Edito: La saison de l’amour et de l’amitié est ouverte

Posté par redaction, le 23 juin 2016

Le carton nord-américain du Monde de Dory n'est pas un épiphénomène. Plus fort démarrage pour un film d'animation (en recettes), le nouveau Pixar s'inscrit dans une tendance qui risque de servir de modèles si les sequels et spin-offs de S.O.S. Fantômes et Independence Day séduisent les masses de spectateurs. Car si on regarde bien, hormis les films à base de héros de Comics, cette année, les suites se sont bien plantées, avec parfois de gros coups de mou (Divergente, Alice, Tortues Ninjas...). Ce qui attire les spectateurs ce sont les bons vieux films remis au goût du jour: Le livre de la jungle, d'une certaine manière, mais surtout Star Wars ou Jurassic World.

Jusque là, une suite limitait la casse même si elle ne rapportait pas autant. Aujourd'hui, sans les marchés étrangers, elle afficherait de lourdes pertes dans les bilans financiers des studios. Les spectateurs préfèrent de la bonne vieille marque, celle de leur enfance ou celle de leurs parents, du vintage "update". Cette nostalgie agit comme une Madeleine de Proust. Même James Bond ou Ethan Hunt, et sûrement Jason Bourne dans quelques semaines, en ont profité. En revanche le Chasseur de Blanche Neige, les X-Men, le Panda as du Kung-fu, La chute de Londres ou le mariage grec, les Neighbors ou les magiciens de Now You See Me ont tous souffert d'un manque de désir, d'attachement, et donc d'affection.

Pas étonnant ceci dit: dans une époque agressive et violente, où le dialogue semble impossible, où l'on parle plus de fracture irréconciliable ou de divorce fatal, où les uns s'opposent aux autres sans jamais pouvoir trouver une entente commune (suffit de regarder Captain America), on cherche du réconfort. Des gentils poissons, d'adorables Minions, des mammifères en folie, ou une Jungle solidaire, un super-héros coule même s'il est défiguré, l'orphelin Courgette, doublement primé à Annecy, et actuellement en France, une quadra qui retourne chez sa mère. C'est symptomatique. Après les Tuche, la valeur sûre semble être la famille. Dernière zone de réconfort, dernier refuge de résistance à ce monde de brutes. Pixar l'a bien compris avec sa suite du Monde de Nemo: Le Monde de Dory est une ode à toutes les familles et réveille en nous des souvenirs de plus de treize ans. S'il n'y a plus d'utopie, il reste de l'amour et de l'amitié. Lire du Jane Austen ou retrouver son âme d'enfant avec un dessin animé. Ce n'est ni "in", ni "out". C'est juste atemporel.

Oscars 2016: Spotlight, DiCaprio et Mad Max sacrés par Hollywood

Posté par vincy, le 29 février 2016

Toutes les nominations et le live en direct sur notre compte twitter.

Palmarès très équilibré cette année aux Oscars, avec trois gagnants très différents. Spotlight a remporté le titre de meilleur film, amplement mérité, dans une course très ouverte. Avec deux Oscars, le film a su déjouer les pronostics et démontre une fois de plus qu'on peut faire un cinéma populaire et intelligent, même si le box office n'est pas phénoménal.  Et finalement quoi de mieux pour cette 88e cérémonie très très engagée politiquement, et menée brillament par Chris Rock que de couronner un film lui-même très politique?!

Mad Max Fury Road a triomphé par le nombre et fait une importante razzia dans les catégories techniques avec six Oscars. Le festival de Cannes, qui l'avait présenté en avant-première mondiale, a aussi pu compter sur trois autres prix prestigieux: Le fils de Saul (film en langue étrangère), Vice-Versa (animation) qui fait gagner un 8e Oscar à Pixar et un 10e au groupe Disney dans cette catégorie et Amy comme meilleur documentaire. Pour Le Fils de Saul, c'était la 9e fois que la Hongrie était nommée dans cette catégorie. Le cinéma hongrois n'avait remporté l'Oscar qu'une seule fois, en 1981, avec Mephisto de István Szabó.

