Peugeot quitte Aulnay mais s’amuse avec Gondry

Posté par vincy, le 18 juillet 2012

Sur le blog de Thomas Cantaloube (Mediapart), on découvre de merveilleux clichés pas volés de drôles de machines.

Michel Gondry tourne la version cinématographique de L'Ecume des Jours (voir actualité du 3 mars), roman culte de Boris Vian sur un amour absolu qui rétrécit au lavage de la routine. Thomas Cantaloube a profité de sa virée dans les hauts de Belleville à Paris pour photographier les voitures étranges imaginées par le cinéaste et son équipe. Des modèles bricolés comme cette Peugeot 205 fusionnée avec un autre modèle de la même couleur. On peut aussi y voir des 4L, R16, Ami 6, Fiat Panda transformées (et colorées) en machines à la fois futuristes et nostalgiques.

Gondry avait déjà expliqué dans Le Monde magazine son intention artistique : “On n'est ni en 1947 ni en 2012, ni entre les deux. C'est aussi cela qui rend une histoire éternelle. Pour gommer les années, des ingénieurs de Peugeot ont participé à la conception d'une quinzaine de véhicules, en réassemblant différents modèles. Des voitures qui n'existent pas, indatables.

En pleine crise du secteur automobile, de voir ces "ovnis" sur roues réjouit l'imagination. Ceci dit, si les ingénieurs de Peugeot ont du beaucoup s'amuser à concevoir ces véhicules hybrides, on désespère du sort de l'usine d'Aulnay que ces fantaisies ne sauveront pas...

Cannes 2012 : une Quinzaine des réalisateurs aguicheuse

Posté par MpM, le 24 avril 2012

Pour sa première édition, Édouard Waintrop, le nouveau délégué de la Quinzaine des Réalisateurs, a voulu raviver l'image ternie de sa sélection en la plaçant "sous le signe de la joie". Ce sont ainsi deux comédies (The We and the I de Michel Gondry et Camille redouble de Noémie Lvovsky) qui auront les honneurs de l'ouverture et de la clôture tandis qu'on retrouve en compétition une autre comédie française, Adieu Berthe - L'Enterrement de Mémé de Bruno Podalydès.

Voilà le programme d'Edouard Waintrop, nouveau délégué de la Sélection parallèle : « Nous allons essayer de construire une structure qui permette de développer cette dimension de lieu de rencontre, afin que la Quinzaine soit un lieu des Etats généraux permanents du cinéma ».

En tout, vingt et un longs métrages (dont deux films d'animation) et dix courts seront présentés dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs 2012 à Cannes 2012. Ils viennent pour une grande part d'Europe (avec une forte représentation de la France) et d'Amérique latine (Uruguay, Mexique, Argentine, Chili, Colombie). On retrouvera notamment des cinéastes remarqués en festivals par le passé comme Pablo Larraín (Tony Manero, Santiago 73, Post mortem), Pablo Stoll Ward (Whiskey), Stéphane Aubier et Vincent Patar (Panique au village) ou Jaime Rosales (La soledad, Un tir dans la tête).

A noter enfin la présence du dernier film de Raoul Ruiz, La Nuit d'en face, projeté en séance spéciale.

Par ailleurs, la Quinzaine va organiser quatre débats autour de  films de la sélection entre le dimanche 20  et le mercredi 23 mai  : Les nouveaux noms du cinéma latino-américain ; Multiplicités des cinémas indiens- Bollywood : l’arbre qui cache la forêt ? ; Nouvelles audaces du cinéma français ; Le cinéma des pays arabes aujourd’hui.

La sélection

Le Repenti de Merzak Allouache (Algérie)

Room 237 de Rodney Ascher (Etats-Unis)

Ernest et Célestine de Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner (France, Belgique, Luxembourg)

Infancia clandestina de Benjamín Ávila (Argentine)

Une famille respectable de Massoud Bakhshi (Iran)

Rengaine de Rachid Djaidani (France)

The We and the I de Michel Gondry (Etats-Unis) - Ouverture

Les Liaisons dangereuses de Jin-ho Hur (Chine)

Gangs of Wasseypur de Anurag Kashyap (Inde)

No de Pablo Larraín (Chili)

Camille redouble de Noémie Lvovsky (France) - Clôture

Fogo de Yulene Olaizola (Mexique)

Adieu Berthe - L'Enterrement de Mémé de Bruno Podalydès (France)

