival de films

Posté par vincy, le 20 février 2009

cartoonmovieDu 4 au 6 mars, le Cartoon Movie s'installe à Lyon, après avoir passé toutes ses années de jeunesse à Potsdam en Allemagne. C'est bien plus qu'une migration, c'est un changement d'ambition. Les chiffres ne trompent pas. Avec 600 professionnels attendus, venus de 31 pays, le 11e Cartoon Movie enregistre déjà une progression de 20% de son affluence. Surtout, le forum a invité les professionnels du jeu vidéo, une décision assez logique dans la ville qui a vu naître Infogrames et qui regroupe une cinquantaine de sociétés de ce secteur. Cartoon Movie bénéficie aussi d'un secteur, l'animation, en pleine ébullition, avec bien plus de dossiers présentés, dont un gros tiers est d'initiative française.

Cartoon Movie à Lyon c'est aussi une manière d'ancrer la région Rhône-Alpes dans le secteur de l'animation. Avec le festival du film d'animation d'Annecy, le pôle Folimage à Valence, les sièges de Infogrammes et de Gébéka Films (distributeur de Mia et le Migou, Kirikou ou encore U) en plein coeur de Lyon, il est assez logique de vouloir créer un lien fédérateur, illustrant le poids des acteurs locaux.

pixel_villeurbanneEn parallèle, Gérard Collomb, maire de Lyon et président de la communauté urbaine, a lancé le pôle audiovisuel PIXEL. Quatre bâtiments, deux nouveaux plateaux occuperont cet espace, situé à Villeurbanne, à proximité du Studio 24 déjà existant. De quoi concurrencer La belle de Mai à Marseille, les équipements de Nice et les studios de la région parisienne (Boulogne, La plaine Saint Denis...). Il s'agit d'optimiser encore plus les liens entre l'audiovisuel, le multimédia, le jeu vidéo et le cinéma. Localement, cela représente 12 000 emplois et 650 entreprises.

La conjonction du Cartoon Movie et de PIXEL défie clairement le Pôle image Magelis d'Angoulême. Le maire de Lyon a, en plus, ajouté un élément dans son schéma, pour compenser un gros manque culturel de la ville : créer un festival de cinéma. Il y avait déjà le Festival International Cinéma Nouvelle Génération (la 8e édition est prévue en septembre prochain).

Mais le festival, baptisé L'amour du cinéma, qui devrait naître en octobre, bénéficiera d'importantes aides publiques. Dans la ville des frères Lumière, cela semblait presque insolite que Lyon soit à l'écart des grands festivals internationaux. On attendra quand même de voir quel type de programmation sera choisie avant que la capitale des Gaules ne soit célébrée comme capitale des arts visuels.

Un roman policier : plus fort que MR 73?

Posté par geoffroy, le 14 avril 2008

unromanpolicier.jpg

Sortie : 16 avril 2008.

Synopsis: La banlieue, de nuit. Dans un petit commissariat, Emilie Carange, lieutenant de police en proie à des frustrations, voit débarquer Jamil Messaouden, jeune stagiaire, aux méthodes peu orthodoxes. Elle s'éprend de désir pour lui.
Une petite grand-mère arabe se dit témoin d'un grand trafic de drogue. Viard, le flic de la brigade des stups, qui devrait logiquement les traquer a "la tête et le coeur ailleurs".
L'équipe se retrouve dans une affaire qui les dépasse. Plus les nuits filent, plus le désir d'Emilie pour Jamil grandit.
L'affaire de drogue dérape, Emilie aussi...

Un roman policier est le premier long métrage de la réalisatrice Stéphanie Duvivier. Plongée étonnante au cœur d’un petit commissariat de quartier de la banlieue marseillaise, cette immersion territoriale est courageuse, bien foutue et ose décrire une réalité un peu à la manière du cinéma anglo-saxon. Sans artifices, ni digressions abusives sur les difficultés qu’éprouvent les flics dans le bon fonctionnement de leurs missions, la réalisatrice épuise le quotidien de ces agents de l’ordre confrontés aux pressions d’un environnement parfois hostile. Représentatif de la société d’aujourd’hui dans sa mixité sociale, identitaire et sexuelle, le commissariat devient un personnage à part entière dans lequel s’expose des fonctionnaires de l’Etat qui doutent, ont peur et répondent bien souvent aux urgences d’une situation sociale de plus en plus inextricable.

Un roman policier marque en continu un commissariat semblable à beaucoup d’autre dans la froideur de vestiaires vétustes. Quotidien d’un travail souvent plus administratif qu’opérationnel par manque de moyens et d’effectifs, les patrouilles s’enchaînent et les enquêtes font du sur place. Réalité d’une administration rigide laissée à la démerde de ceux qui sont sur le terrain, le moral des troupes de la commissaire Carange est au plus bas. Nous sentons la fatigue, le désespoir et même la résignation. Seul l’arrivée du stagiaire Messaouden redynamisera cette équipe moribonde. Si la mise en place d’une atmosphère tendue est maîtrisée par un choix de mise en scène direct, proche des corps dans leur frustration et leur humanité, elle occulte une partie enquête un peu redondante et manquant de rythme. Peu importe car tel n’est pas le propos de Stéphanie Duvivier. Ce qui l’intéresse c’est de filmer des gueules triturées par ce boulot hors norme, entre l’expérience désabusée des uns et la jeunesse frondeuse du stagiaire (Olivier Marchal, dans le rôle de l’inspecteur désabusé, évite la caricature pour nous livrer, in fine, un flic cassé terriblement attachant).

L’intimité de chacun est alors mise à nu. Ils répondent aux évènements qui traversent un quotidien chaque jour plus usant. Entre coup de blues, remontrance hiérarchique, rixes et autre beuverie d’un soir, leurs histoires de flics s’inscrivent dans celles du quartier et la vie du quartier déborde sur leur travail de flics. Mélange des uns avec les autres – le flic Viard a une relation avec Fati la patronne d’un bar au cœur de la cité –, attirance coupable de la commissaire pour son stagiaire, tout s’effrite et se modifie au rythme des nuits qui s’enchaînent. Cette prise de risque scénaristique vient renforcer les tensions, les solitudes… et les rapprochements.  La réalisatrice capte à merveille ce territoire français – souvent laissé à l’abandon par le cinéma – pour nous offrir des scènes sincères, fortes et terriblement humaines. Tout comme cette scène où les policiers de la brigade dansent avec les clients du bar de Fati. L’ombre de Kechiche n’est pas loin, la réussite du film est là.

Alors peu importe les quelques maladresses scénaristiques d’un long métrage qui remplit aussi bien les vides, les silences et les peurs de chacun. Ouverture sur une réalité de tous les jours, Un roman policier est plus que prometteur, il trace une voie qu’il faudra suivre.