Les Oscars ont pour l'instant récompensé de nombreux professionnels non américains, de la danoise Alicia Vikander aux britannique Mark Rylance et Sam Smith (qui fait une fois de plus gagner l'Oscar de la meilleure chanson à James Bond). Sans oublier la pakistanaise Sharmeen Obaid-Chinoy, le chilien Gabriel Osorio Vargas (c'est seulement le 2e Oscar pour ce pays) et bien sur le mexicain Emmanuel Lubezki qui rentre dans l'histoire avec un troisième Oscar consécutif dans sa catégorie (directeur de la photographie) après ceux de Gravity et Birdman. Pour l'italien et la légende de la musique de film Ennio Morricone, la sixième nomination aura été la bonne (même s'il avait déjà reçu un Oscar d'honneur en 2007).

Evidemment on retient surtout le deuxième Oscar consécutif du réalisateur mexicain Alejandro G. Innaritu, un an après Birdman. C'est le troisième cinéaste à réussir cet exploit après Joseph L. Mankiewicz (1948-1949) et John Ford (1940-1941). Il offre surtout l'Oscar tant attendu pour l'un des plus acteurs de ces 20 dernières années: Leonardo DiCaprio. Il l'a enfin eu. C'était le couronnement attendu autant pour la cérémonie que pour la star. Avec trois Oscars "historiques", The Revenant n'aura pas tout perdu.

Film: Spotlight de Tom McCarthy
Réalisateur: Alejandro G. Inarritu (The Revenant)
Acteur: Leonardo DiCaprio ( The Revenant)
Actrice: Brie Larson (Room)
Second-rôle masculin: Mark Rylance (Le Pont des Espions)
Second-rôle féminin: Alicia Vikander (The Danish Girl)
Film d'animation (long métrage): Vice-Versa (Inside Out)
Film documentaire (long métrage): Amy d'Asif Kapadia & James Gay-Rees
Film en langue étrangère: Le fils de Saul de Laszlo Nemes
Court métrage: Stutterer de Benjamin Cleary
Film d'animation (court): Bear Story de Gabriel Osorio Vargas (Chili)
Film documentaire (court): A Girl in the River: The Price of Forgiveness de Sharmeen Obaid-Chinoy
Scénario original: Tom McCarthy & Josh Singer (Spotlight)
Scénario (adaptation): Adam McKay & Charles Randolph, d'après sur le livre The Big Short: Inside the Doomsday Machine de Michael Lewis (The Big Short)
Musique: Ennio Morricone (Les 8 Salopards)
Chanson: Writing's On The Wall (007 Spectre) de Sam Smith et James Napier
Image: Emmanuel Lubezki (The Revenant)
Montage: Margaret Sixel (Mad Max: Fury Road)
Décors: Colin Gibson & Lisa Thompson (Mad Max: Fury Road)
Costumes: Jenny Beavan (Mad Max: Fury Road)
Maquillages et coiffures: Lesley Vanderwalt, Elka Wardega & Damian Martin (Mad Max: Fury Road)
Montage son: Mark Mangini & David White (Mad Max: Fury Road)
Mixage son: Chris Jenkins, Gregg Rudloff & Ben Osmo (Mad Max: Fury Road)
Effets visuels: Andrew Whitehurst, Paul Norris, Mark Ardington & Sara Bennett (Ex Machina)

Vice-Versa fait une razzia sur les Annie Awards

Posté par vincy, le 7 février 2016

Sans surprises, les 43e Annie Awards, Oscars de l'animation, ont fait la joie de Pixar. Vice-Versa est reparti avec 10 trophées : film, réalisateur (Pete Docter), scénario, musique, décors, montage, storyboards, interprétation vocale (pour Phyllis Smith qui incarnait la tristesse), personnages et dessin des personnages. Pixar a aussi récolté un prix pour Le voyage d'Arlo (effets animés dans un film d'animation).

La domination artistique de Pixar n'a fait aucun doute cette année. Et Vice-Versa devrait logiquement être sacré par un Oscar du meilleur film d'animation dans trois semaines.

Notons quand même que Le garçon et le monde, Grand prix à Annecy en 2014, du brésilien Ale Abreu, est reparti auréolé du prix du meilleur film indépendant, prix créé cette année afin de valoriser les productions hors studios.

