[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 5: The Nice Guys, surtout Ryan

Posté par cynthia, le 15 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, cinquième jour du festival de Cannes et on peut dire que nos organes vitaux en ont pris un coup. Après avoir dansé comme des petits fous avec l'équipe (sexy) du film American Honey (apparemment il y avait plus d'énergie dans leurs trois minutes sur le tapis que durant les 2h42 de leur film), notre froc a explosé! Mais avant d'évoquer notre libido bouillante mettons-nous en bouche avec l'équipe du film de Nicole Garcia, Mal de Pierres. Marion Cotillard est arrivée vêtue d'une longue robe (sublime) de couleur or. Sa robe devait être difficile à porter tant elle était près du corps. Non seulement la Cotillard semblait rentrer le ventre (Marion je compatis...j'ai connu la même chose à la soirée de la Saint-Sylvestre) mais en plus ses tétons criaient au désespoir en pointant telle une épée! Le froid sans doute! Outre sa tenue vestimentaire, la jolie brune semblait quelque peu perdue sur le tapis. En effet, Louis Garrel, son partenaire à l'écran, l'a retenu plus d'une fois sur le red carpet afin qu'elle pose pour les photographes "Marion, Marion revient, il reste encore une photo à faire avant d'emprunter les marches!" En parlant de marche elle a failli en rater une car elle regardait derrière elle, à croire que c'était son premier festival. Mais qu'est-ce qui s'est passé Marion? Tu as tout oublié depuis l'an dernier?

Autre habitué à fouler le tapis rouge, Jean-Paul Gaultier qui était accompagné d'un ex-taulard...ah non excusez-moi ce n'était que Tonie Marshall. Aishwarya Rai (magnifique) affichait un rouge à lèvres bleu violet mauve... bref indéfinissable! En tout cas vue la couleur, soit elle avait froid, soit elle avait embrassé un avatar.

Vanessa Paradis vêtue de dentelle a également été de la partie, pendant que Lily Rose s'éclatait ailleurs loin de sa surveillance.

Plus tard en fin de soirée alors que Geena Davis fusionnait avec le tapis grâce à sa robe vermillon, les gens étaient en ébullition et hurlaient. Pourquoi hurlaient-ils encore? Mes oreilles ont saigné. RYAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! OMG! Ryan! Ryan SEXling est arrivé vêtu d'une veste de costume blanche et arborant son célèbre sourire, si charmeur. Ma culotte pointe officiellement au chômage et pauvre chose, elle ne trouvera pas un emploi de sitôt tant elle trempée de plaisir *l'effet Ryan Gosling*! Me voici aussi chaude que Cotillard dans son film.

L'acteur aux yeux de braise, venu présenter The Nice Guys, a fait explosé le baromètre du sexy aux côtés de Russell Crowe, car, oui il est sexy lui aussi, en plus d'être drôle! Alors que Ryan Gosling répondait aux questions, Russell Crowe faisait des grimaces derrière lui tandis qu'un autre mâle bandant sur pattes foulait le tapis: Matt Boomer.

Bon récapitulons... Matt Boomer, Russell Crowe, RYAN GOSLING sur le même tapis... ah oui reprendre la ligne 4 au retour du Festival, ça va nous faire mal au cœur! Mais ne pensons pas à cela! Il reste encore pas mal de tapis rouge à savourer. Mais bon sans Ryan, je ne vois pas comment ils vont pouvoir faire mieux.

Cannes 2016 : Qui est Matt Bomer ?

Posté par wyzman, le 15 mai 2016

A 38 ans, Matt Bomer a presque déjà tout fait. On le découvrait en 2001 dans le plus long soap opera de l'histoire de la télévision américaine, Guilding Light. Trop beau pour être pris au sérieux, il lui faudra attendre quelques temps avant d'exploser, d'enchaîner les rôles et d'être de tous les projets qui comptent à Hollywood.

On vous le dit, Matt Bomer a presque déjà tout fait : le soap opera niaiseux (All My Children), la série trop vite annulée (True Calling), la série de vacances (North Shore), la série de nerds (Chuck), la comédie policière (White Collar) la série populaire à souhait (Glee), le film de stripteaseurs (Magic Mike), un passage à Broadway ("8" de Dustin Lance Blake), la comédie SF (Space Station 76), la comédie romantique (Winter's Tale) ou bien la série d'épouvante (American Horror Story). Matt Bomer est partout et cela n'est pas pour nous déranger.

Mais il va de soi que son plus grand fait d'armes, c'est son rôle de jeune homosexuel atteint du sida dans The Normal Heart, l'un des plus beaux films jamais produits par HBO. Aux côtés de Mark Ruffalo, Taylor Kitsch, Jim Parsons et Julia Roberts, ce beau gosse né dans le Missouri a eu le plaisir de prouver qu'il était autre chose qu'un beau gosse. Et cela semble avoir marché puisqu'en 2015, il finissait une certaine soirée de janvier avec le Golden Globe du meilleur second rôle dans un téléfilm. Rien que ça !