Sueño y silencio de Jaime Rosales (Espagne)

La Nuit d'en face de Raúl Ruiz (Chili, France) - Séance spéciale

La Sirga de William Vega (Colombie, France, Mexique)

Opération Libertad de Nicolas Wadimoff (Suisse)

Alyah de Elie Wajeman (France)

3 de Pablo Stoll Ward (Uruguay)

Sightseers de Ben Wheatley (Royaume-Uni) - Séance spéciale

The King of pigs de Yeun Sang-ho (Corée du Sud)

Omar Sy remplace Jamel Debbouze dans L’Ecume des jours

Posté par vincy, le 3 mars 2012

Intouchable, a priori. Le roman culte de Boris Vian, L'écume des jours, est réputé inadaptable autant que sacré. Cette description d'une relation amoureuse absolue qui rétrécit jusqu'à l'étouffement n'a été transposée au cinéma qu'une seule fois : en 1968, par Charles Belmont, avec Marie-France Pisier, Jacques Perrin, Sami Frey, Alexandre Stewart et Bernard Fresson.

Michel Gondry a décidé de s'y attaquer. Le projet a été annoncé fin 2011. On imagine le film aussi visuel que romantique. Il a déjà fait ses preuves dans ce style de bricolage. L'un des cinéastes français les plus côtés à Hollywood a réuni la fine fleur du cinéma français. Romain Duris retrouvera Audrey Tautou (ils ont tourné ensemble L'auberge espagnole, Les poupées russes) dans les rôles de tourtereaux (Colin et Chloë), accompagnés de Gad Elmaleh et Léa Seydoux.

A l'origine Jamel Debbouze devait être de la partie. Son rôle - celui de Nicolas - sera finalement interprété par Omar Sy, césarisé la semaine dernière comme meilleur acteur. Autant dire, sollicité, plus cher, et poids lourd du box office.

Le tournage débutera le 10 avril, pour 15 semaines.

Boris Vian a publié L'écume des jours en 1947.

Succès pour Le jour le plus court : 1,5 million de participants

Posté par vincy, le 22 décembre 2011

L'initiative du CNC pour promouvoir le court métrage à travers une fête nationale, Le jour le plus court, a dépassé ses objectifs. 1,5 million de passants, curieux, visiteurs, spectateurs, téléspectateurs et internautes ont participé aux  5 600 événements organisés le 21 décembre. Michel Gondry et Julie Gayet, deux des parrains de la manifestation, n'ont pas ménagé leurs efforts pour défendre le court métrage.

Les médias ont aussi adhéré à cette initiative, avec de nombreux reportages ou d'annonces (radios, télés, ...). De la soirée inaugurale au Centre Pompidou à la Gare Montparnasse transformée en salle de cinéma, en passant par des théâtres, des prisons, des établissements publics et des grands musées, Le jour le plus court a touché l'ensemble des publics. Les chaînes de télévision et les salles de cinéma ont donné un accès encore plus large à des spectateurs captifs.

Le web n'était pas oublié. Ecran Noir a ainsi enregistré 2 000 visionnages, un record, durant la seule journée du 21 décembre sur son compte Vimeo. Notre site diffusait une sélection des meilleurs courts métrages de notre rubrique "L'instant court".

Cela promet une 2e édition ambitieuse et encore plus populaire.

Le Jour le plus court, une fête du court métrage participative

Posté par vincy, le 3 octobre 2011

Ce lundi au CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée), Eric Garandeau présentait Le jour le plus court (voir aussi notre entrevue avec lui), aux côtés de deux des parrains de la manifestation, Jacques Perrin et Michel Gondry (les marraines Jeanne Moreau et Mélanie Laurent n'étaient pas là). Café, viennoiseries, pour doper les journalistes courageux et rarement matinaux. L'été joue les prolongations en plein automne : et voilà qu'on nous parle déjà du solstice d'hiver, le 21 décembre, la nuit la plus longue.

Après avoir vu La Lettre, court métrage en noir et blanc de Michel Gondry, un extrait des Césars 1977 nous remémore le discours de Jacques Tati (Césarisé d'honneur cette année-là), s'inquiétant déjà de la disparition du format au profit de la vente d'esquimaux. "Défendez le court-métrage ! (...) Sans court métrage, vous n'auriez eu ni Chaplin, ni Keaton, ni Fellini, ni René Clément..."

