Les grands-mères d’Anne Fontaine seront anglosaxonnes

Posté par vincy, le 11 novembre 2011

Ex-agent et désormais producteur, Dominique Besnehard avait acquis les droits du recueil de nouvelles Les grands-mères de Doris Lessing, prix Nobel de littérature, pour donner un rôle idéal à l'une de ses amies, Nathalie Baye. Julianne Moore avait été longtemps pressentie pour lui donner la réplique.

Finalement, ce seront deux blondes hollywoodiennes qui interprèteront ces grands-mères. Naomi Watts et Robin Wright tourneront à partir de fin janvier sous l'oeil d'Anne Fontaine (Coco avant Chanel, Mon pire cauchemar, actuellement en salles). Cette coproduction franco-australienne est financée par Philippe Carcassonne, Dominique Besnehard, Gaumont et Andrew Mason.

Le scénario est cosigné par la réalisatrice et Christopher Hampton, à qui l'on doit Les Liaisons dangereuses et qui avait déjà collaboré avec Fontaine sur Coco avant Chanel.

Au casting, on retrouvera aussi James Frecheville, remarqué dans Animal Kingdom au printemps dernier, Xavier Samuel, sorti de Twilight 3, dans les rôles des deux fils respectifs des grands-mères. Il s'agit de l'histoire de ces deux amies enfance qui tombent amoureuse du fils de l'autre.

Tabous qui ne peuvent que plaire à la réalisatrice de Nettoyage à Sec et Nathalie...

Retour sur Deauville 2011 : hommage à Naomi Watts

Posté par kristofy, le 13 septembre 2011

Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a rendu hommage à l’actrice Naomi Watts. Les films Mulholland drive de David Lynch et 21 grammes de Alejandro Gonzales Inarritu ont fait d’elle une actrice multi-récompensée, et King Kong version Peter Jackson a fait d’elle une star planétaire. Funny Games US est un autre remake dans sa carrière, mais cette fois elle est en plus co-productrice. Ce sont ces films qui ont été projetés à Deauville, ainsi que Les promesses de l’ombre de David Cronenberg et Fair game de Doug Liman. Durant une dizaine d’années, elle a enchaîné les tournages avec les plus grands noms à la fois devant et derrière la caméra.

L'actrice a été accueillie sur scène avec ces mots « cet hommage est rien de mois qu’un instant de bonheur entre admiration et déclaration d’amour ». C’est le réalisateur  Abel Ferrara (venu avec son nouveau film 4:44 last day on earth) qui lui a remis le traditionnel trophée du festival de Deauville.

A propos du prochain film J.Edgar de Clint Eastwood :

Naomi Watts : Travailler avec Clint Eastwood a été un autre moment mémorable de ma carrière. Les journées étaient très remplies et aussi très courtes car j’avais six heures de maquillage par jour. On n'est presque pas dirigé avec Clint, il travaille sans beaucoup parler, on m’avait prévenue qu'en général, il fait une ou deux prises et pas plus. Mon premier plan sur ce tournage se passait dans un petit wagon de train, il a dit "on y va" et j’ai dit mon texte en pensant que c’était comme une répétition, et il a dit "ok, on passe à la suivante". Le tournage a duré pour moi trois semaines et je crois que j’ai attendu la deuxième semaine avant d’oser lui demander s' il ne fallait pas une deuxième prise. Clint a une idée très précise de ce qu’il attend des uns et des autres, il est aussi bien entouré, et on apprend énormément.

A propos de ses envies de cinéma, Naomi Watts annonce qu’elle tournera avec un réalisateur français :

Grand prix à Deauville, Mother and Child consacre Annette Bening

Posté par vincy, le 13 septembre 2010

Annette Bening dans Mother & Child

Elle était l'invitée d'honneur du Festival du cinéma américain de Deauville. Elle y présentait deux films : The Kids are all right, comédie de moeurs douce amère primée par un Teddy Award à Berlin et Mother and Child. Annette Bening est, sans aucun doute, la star du cinéma indépendant cette année, et en bonne place pour une future nomination aux Oscars (elle a déjà été nommée trois fois).