Côté court métrage, c'est le conte extravagant de Don Hertzfeldt, World of Tomorrow, également en course pour l'Oscar dans sa catégorie, qui a été récompensé.

Et pour le petit écran, les Simpsons sont toujours là (meilleure série télévisée)

Les Annie Awards priment aussi des films en prises de vues réelles pour leurs effets animés notamment. Avengers: Age of Ultron a ainsi récolté le prix des meilleurs effets animés dans un film non animé) tandis que The Revenant a été loué pour son ours, en effet impressionnant, dans la catégorie meilleur personnage dans un film non animé.

Annie Awards: Vice-Versa, Le voyage d’Arlo, Snoopy et les Peanuts, Anomalisa et Shaun le mouton nommés pour le meilleur film

Posté par vincy, le 1 décembre 2015

Les 43e Annie Awards, les Oscars de l'animation, ont révélé aujourd'hui leurs nominations en vue de la cérémonie du 6 février prochain.

Vice-Versa, grand favori, sera confronté dans la catégorie meilleur film d'animation à un autre film Pixar, Le voyage d'Arlo, mais aussi Snoopy et les Peanuts, Anomalisa (Grand prix du jury à Venise) et Shaun le mouton, une co-production française. Les Minions, Hôtel Transylvanie 2, Bob l'Eponge ou En route! ont été complètement évincées de cette liste de finalistes, même s'ils sont nominés dans d'autres catégories (7 fois pour les Minions). Mais là aussi, dans les nominations plus techniques, Pixar domine largement.

Pour la réalisation, les Annie Awards ont opté pour Charlie Kaufman et Duke Johnson (Anomalisa), Raul Garcia (Extraordinary Tales), Roger Allers (Le Prophète), Pete Docter (Vice-Versa), Mark Burton et Richard Starzak (Shaun le mouton), Steve Martino (Snoopy), et Hiromasa Yonebayashi (Souvenirs de Marnie).

A cela s'ajoute une nouvelle catégorie, celle du meilleur film d'animation indépendant où sont en lice Le garçon et le monde (Grand prix à Annecy en 2014, également nominé pour la meilleure musique et les décors), Le Prophète (également nominé dans la catégorie montage), qui sort demain en salles, Le garçon et la bête, le nouveau film de Mamoru Hosoda, et Souvenirs de Marnie, dernier long métrage des studios Ghibli (également nominé dans la catégorie scénario face à Vice-Versa et Shaun le mouton).

Les performances vocales ne sont pas oubliées: Jennifer Jason Leigh (Anomalisa), Amy Poehler et Philly Smith (Vice-Versa), le français Pierre Coffin et Jon Hamm (Les Minions), Alex Garfin et Bette Midler (Snoopy), Tom Kenny (Bob l'Eponge).

Pixar est aussi nominé dans la catégorie meilleur court métrage animé avec Sanjay's Super Team. Au total, le studio cumule 25 citations.

Côté effets visuels ou animés dans les productions hollywoodiennes, les votants ont choisi ceux de Jurassic World, Avengers: l'Ere d'Ultron, Le Labyrinthe 2 et le dernier Hobbit.

Enfin, parmi les 36 catégories, les Annie Awards, ont aussi retenu une pub pour les pneus français Michelin.

Festival Lumière – Jour 1 : Alice n’est plus ici mais Martin Scorsese est dans toutes les têtes

Posté par Morgane, le 13 octobre 2015

Octobre est arrivé et avec lui, comme chaque année depuis 7 ans maintenant, le Festival Lumière et son lot de films, de rencontres, de master class, de dédicaces… Lyon va battre au rythme du 7e Art pendant toute une semaine (du 12 au 18 octobre).

Cette année, Le Prix Lumière sera remis vendredi soir au grandiose Martin Scorsese! La semaine sera alors ponctuée de 15 de ses films et de 5 de ses documentaires. Mais ce n'est pas tout, il y a aussi la Carte blanche à Martin Scorsese, de nombreux hommages à Akira Kurosawa, Julien Duvivier, Larissa Chepitko, l'anniversaire des 30 ans de Pixar avec John Lasseter en invité, des invitations à Sophia Loren, Nicolas Winding Refn, Géraldine Chaplin, Mads Mikkelsen et Alexandre Desplat et de nombreux autres cycles (les ressorties, les grandes projections, la nuit de la peur, les curiosités des années 1980, les trésors des archives, les nouvelles restaurations etc.)