Pour valoriser le court métrage - 675 films de moins d'une heure produits en 2010 - le CNC veut imposer un rendez-vous équivalent à la Fête de la musique (durant le jour le plus long), Le jour le plus court. Isabelle Massot, directrice artistique de la manifestation et par ailleurs responsable du Festival des scénaristes, explique que cet événement "remplit une attente, il y avait quelque chose qui manquait".

Le court métrage, malgré ses presque 20 millions d'euros d'aides par an, est en effet le parent pauvre des contenus que ce soit dans les salles de cinéma ou sur les écrans de télévision. "Révélation de jeunes talents", "moyen de communication" selon Jacques Perrin, "mode d'apprentissage" pour Michel Gondry, le court métrage est essentiel à l'avenir du cinéma. Cependant, même dans les festivals, où il est très bien représenté, il est parfois dévalorisé par une programmation frontale avec des longs métrages.

Un événement participatif en chantier

L'idéal serait d'imposer des fenêtres de diffusion. Jacques Perrin l'explique très bien : "Ce n'est pas sans regret que je me souviens il y a trente, quarante ans du programme complet avec les actualités, un dessin animé..." Pourquoi pas un court avant chaque long? Et sinon "pourquoi il n'y a pas de séances à 10h30 le matin, consacrées aux courts métrages alors que des salles programment à cette heure là quelques gros films?"

Le jour le plus court va sans doute devoir prouver qu'il y a un désir de court. "Plus c'est court, plus c'est bon" devrait être le slogan de la bande annonce à venir, réalisée par Stéphane Foenkinos et Alexandre Athané. Un Festival multi-écrans - cinéma, télévision, web, sur les murs, dans le métro, les musées, les médiathèques... - faisant appel aussi bien aux professionnels qu'à chaque volonté individuelle. En attendant l'ouverture du site le 10 octobre prochain, on sait que n'importe qui pour faire sa propre programmation, figurer dans le programme national, accéder au catalogue de film de l'Agence du court métrage, ... Le mode d'emploi, avec l'aide de l'AFCAE, va être bientôt mis à disposition. Un festival 2.0 (avec applications mobiles et géo-localisées, outils de communication contributifs...). Bref Le jour le plus court sera un événement participatif auquel Ecran Noir se joindra bien évidemment.

Et si la SRF se trompait complètement?

On sent l'envie, et on comprend que tout cela s'est fait très rapidement. Certes, cela donne l'impression d'une manifestation en chantier au moment de l'annonce. Jeudi dernier, la SRF (Société des réalisateurs de films) s'est retirée du comité de pilotage. Officiellement la SRF n'a pas supporté de voir son idée de Fête du court métrage (sur laquelle elle travaillait depuis un an) concurrencée. De plus elle critique la date, choisie unilatéralement et symboliquement, et selon elle "contre l'avis de l'ensemble des acteurs de terrain du court métrage", rendant "improbable la participation des acteurs associatifs, culturels et éducatifs". Le 21 décembre, enfin, serait une très mauvaise date car les écrans sont surchargés.

Justement : n'est-ce pas une bonne idée de profiter de l'une des saisons les plus fréquentées de l'année pour les salles de cinéma? Des acteurs comme Arte, Canal +, France Télévisions, Orange, MTV, MK2, Gaumont Pathé, la Cinémathèque Française, l'Institut Lumière, Dailymotion, l'AFCAE, la SACD, la SNCF, Nisi Masa, Collectif Prod, et des collectivités locales ont annoncé leur mobilisation. La Fédération nationale des cinémas français, le Festival réputé de Clermont Ferrand, Les Lutins du Court Métrage, le Syndicat des Producteurs Indépendants, l'ARP font partie du comité de pilotage.

On comprend donc mal l'explication de la SRF qui évoque "un projet qui tourne court?". Certes, le CNC a choisi un autre mode de gouvernance pour réaliser cette manifestation dans des délais aussi courts. Mais en misant sur un projet collaboratif et ouvert à tous, en la "désinstitutionnalisant", le CNC fait le pari d'un Jour qui s'installe dans la durée avec peu de moyens.

C'est assez salutaire de voir en France un événement officiel faisant confiance aux créateurs, aux amateurs et aux initiatives individuelles.

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site internet du Jour le plus court

L’instant Court : Badpakje 46 de Waynes Destoop

Posté par kristofy, le 27 mai 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le clip réalisé par Michel Gondry How are you doing ? pour The Living Sisters, voici l’instant Court n° 34.