Car le film de Rodrigo Garcia (Les passagers), qui met aussi en vedette Naomi Watts, Samuel L. Jackson, Kerry Washington et Cherry Jones, vient de recevoir le Grand prix à Deauville. Contrairement à The Kids are allright, très joli succès de l'été aux USA, Mother & Child n'a pas rencontré son public (un million de $ au box office). Il lui faudra un palmarès étoffé pour séduire les professionnels hollywoodiens : un an après son avant-première mondiale à Toronto, il a voyagé à San Sebastian, Sundance et Dubai. Le film sort le 17 novembre en France.

Deauville a aussi récompensé The Myth of the American Sleepover (présenté à la Semaine de la critique à Cannes) et Winter's Bone (prix du jury ex-aequo).

Holly Rollers a reçu le prix révélation Cartier tandis que le prix de la critique internationale a échu à Buried, de Rodrigo Cortes.

Cannes 2010 : les stars font leur charity-business

Posté par vincy, le 13 mai 2010

Point de Sharon Stone cette année au gala de l'Amfar (elle tourne Largo Winch 2), mais Russell Crowe reviendra à Cannes le 20 mai pour Haïti.

Lors d'une soirée de bienfaisance au VIP Room, la fondation Artists for Peace and Justice défendra la cause de ce pays frappé par un tremblement de terre catastrophique en janvier dernier. On devrait y croiser Paul Haggis, Naomi Watts, Michelle Rodriguez et Timbaland a prévu de donner un concert privé.

Loin de la Croisette, Kevin Costner vient d'annoncer qu'il se rendrait aujourd'hui dans le golfe du Mexique pour soutenir les victimes de la marée noire qui se propage dans les eaux de la Louisiane (et un peu au-delà).

Ironiquement, c'est aussi aujourd'hui que le documentaire cinglant de Sabina Guzzanti sur les conséquences du tremblement de terre de L'Aquila est projeté au festival. Draquila montre, au début du film, le défilé de vedettes politiques et de stars comme George Clooney, dans ce lieu dévasté. Passage médiatique obligé, engagé, sincère ou opportuniste, peu importe : cela n'a pas empêché le gouvernement de Berlusconi de faire ce qu'il voulait avec les décombres et la détresse des victimes.


Jim Sheridan s’offre trois stars « de rêve » pour son thriller

Posté par vincy, le 10 février 2010

Actuellement dans les salles françaises avec Brothers, Jim Sheridan débute le tournage de son prochain film dimanche au Canada. Dream House (Maison de rêve) est un thriller écrit par David Loucka. Il raconte l'histoire d'un couple et de leur deux filles qui emménagent dans une maison de la Nouvelle-Angleterre : une maison parfaite qui comporte un petit défaut. Elle fut le théâtre d'une scène de meurtre violente où périrent une mère et ses deux enfants.

Le couple sera interprété par Daniel Craig et Rachel Weisz, qui a signé à la dernière minute. Naomi Watts sera une voisine qui connaissait bien les victimes. Notons que les trois acteurs ont un point commun dans leur filmographie : Peter Jackson. Craig a tourné Tintin, Weisz, Lovely Bones (aujourd'hui en salles) et Watts, King Kong.

Woody Allen attire Nicole Kidman dans ses filets

Posté par vincy, le 26 mars 2009

Nous avions déjà annoncé l'arrivée de l'australienne Naomi Watts dans le casting du film que Woody Allen tournera cette année (et sortira en 2010). Casting excitant puisqu'on y croisait l'espagnol Antonio Banderas, l'américain Josh Brolin, le britannique Anthony Hopkins et la "slumdog millionaire" Freida Pinto.
Il faut désormais ajouter Nicole Kidman au générique alphabétique du film. De mémoire de cinéphile, on doit remonter à Sean Penn en 2001 pour trouver une telle star de catégorie A dans une réalisation de Woody Allen.