Environ 150 Films projetés en une semaine, c'est certain, il faut faire des choix! Pour ma part, Prix Lumière à Martin Scorsese je commence donc par un de ses films, son troisième plus exactement, qu'il réalise après Mean Streets et juste avant Taxi Driver: Alice n'est plus ici (1974). Cette oeuvre est un peu à part dans sa filmographie puisqu'il s'agit de son premier film hollywoodien et, plus ou moins, d' une commande de l'actrice principale, Ellen Burstyn. On n'y retrouve pas forcément ses thèmes de prédilection mais il porte tout de même sa griffe à travers la bande-son rock et un rythme assez rapide. Jodie Foster tient également le rôle d'Audrey, jeune ado laissée à la dérive par sa mère. on la recroisera chez Scorsese dans le rôle qui fera décoller sa carrière, avec le Scorsese suivant, Taxi Driver.

Avec Alice n'est plus ici, Martin Scorsese nous entraîne dans un road-movie entre une mère et son fils. Liaison atypique que Scorsese filme crument mais avec beaucoup de bienveillance et qui donne à cette relation un aspect très attendrissant. Malgré le caractère quelque peu soumis d'Alice aux hommes, c'est une femme forte qui prend la route, avec son fils sous le bras, à la mort de son mari. Au fur et à mesure que la route défile, son caractère se modifie et on sent une pointe de féminisme qui transparaît dans ce film. C'est d'ailleurs le seul film de Scorsese où le héros est en réalité une héroïne!

Ici, ni mafia, ni vengeance. C'est presque un électron libre, très scorsesien, mais à des années lumières de ce qui suivra durant plus de 40 ans.

Clap d'ouverture

Cette première journée de Festival est également marquée par la soirée d'ouverture qui, comme chaque année, se déroule dans l'immense Halle Tony Garnier. Jean-Paul Belmondo, qui revient deux ans après nous avoir fait partager un moment très émouvant aux côtés de Quentin Tarantino, est ovationné. Se succèdent John Lasseter (qui vient souffler les 30 bougies de la petite lampe de chevet), Nicolas Winding Refn (qui présentera deux de ses films, donnera une master class et présentera sa collection d'affiches de films), Mélanie Thierry, Raphaël, Jean Becker, Laurent Gerra, Vincent Elbaz, Louise Bourgoin, Rolf de Heer (qui est là pour la ressortie de son film Bad Boy Bubby), Alex Lutz, Bernard Pivot, Paul Belmondo (qui présentera en compagnie de son père le documentaire qu'il a réalisé sur ce dernier), Dario Argento (pour son film Les Frissons de l'angoisse récemment restauré) et sa fille Asia Argento, Jacques Audiard, Daniel Auteuil et bien d'autres encore…

Discours de Thierry Frémaux (sans Bertrand Tavernier cette fois, qui se remet d'une opération mais qui devrait être présent en fin de festival), petit film en forme de bande annonce alléchante de cette nouvelle édition, montage "tribute to Lasseter", projection de La sortie d'usine avec le cinématographe original des Frères Lumière... Chaque spectateur a également reçu son traditionnel morceau de pellicule qui cette année appartenait au film Jeux Interdits de René Clément.

Lindon parmi les monstres sacrés

On a ensuite eu droit à un hommage en images à Vincent Lindon, qui est ensuite monté sur scène pour présenter le film surprise de cette soirée d'ouverture. Film surprise qui ne l'est pas resté longtemps puisque le nom lui a échappé dès ses premières phrases. C'est donc La fin du jour de Julien Duvivier qui sera projeté en ce premier soir. Film pour les acteurs puisqu'il se passe dans une maison de retraite pour anciens comédiens! Discours émouvant et drôle à la fois de la part du Prix d'interprétation masculine cannois de l'année. Il remercie Thierry Frémaux d'avoir sélectionné La loi du marché à Cannes, remercie également Jean-Paul Belmondo qu'il admire, puis nous raconte sa passion pour le cinéma de Carné, Renoir, Duvivier et plus généralement de cette époque-là et de ce cinéma populaire. Véritable admirateur de Julien Duvivier qu'il considère malheureusement comme un cinéaste sous-estimé, il présentera également La Bandera et Pépé le Moko du même réalisateur durant la semaine. Il avoue tout de même : "je vais être franc, La fin du jour n'est pas mon préféré, mais je l'aime beaucoup quand même".

