Maggie Gyllenhaal enrôle Olivia Colman pour son premier film

Posté par vincy, le 23 février 2020

Maggie Gyllenhaal va réaliser son premier long métrage. L'actrice a su choisir son sujet - un best-seller d'une romancière courtisée - et son casting. Elle fait également ses premiers pas en tant que scénariste.

Poupée volée (The Lost Daughter) sera l'adaptation du troisième roman d'Elena Ferrante, écrivaine mystérieuse dont on ne connait pas la réelle identité et qui  écrit un phénomène mondial, la tétralogie L'amie prodigieuse (adaptée en série TV).

Paru en 2006, Poupée volée raconte l'histoire d'une professeure de littérature anglaise à l'université de Florence, Leda, divorcée, qui passe ses vacances du côté de Naples. Elle vit seule depuis le départ de ses filles, Marta et Bianca, qui ont rejoint leur père au Canada. Leda se lie d'amitié avec Nina, une jeune femme mariée à un homme plus âgé, et sa fille, Elena, un peu différente du reste de cette famille "provinciale" et rustre... Cette tribu fascine Leda. Cette rencontre constitue pour elle l'occasion de réfléchir à ses rapports avec ses propres filles, qu'elle a abandonnées pendant trois ans alors qu'elles étaient encore enfants, et à une maternité qu'elle n'a jamais pleinement assumée.

Ce portrait de femme sur la difficulté d'être mère sera interprété par Olivia Colman, oscarisée pour La Favorite et récente gagnante d'un Golden Globe pour son personnage de la reine Elisabeth II dans The Crown. Elle sera entourée de Jessie Buckley, récemment vue dans Wild Rose et Chernobyl, Dakota Johnson (Cinquante nuances de Grey) et Peter Sarsgaard.

A 41 ans, Maggie Gyllenhaal connait un beau succès en tant qu'actrice avec la série The Deuce. Elle est du casting du nouveau film de Baz Luhrman sur Elvis Presley, avec Austin Butler, Tom Hanks et Rufus Sewell.

Woody Allen embarque Cate Blanchett, Sally Hawkins, Alec Baldwin et Peter Sarsgaard à New York et San Francisco

Posté par MpM, le 6 juin 2012

Woody Allen pourrait faire une pause dans son tour des capitales européennes (Londres, Barcelone, Paris...). Alors que son prochain film, To Rome with love, est attendu le 4 juillet, on en sait en effet un peu plus sur le suivant dont le tournage débutera cet été aux Etats-Unis.

Ce nouveau projet se tournera entre New York et San Francisco, deux villes bien connues du cinéaste. On savait déjà que Cate Blanchett et Sally Hawkins figureraient au casting, qui vient de s'enrichir d'Alec Baldwin (déjà présent dans To Rome with Love), Peter Sarsgaard (Une éducation, Green Lantern), Michael Emerson (Lost), Louis C.K. (un humoriste réputé aux Etats-Unis) et Andrew Dice Clay (Divine mais dangereuse).

En toute logique, le film devrait arriver sur nos écrans en 2013, avec peut-être un petit passage par Cannes ou Venise.

Esther espère terrifier son monde

Posté par kristofy, le 22 décembre 2009

esther.jpg"Quelque chose ne va pas chez Esther…"

L’histoire : Après avoir perdu l'enfant qu'elle attendait, la fragile Kate fait le choix, avec son compagnon John, d'adopter un enfant. A l'orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Ether.
Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la douce enfant. Autour d'elle, personne n'a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes...

Notre avis : Elle a l’allure d’une petite fille modèle avec ses jolies robes et ses rubans mais elle est loin d’être un modèle de petite fille sage. Esther est plutôt une gamine très maligne qui sait se défendre…et surtout attaquer. Rien que son regard montre que c’est une orpheline qui est bizarre, ce que le spectateur ‘sait’ d’avance. Cependant aucun des personnages du film ne remarque quelque chose d’étrange jusqu’à ce que…

Esther est un thriller pas très original mais relativement efficace. Malgré son nom hispanique, Jaume Collet-Serra n’est pas un autre réalisateur du renouveau horrifique venu d’Espagne : il avait déjà mis en boite La Maison de Cire qui était déjà aussi une production Dark Castle. La boîte a déjà produit 13 fantômes, Le vaisseau de l'angoisse, Gothika, Les Châtiments… , soit l’ambition de proposer régulièrement un film d’angoisse original (ou un remake inspiré d’un classique) avec en gros, comme slogan, "ça va vous faire peur". Esther est dans cette droite ligne : un film (assez) divertissant d’épouvante (mais pas trop). C’est le caractère de cette Esther (et son secret) qui provoque un mélange de fascination/répulsion qui tient en halène, car on va la découvrir mettre sa famille adoptive à feu et à sang.

Vera Farmiga (formidable dans In the air, bientôt sur les écrans) et Peter Sarsgaard se vont voler la vedette par la gamine Isabelle Fuhrman qui compose ici une méchante monstrueuse dont on se souviendra. C’est même peut-être la fillette la plus flippante au cinéma depuis Linda Blair dans L’Exorciste. Le thème de l’enfant comme menace mortelle est un classique du genre fantastique bien qu’il soit (mal)traité souvent sous l’angle du risible (Godsend, Joshua, Ils). Il faut reconnaître que Jaume Collet-Serra s’en sort plutôt bien. Si son film n’évite pas quelques clichés téléphonés il réussit à distiller progressivement un certain malaise. Le scénario est composé des différents écueils qui cimentent ou fragilisent une famille comme le deuil, l’adultère, l’alcoolisme, et bien entendu l’adoption d’une orpheline qui s’appelle Esther. Quand on découvrira sa véritable personnalité, brrrr… Oserez-vous (encore) la regarder ?