Naomi Watts chez Woody Allen et Doug Liman

Posté par vincy, le 24 février 2009

naomi wattsNaomi Watts a dit "Oui" à Woody Allen. Elle rejoint le casting de son prochain tournage, où se donneront la réplique Josh Brolin (No Country for Old Men, Harvey Milk), Sir Anthony Hopkins (Le silence des Agneaux), Antonio Banderas et la jeune Freida Pinto (la belle de Slumdog Millionaire).

Elle a aussi donné son accord pour incarner l'agent de la CIA Valérie Plame Wilson dans Fair Game. Cette agent avait été l'objet d'un scandale politique quand des hauts responsables du gouvernement Bush avaient révélé son identité et sa fonction. Le film sera réalisé par Doug Liman (Mr & Mrs Smith, Jumper) et Sean Penn négocie actuellement son contrat pour interpréter l'Ambassadeur Joseph Wilson. Le procuteur de ce projet, William Pohlad, est aussi celui du dernier film de Penn, Into the Wild.

L'enquête était présenté à Berlin, en ouverture. Mais il n'est pas sûr que le film, avec son faible box office en Amérique du Nord, soit profitable pour la carrière de Naomi Watts. Depuis King Kong en 2005, et hormis le Cronenberg (Les promesses de l'ombre), l'Australienne enchaîne les flops. Depuis quelques mois, son nom est rattaché à des drames confidentiels (Mother and Child, en tournage actuellement) ou en costumes (King Lear).

Berlin : une ouverture « internationale » dans l’air du temps

Posté par MpM, le 6 février 2009

clive owen berlinaleLa 59e Berlinale aurait-elle besoin, année après année, de continuer à affirmer son identité forte de festival engagé et politique, toujours à l’affût de la manière dont le cinéma traite les préoccupations et questionnements actuels ? Toujours est-il que, pour cette édition, elle a réussi le coup médiatique de proposer en guise de film d’ouverture un thriller politique, The International, d’ores et déjà qualifié de "visionnaire" parce que traitant de la corruption mondialisée du milieu bancaire.

A l’issue de la projection réservée à la presse, Tom Tykwer (Cours, Lola, cours, Le parfum) et Clive Owen (son acteur principal) ont ainsi eu à répondre à de nombreuses questions portant sur la crise économique actuelle et le monde de la finance en général… mais aussi sur leur capacité à mettre en route un tel projet bien avant que la situation réelle ne rejoigne la fiction. "Nous avons commencé à travailler sur ce film il y a six ans", a patiemment expliqué le réalisateur allemand. "Lorsque l’on m’a proposé de faire un thriller paranoïaque dans lequel une banque serait le méchant, j’ai tout d’abord trouvé ça extravagant et exotique… même si l’on pourrait dire que cela tombe sous le sens. Mais bien sûr, nous n’avions pas de boule de cristal pour prévoir ce qui allait arriver. De toute façon, le film ne parle pas de la crise bancaire actuelle mais du système sur lequel repose notre vie. La crise bancaire est seulement une illustration de l’état critique dans lequel ce système nous a mis. Ce que l’on voit dans le film se passe depuis longtemps déjà."

Justement, que se passe-t-il dans ce film rebaptisé L’enquête en français, et que l’on pourra découvrir sur les écrans le 11 mars prochain ? S’inspirant du scandale de la faillite de la banque of credit and commerce international qui avait ruiné 6 000 épargnants en 1991, le scénariste Eric Singer a imaginé un divertissement standard (efficace mais dénué d’originalité) où Clive Owen et (dans une moindre mesure) Naomi Watts traquent une banque suspectée de trafics d’armes, de blanchiment d’argent et même de meurtres. Toutefois, la composante "politique" ne dépasse guère l’anecdotique, et l’on pense plus à James Bond ou Jason Bourne qu’aux Hommes du président ou aux 3 jours du Condor… Tykwer s’avère en effet bien plus à l’aise dans les scènes d’action (notamment une réjouissante fusillade dans la rotonde du Musée Guggenheim de New York) que dans le polar proprement dit, avec intrigue foisonnante et implications vertigineuses.