La suite se passe en images aux côtés de Louis Jouvet, Michel Simon, François Périer, Victor Francen, Madeleine Ozeray... Il y a pire compagnie pour se mettre en appétit avant l'orgie cinéphile qui s'annonce.

L’instant Glam’: des bouts de chair et des kilomètres de tissu

Posté par cynthia, le 18 mai 2015

Sixième jour du Festival de Cannes, et malgré la fatigue naissante de tous les accrédités le gratin du septième art n'est pas perturbé. Décolleté noyant, fesse apparente... la chair était à l'honneur en ce début de semaine.

Des traînes, des fesses et de l'amouuuuur

Sous le célèbre Alexandrie, Alexandra de feu Claude François, Virginie Ledoyen est arrivée sur la Croisette toute en rouge: sans ses cheveux, nous aurions pu croire qu'il s'agissait d'un prolongement du tapis. Nous nous attendions même à un accident avec sa longue traîne. Par exemple un membre du jury en retard qui marche en plein dedans, se vautre et se retrouve à fusionner avec le sol. Mais pour l'instant aucun accident grave à cause d'une traîne. A croire que la loi de Newton a disparu avec la chaleur. Ce qui a disparu aussi, c'est la culotte de Paris Hilton. La demoiselle (sans emploi mais plus riche que vous et moi) est arrivée avec une robe (enfin si on peut ainsi nommer ce filet de pêche doré) transparente sur le côté des fesses. Commé prévu, la blonde a laissé son minou prendre l'air. Et bien oui les filles, la "pussy" c'est comme les chiens, il faut les sortir. Entre quelques traînes sur le tapis (c'est officiel c'est le dress code de cette année... si vous venez en jupe courte vous serez marginalisée) et de nombreuses femmes enceintes, nous avons pu voir Clovis Cornillac littéralement décoiffé mais toujours sexy. Ce dernier était en compagnie de sa femme qu'il embrassait à pleine bouche! Ah que c'est beau l'amour un peu, beaucoup, aveuglément!

Vice-Versa: l'équipe vf et vo (enfin presque)

L'événement de cette soirée était l'avant-première du nouveau Pixar: Vice-Versa. Toute l'équipe vocale, française et américaine, était présente. Et puisque l'on était en France, les caméras ont légèrement ignoré l'équipe VO que nous avons à peine aperçue. Côté VF, nous avons remarqué Gilles Lellouche et Pierre Niney lookés comme dans Men In Black à qui one ne la fait pas (les hommes sont désespérément banals), mais aussi Mélanie Laurent en plein remake de la petite sirène avec une robe couverte de strass jusqu'au bout des seins, Charlotte Le Bon, magnifique en robe virginale blanche (c'est aussi une tendance), et Marilou Berry qui nous a décrochés la mâchoire en style années 50.

Côté vo: Mindy Kaling est arrivée en robe rose et violette façon Bollywood et ce fut raté! Nous avons plus eu envie de la rhabiller que de lui offrir un poulet tandoori. À l'instar de sa collègue Amy Poehler, pourtant radieuse en noir, Mindy n'a pas marqué notre subconscient. Mais après tout c'était sa première montée, c'est excusable.

Été 2015: les Blockbusters à la conquête du box office (1/2)

Posté par geoffroy, le 3 mai 2015

Avant que l’été US ne commence sa tournée habituelle, un film a déjà franchi la barre impressionnante du milliard de dollars dans le monde. Fast and Furious 7 a explosé tous les compteurs en devenant en l’espace de quelques semaines le quatrième plus gros succès mondial de tous les temps hors inflation juste derrière le premier Avengers (1,349 milliard de dollars). Mieux, avec 1,026 milliard de dollars à l’international, Fast and Furious 7 se place 3ème derrière les intouchables de Cameron, Avatar et Titanic. Si son succès US sera dépassé dans quelques jours par la suite des Avengers, son score monde a de quoi inquiéter la concurrence.