Le Festival de Cannes a baissé le rideau il y a quelques jours à peine, après l’annonce d'un palmarès contesté. Michel Gondry qui était le président du jury des courts-métrages, entouré des réalisateurs Corneliu Porumboiu, Joao Pedro Rodrigues, Jessica Hausner et de la lumineuse Julie Gayet, a décerné la palme d’or du court-métrage au film Cross réalisé Par Maryna Vroda.

Le jury a également attribué un prix du jury à un autre court : Badpakje 46 réalisé par Waynes Destoop. Cette mention spéciale a été accompagné d’une récompense unique : un trophée fabriqué par Michel Gondry lui-même. Le facétieux réalisateur a détourné l’expression ‘palme d’or’ pour concevoir une palme (pour nager) recouverte de peinture couleur or. Il est un habitué de ce genre de procédé avec ‘les petits cadeaux flippants’qu’il fabrique pour ses amies (cf sa bande dessinée pour le film La science des rêves). Ce détournement de la prestigieuse palme d’or n'a été que modérément apprécié par certains officiels du Festival mais l’intention était de faire remarquer le deuxième court-métrage préféré du jury.

Voila donc la bande-annonce du court-métrage Badpakje 46 réalisé par Waynes Destoop, qui n’a pas gagné la vraie palme d’or mais quand même un réel prix du jury. Il s’agit d’un court d’une durée de 15 minutes qui vient de Belgique, dont le titre signifie maillot de bain 46. On y découvre Chantal une fille qui a 12 ans et des kilos en trop, elle se sent différente des autres à cause des rondeurs de son corps, et le seul endroit où elle se sent vraiment bien, c’est dans la piscine municipale…

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Badpakje 46.

L’instant Court : un nouveau clip de Michel Gondry, How are you doing ?

Posté par kristofy, le 22 mai 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le making-of du court-métrage Mourir auprès de toi de Spike Jonze et Simon Cahn, voici l’instant Court n° 33.

Cette année le Festival de Cannes a choisi comme président du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages le réalisateur Michel Gondry. Dans sa tâche de départager les différents courts en compétition, il est entouré des réalisateurs Corneliu Porumboiu, Joao Pedro Rodrigues, Jessica Hausner et de la lumineuse Julie Gayet. Michel Gondry travaille sur différents projets dont une adaptation du roman de science-fiction Ubik de Philip K. Dick, mais aussi des films en collaboration avec Bjork ou avec son fils Paul Gondry.

Entre la promotion de son film The Green Hornet 3D et la supervision de l’Usine des films amateurs, Michel Gondry a réalisé un nouveau clip qui encore une fois est un petit bijou d’originalité. On y voit un split-screen divisé en trois parties, un triptyque dans lequel se déroule une action selon trois points de vue au même moment. Cette narration à suivre sur plusieurs écrans en même temps était d’ailleurs le concept même du film Time Code de Mike Figgis où différents personnages dans différents lieux allaient se croiser durant un tremblement de terre. Ce clip de Gondry montre une femme enceinte qui se rend à l’hôpital pour accoucher pendant que ses deux sœurs essayent de la rejoindre tant bien que mal : l'une se retrouve dans une voiture de bandits après que sa maison ait pris feu, l’autre fait du stop en moto après que son avion se soit crashé dans une tour. Survient alors un tremblement de terre…

Voila donc le clip réalisé par Michel Gondry How are you doing ?, pour The Living Sisters. On y remarque une alternance entre scènes à l’échelle réelle avec des comédiens et scènes à l’échelle réduite avec des maquettes et des jouets.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film How are you doing ?

Cannes 2011 : le jury de la Cinéfondation et des courts métrages

Posté par vincy, le 20 avril 2011

Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, on le sait depuis février, est présidé par Michel Gondry. Aujourd'hui, le réalisateur sait qu'il sera accompagné de l'actrice et productrice française Julie Gayet (membre du jury Un certain regard en 2009), la réalisatrice et productrice autrichienne Jessica Hausner (primé par la Cinéfondation en 1999, sélectionné deux fois à Un certain regard), le réalisateur roumain Corneliu Porumboiu (2e prix de la Cinéfondation en 2004, caméra d'or en 2006, prix Fipresci avec un film sélectionné à Un certain regarde en 2009) et le réalisateur portugais João Pedro Rodrigues (sélectionné à la Quinzaine en 2005, à Un certain regard en 2009).