Le film ne joue d’ailleurs pas à fond la carte du complot tentaculaire et s’en sort par une pirouette un tantinet facile. Peut-être en raison de l’absence totale d’épaisseur accordée aux personnages, et principalement à celui de Naomi Watts, étrangement contrainte de jouer les faire-valoir, les dialogues ont même tendance à être lénifiants et les explications bâclées. Pourtant, on peut incontestablement mettre au crédit du film son dénouement ultime, qui démontre une volonté d’aborder ces délicats problèmes financiers de façon non angélique... tout simplement parce qu’il n’existe pas de solution simple pour les résoudre définitivement ?!

Glamour et paillettes : qui croisera-t-on à Berlin ?

Posté par MpM, le 3 février 2009

clive owen naomi wattsLe rêve de tout festival, c’est probablement le doublé réussi par la Mostra de Venise en août dernier : s’offrir en même temps Brad Pitt et George Clooney sur le tapis rouge. Mais ce n’est pas mal non plus de créer l’événement quotidiennement en proposant une ronde continuelle de vedettes et de célébrités. De ce côté-là, le pari risque de s’avérer fructueux pour la 59e Berlinale qui pourrait voir défiler du 5 au 15 février prochains Naomi Watts et Clive Owen (L’enquête de Tom Tykwer, en ouverture), Sean Penn et Gus van Sant (Milk, cité dans huit catégories aux Oscar), Kate Winslet (The reader de Stephen Daldry), Gael García Bernal et Michelle Williams (pour Mammoth de Lukas Moodysson), Zhang Ziyi (Forever Enthralled de Chen Kaige), Keanu Reeves, Julianne Moore et Robin Wright Penn (The Private Lives Of Pippa Lee de Rebecca Miller), on en passe et pas des moindres.

Le glamour français ne devrait pas être en reste, puisque La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld, qui compte Isabelle Adjani dans son casting, est présenté en section Panorama. Kate winslet La présence de la star dans les rues de Berlin pourrait faire considérablement grimper la température… On attend également Julie Delpy qui présente The countess, son nouveau film, Chiara Mastroianni et Agathe Bonitzer réunies par Sophie Fillières dans Un chat, un chat ou encore Roschdy Zem qui joue, aux côtés de Brenda Blethyn (Secrets et mensonges), dans le dernier Rachid Bouchareb, London river.

Enfin sont assurés d’être là Tilda Swinton (dite : "Madame la Présidente du Jury") qui aux côtés notamment du cinéaste Wayne Wang et de la réalisatrice Isabelle Coixet aura la lourde tâche de décerner l’Ours d’or, Arta Dobroshi, l’impressionnante Lorna du Silence de Lorna (jury des courts métrages), Maurice Jarre, qui recevra un ours d’or d’honneur venant couronner toute sa carrière et Claude Chabrol récompensé par la "Berlinale camera" (prix décerné à une personnalité ou une institution auquel le festival est particulièrement attaché) en même temps que le producteur allemand Günter Rohrbach.

Certes, tout cela réjouit avant tout les journalistes, que la célébrité attire en masse (on se souvient de la quasi émeute lors de la présence de Madonna ou encore le duo Natalie Portmann / Scarlett Johansson l’an dernier), mais également le public berlinois qui a la possibilité d’assister aux différentes projections et même de rencontrer certaines équipes de film. Un festival d’envergure internationale qui pense aux simples spectateurs de proximité, ce n’est pas si courant ! Pendant dix jours, c’est certain, Berlin va être la capitale du cinéma, du glamour mais aussi de la cinéphilie.