Outre le phénomène Fast and Furious, il faut à coup sûr cocher l’été – et l’année – 2015 comme celle de tous les records potentiels. En effet, et au-delà de la période estivale, cette année regroupe quelques films à l’attractivité irraisonnée pour la plupart issus de franchises au succès universel.
- La suite des Avengers
- Retour sur la franchise Jurassic Park avec Jurassic World
- Relance du personnage de Max dans Mad Max : fury road
- Réactualisation d’une franchise culte avec Terminator Genisys
- Le nouveau Pixar comme un retour aux sources des grands films de la firme avec Vice Versa
MI5 avec Tom Cruise l’immortel

Et hors période estivale :
- L’épisode final des Hunger Games
- Spectre, le nouveau Bond depuis le carton planétaire Skyfall
-  La suite de la première trilogie de la Guerre des étoiles par J.J Abrams

En attendant, tout le monde sera rivé sur les scores de cette première partie de l'été, qui donnera la tonalité de l'année.

1er mai

Avengers 2

Alors, point de concurrence pour Avengers 2 ? Sans aucun doute. D’ailleurs, la suite du premier opus, toujours réalisé par Joss Whedon, s'annonce tonitruante. Mais attention à l'indigestion de super-héros et de blagues au kilomètre... Sans forcément faire de comparaison avec la  « petite » déception qu’aura été le troisième volet des Batman de Nolan (448M$ US quand même !!), la superproduction Marvel pourrait moins bien résister sur la durée que son prédécesseur. Ce conditionnel est à prendre avec des pincettes tant les retrouvailles entre Captain America, Hulk, Iron Man et Thor sont plébiscitées par le public. De toute façon, le démarrage week-end s’annonce tellement haut que nous ne nous inquiétons pas de trop du résultat final. En une journée, le film a déjà rapporté plus de 84M$, soit le 2e meilleur premier jour du box office nord américain.
Démarrage : 200M$-215M$
Final : 550M$-580M$

8 mai

Hot Pursuit

Il semble que la Warner ait placé sans trop de conviction cette comédie policière tenue par un duo de femmes que tout oppose. Le potentiel drolatique semble présent malgré le classicisme d’un traitement rebattu cent fois. Reste à savoir si la mayonnaise prendra. Réalisée par Anne Fletcher (La Proposition avec Sandra Bullock, 2009), le film avec Resse Witherspoon n’a pas été très marketé par la Warner qui a décidé de le sortir à la va-vite une semaine après le retour des Avengers. Dangereux… même pour un contre-programme qui peut séduire un public lassé des Marvel.
Démarrage : 15M$-17M$
Final : 60M$-65M$

15 mai

Mad Max : Fury Road

Le film, présenté comme un long-métrage à part entière mais reprenant l’univers ainsi que le personnage incarné jadis par Mel Gibson, fascine les geeks, les fans de la première heure et les réseaux sociaux encore sous le choc après la diffusion des différentes bandes-annonces ahurissantes de pyrotechnie guerrière. Tout est là pour faire de ce Mad Max : Fury Road une expérience sensorielle à couper le souffle. S’il ne faut pas oublier que les trois précédents films n’ont jamais été de vrais succès au box-office (sans être des échecs non plus), ils ont influencé durablement la SF post-apocalyptique. Et puis George Miller est un dieu. L’outrance esquissée devrait faire des ravages auprès d’un public cible en demande d’audace de mise en scène. Le duo Tom Hardy-Charlize Theron et son avant-première cannoise devrait en plus saturer l'espace médiatique...
Démarrage : 40M$-46M$
Final : 125M$-135M$

Pitch Perfect 2

Film pour ado par excellence, le premier Pitch Perfect avait surpris en empochant 65 millions de dollars pour un budget modeste de 17M$. Le 2ème opus réalisé par l’actrice Elisabeth Banks possède aujourd’hui une base de fans bien plus élargie depuis que le film initial est devenu culte pour toute une génération post-ado. La cible semble facile, déjà acquise à la cause du film, fut-il médiocre. Pour toutes ces raisons les 100 millions sont largement réalisables, surtout après une longue période sans grosse comédie.
Démarrage : 35M$-40M$
Final : 100M$-115M$