Mais en attendant de le retrouver dans le prochain film d'Antoine Fuqua, The Magnificent Seven, Matt Bomer fera sans doute une apparition à Cannes, histoire de présenter hors compétition la comédie The Nice Guys. Réalisée par Shane Black (le papa d'Iron Man 3), on retrouve dedans Russell Crowe, Ryan Gosling et Kim Basinger. A en voir la bande annonce, s'il y a un film qui devrait détendre les milliers de critiques venus sur la Croisette, c'est bien celui-là ! Avec ou sans chemise, il affolera même le tapis rouge...

Matt Bomer sera Montgomery Clift

Posté par vincy, le 22 septembre 2013

Matt Bomer Montgomery Clift

Le biopic sur Montgomery Clift (1920-1966) a trouvé l'acteur pour incarner la star torturée des années 50 et 60. Le beau Matt Bomer a été choisi pour Monty Clift, le film de Larry Moss (qui finalise actuellement son premier long métrage Relative Insanity avec Helen Hunt). La sortie n'est pas prévue avant 2015.

Matt Bomer, 35 ans, qui a récemment fait son coming-out, a jusque là joué plutôt des seconds-rôles (Flight Plan, Time Out et l'an dernier Magic Mike, où il savait vanter ses arguments physiques). On le verra prochainement aux côtés de Will Smith (Winter's Tale), dans B.O.O.: Bureau of Otherworldly Operations et dans Space Station 76. A la télé, plus présent, il est davantage connu comme étant la star de la série White Collar (FBI: Duo très spécial). Il vient aussi de terminer un téléfilm pour HBO, The Normal Heart, aux côtés de Julia Roberts et Mrk Ruffalo, transposition de la pièce autour du sida de Larry Kramer.

Le biopic sur Montgomery Clift a été écrit par Chris Lovick.
Il démarre avec le tournage d'Une place au soleil, en 1950, où le jeune Montgomery Clift tombe amoureux d'Elizabeth Taylor. Le film abordera largement sa vie privée (ouvertement homosexuel, il ne supportait ni le jugement des autres, ni l'idée d'avoir à s'inventer des idylles avec des femmes) et les conséquences de son accident de voiture en 1956.

D'Hitchcock à Huston

Clift est propulsé dans le star-système hollywoodien, tournant dans des drames ou tragédies réalisées par les plus grands cinéastes de son époque : Alfred Hitchcock (La Loi du silence), Fred Zinnemann (Tant qu'il y aura des hommes), Vittorio De Sica (Station Terminus), Edward Dmytryck (L'Arbre de vie, Le bal des maudits), Joseph Mankiewicz (Soudain l'été dernier), Elia Kazan (Le fleuve sauvage), John Huston (Les désaxés, avec Clark Gable et Marilyn Monroe), Stanley Kramer (Jugement à Nuremberg). Il a reçu quatre nominations aux Oscars.

Jugé, encore aujourd'hui, comme l'un des meilleurs acteurs de son époque, l'icône a cependant souffert de l'ombre faite par la célébrité de Marlon Brando et de James Dean, à la même période. Épuisé par les premiers tournages, il effectue une première retraite en 1953 (et devient alcoolique et dépendant de pilules), détruisant sa santé. Elizabeth Taylor, sa grande amie, le convaincra souvent de revenir au cinéma, lui qui était passionné de théâtre, préférant New York à Hollywood. Mais à peine revenu sur les plateaux de cinéma, il est victime d'un accident grave de voiture, en 1956, d'où il en sort défiguré. La chirurgie plastique recompose son visage, mais pas complètement. Sa grande beauté est ainsi abimée. C'est, paradoxalement à partir de là qu'il tourne ses plus grands films.

Malgré ses "addictions" et ses problèmes psychologiques, il continue en effet de briller à l'écran, avec l'aide de Brando et Taylor (qui le fait enrôler dès qu'elle peut). Mais son déclin physique, les tournages éprouvants ont raison de son talent : il interrompt sa carrière, pour la troisième fois, en 1962. Il ne reviendra que pour un film de Raoul Levy, en 1996, L'Espion, après avoir refusé Fahrenheit 451 de François Truffaut. Il accepte malgré tout de retourner avec son amie Liz Taylor pour le prochain film de John Huston, Reflet dans un oeil d'or.

Hélas, le 23 juillet 1966, son compagnon Lorenzo James le découvre mort dans sa chambre. L'infarctus dont il aura été victime à 45 ans a conclu une autodestruction longue de 13 ans.