Le jury devra choisir parmi les seize films de fins d’études de la Sélection Cinéfondation : les trois premiers Prix, dotés chacun de 15 000€, 11 250€ et 7 500€. Les prix seront remis le 20 mai. Ils devront aussi désigner la Palme d’or parmi les 9 courts métrages, qui sera remise lors de la cérémonie de Clôture, dimanche 22 mai.

Cannes 2011 : 9 courts métrages en quête d’une Palme d’or

Posté par vincy, le 19 avril 2011

Le jury présidé par Michel Gondry (voir actualité du 22 février 2011) devra choisir parmi ces 9 films (de 8 à 15 mn) pour élire la Palme d'or du court. On note là encore la belle présence d'Asie et d'Océanie. Cette compétition est aussi un tremplin idéal vers une sélection cannoise pour leur futur long métrage.

La France est représentée à travers la jeune ukrainienne Marina Vroda. Ses précédents courts métrages, Rain et The Oath, ont fait le tour des festivals entre 2007 et 2009. On l'a aussi remarquée l'an dernier en compétition, dans un petit rôle de Mon bonheur, de Sergey Loznitsa. Elle était parmi les Talents du Berlinale Campus en 2010.

Notons que Ce n'est rien de Nicolas Roy (photo) met en scène l'acteur Martin Dubreuil, qui a fait sensation l'an dernier dans le film canadien 10 1/2.

- Ghost, de Ma Dahci, Corée du Sud
- Badpakje, de Wannes Destoop, Belgique
- Soy Tan Feliz, de Vladimir Durán, Argentine
- Ear, de Nash Edgerton, Australie
- Kjottsar (KJØTTSÅR), de Lisa Marie Gamlem, Norvège
- Meathead, de Sam Holst, Nouvelle-Zélande
- Ce n'est rien, de Nicolas Roy, Canada
- Paternal Womb, de Megumi Tazaki, Japon
- Cross, de Maryna Vroda, France

Par ailleurs, cette année, le Festival créé Cannes Court Métrage, qui associe la Compétition des courts métrages au Short Film Corner pour développer la promotion du film court. Cette vitrine des films servira aussi de lieu de rencontre entre professionnels.

Cannes 2011 : la sélection officielle de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 17 avril 2011

En attendant la sélection officielle des courts métrages lundi 18 avril, voici les 16 courts et moyens métrages provenant des écoles de cinéma du monde entier qui seront projetés à Cannes dans le cadre de la sélection Cinéfondation 2011.

Géographiquement, on compte trois américains (dont deux de l'Université de Columbia), trois latino-américains, quatre asiatiques, six européens dont un français.

L'an dernier, le jury présidé par Atom Egoyan avait primé Taulukauppiaat (The Painting Sellers) du finlandais Juho Kuosmanen, et avait décerné le 2e prix à du français Vincent Cardona pour Coucou les nuages.

Cette année, le jury est présidé par Michel Gondry (voir actualité du 22 février 2011). Il devra élire les trois meilleurs fils, de 8 à 44 minutes, choisis par le Festival.

- Casey Tigers, d'Aramisova (FAMU, République Tchèque)

- Suu et Uchikawa, de Nathanael Carton (NYU Asie, Singapour)

- A Viagem, de Simao Cayate (Columbia, USA)

- Befetach Beity, d'Anat Costi (Bezatel Academy, Israël)

- The Agony and Sweat of the Human Spirit, de D. Jesse Damazo et Joe Bookman (U. of Iowa, USA)

- Bento Monogatari, de Pieter Dirkx (Sint-Lukas, Belgique)

- Der Brief, de Doroteya Droumeva (DFFB, Allemagne)

- Duelo Antes Da Noite, d'Alice Furtado (UF Fluminense, Brésil)

- Drari, de Kamal Lazraq (La Fémis, France)

- Salsipuedes, de Mariano Luque (UN de Cordoba, Argentine)

- La Fiesta de Casamiento, de Gaston Margolin et Martin Morgenfeld (U. del Cine, Argentine)

- L'Estate che non viene, de Pasquale Marino (CSC, Italie)

- Big Muddy, de Jefferson Moneo (Columbia, USA)

- Al Martha Lauf, de Ma'ayan Rypp (Tel Aviv U., Israël)

- Ya-Gan-Bi-Hang, de Son Tae-gyum (Chang-Ang U., Corée du sud)

- Der Wechselbalg, de Maria Steinmetz (HFF Konrad Wolf, Allemagne)