22 mai

Tomorrowland (À la poursuite de demain)

Trois week-ends après la sortie des Avengers 2 (de quoi lui laisser empocher ses dizaines de millions de dollars), voici que débarque sur les écrans US, le nouveau Disney live réalisé par Brad Bird (Les Indestructibles, Ratatouille, MI4). Le film, chose rare pour une production de cette ampleur, garde une once de mystère, de secret et de féérie naïve. C’est tout à son honneur mais de nos jours c’est également à double tranchant. Parviendra-t-il à susciter la curiosité d’un public sans doute intrigué de voir George Clooney dans un film de SF bariolé prenant l’aspect d’un conte ? Rien n’est moins sûr et la qualité du long-métrage aura, dans ce cas présent, sans doute son mot à dire.
Démarrage : 45M$-50M$
Final : 160M$-180M$

Poltergeist 2015

Il s’agit ni plus ni moins du remake du film de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) produit par Spielberg et qui effraya l’année 1982 (76M$ ce qui avec l’inflation le place à plus de 200M$ aujourd’hui). La version 2015, produite par Sam Raimi, avec Sam Rockwell en guest, est réalisé par Gil Henam (responsable du très bon Monster House), sort pendant la période du Mémorial Day, soit un week-end propice au gros démarrage. Et le film en aura besoin s’il veut totaliser un bon score final, puisque ce type de métrage a la mauvaise idée de s’effondrer dès le deuxième week-end.
Démarrage : 40M$-45M$ (4 jours)
Final : 80M$-100M$

29 mai

San Andreas

Dwayne Johnson est de retour en solo après le ridicule Hercule de Brett Ratner (nous mettons volontairement de côté Fast and Furious 7 pour cause de film collégial axé sur feu Paul Walker). Doté d’un budget confortable, ce film catastrophe à grand spectacle reprend peu ou prou le pitch du film de Roland Emmerich Le jour d’après sorti en 2004. Si le film d’Emmerich fut un succès, rien ne dit que cette énième représentation d’un monde qui s’écroule fasse mouche. D’autant que les dernières incursions du genre n’ont pas vraiment été de francs succès (47M$ pour Black Storm et 23M$ pour Pompéi).
Démarrage : 35M$-42M$
Final : 105M$-120M$


Aloha (Welcome Bach)

Cameron Crowe est de retour quatre ans après l’insipide Nouveau départ. Son casting de choix (Bradley Cooper, Emma Stone, Rachel McAdams et Danny McBride), son pitch improbable – un entrepreneur vit caché avec pour seule compagnie un ordinateur – et le ton peut être retrouvé de son réalisateur font d'Aloha une contre programmation idéale capable de séduire un public lassé par les blockbusters estivaux. Et puis Bradley Cooper est devenu la nouvelle assurance tous risques d’un box-office plus adulte sur des productions moins onéreuses. Rappelons qu'American Sniper est le plus gros succès de ces 12 derniers mois.
Démarrage : 25M$-28M$
Final : 78M$-85M$

5 Juin

Spy

Melissa McCarthy, l’humoriste femme en vogue aux States en ce moment, revient sous la houlette de Paul Feig (Mes meilleures amies, Les flingueuses) dans une comédie d’espionnage avec, excusez du peu, Jason Statham, Jude Law et Rose Byrne au générique. Le film, qui possède déjà une belle renommée grâce à sa première au CinemaCon, est sans concurrence directe jusqu’au 26 juin, date de sortie de Ted 2. Spy, comédie R-Rated a tout pour cartonner Outre-Atlantique et confirmer McCarthy comme la nouvelle star bankable au féminin.
Démarrage : 50M$-55M$
Final : 175M$


Insidious 3

3ème volet de la saga horrifique à succès orchestré par James Wan (The Conjuring, Fast and Furious 7). Pour cet épisode toute l’équipe change du réalisateur aux acteurs – Rose Byrne et Patrick Wilson en tête. Peu importe ou presque, puisque la marque de fabrique de la licence semble avoir été gardée. Attention toutefois à l’inconnu Poltergeist qui, en cas de plébiscite, pourrait nuire à la carrière du film.
Démarrage : 30M$
Final : 60M$-65M$

12 Juin

Jurassic World

14 ans séparent le troisième volet de la saga originale au nouvel opus toujours produit par Spielberg et distribué par Universal. De tout l’été, il s’agit surement du film le plus difficile à prédire. Si tout le monde connaît Jurassic Park, celui-ci n’a pas l’impact historique d’un Star Wars ou d’un Terminator. Porté par la nouvelle méga star du moment, Chris Pratt (Les Gardiens de la galaxie), le film suscite autant l’inquiétude que l’enthousiasme. Pour toutes ces raisons, le week-end d'ouverture devrait être importante. Le film fera le reste entre le divertissement popcorn assumé et le petit bijou de mise en scène que l’on est légitimement en droit d’attendre. A l'international, comme pour Mad Max, le score devrait compenser une éventuelle déception.
Démarrage : 90M$-100M$
Final : 250M$-285M$

19 juin

Vice-Versa

Pete Docter est de retour. C’est Pixar qui doit être content. Le papa de Monstres et compagnie et de Là-haut va certainement relever la barre qualitative d’une maison bien en peine depuis son rachat par Disney. Le dernier bon film de la firme remonte à 2010 (Toy Story 3). Cinq ans, c’est long. La qualité d’écriture du réalisateur devrait faire des merveilles pour un long-métrage au pitch aussi original qu’ambitieux. Cerise sur le gâteau, Vice-Versa s’annonce tout aussi ouvert pour les enfants que pour les parents. Soit la certitude pour un film original – il faut le souligner –, de toucher la cellule familiale tout entière. Et son seul gros concurrent estival sort début juillet (Les Minions). La présentation au Festival de Cannes devrait lui permettre de s'imposer facilement comme le film à ne pas manquer, s'il est réussi.
Démarrage : 80M$
Final : 280M$-300M$

26 Juin

Ted 2

Seth McFarlane se devait de se remettre du four d’Albert à l’Ouest (43 petits millions de dollars sur le sol américain). Rien de tel qu’une petite suite d’un hit surtout lorsqu’elle met en avant Ted, l’ours en peluche irrévérencieux adepte des paquets de bière et des filles de joie. La difficulté pour ce genre d’exercice consiste à insuffler suffisamment de rebondissements pour capter l’attention d’un public ayant accepté l’invraisemblable situation d’une comédie trash. L’erreur serait d’en faire de trop par crainte de ne pas en faire assez. L’érosion semble inéluctable à l’instar des Very Bad Trip (même si le 2 avait plutôt bien résisté).
Démarrage : 40M$-45M$
Final : 145M$

John Lasseter réalisera Toy Story 4

Posté par vincy, le 7 novembre 2014

toy story 3On croyait John Lasseter à l'écart de la réalisation depuis qu'il a pris ses fonctions de directeur artistique dans le groupe Walt-Disney Animation-Pixar. Que nenni.

Disney-Pixar a non seulement annoncé qu'un quatrième épisode de Toy Story serait sur les écrans en 2017 (le 16 juin aux Etats-Unis), mais en plus il sera réalisé par John Lasseter, créateur et réalisateur du premier (et du deuxième) opus des aventures de Woody et Buzz L'éclair. Toy Story 1 était le premier long métrage de Pixar, en 1995, et le premier film d'animation entièrement réalisé par ordinateur.

Dans un communiqué du groupe, Lasseter explique: « Nous adorons ces personnages, ils font partie de la famille. C’est pour cela que nous ne ferons rien avec eux qui ne soit au moins aussi bien, si ce n’est mieux, que ce qui a déjà été fait. Toy Story 3 achevait si parfaitement l’histoire de Buzz et Woody avec Andy que pendant longtemps, nous n’avons pas même songé à une suite potentielle. Mais Andrew, Pete, Lee et moi avons eu une toute nouvelle idée, de celles qu’on n’arrive plus à oublier une fois qu’elles ont pointé le nez… Je la trouve passionnante. Je sentais qu’il fallait absolument que l’on fasse ce film et que j’en sois le réalisateur ! »

Toy Story 4 a été scénarisé par Rashida Jones et Will McCormack, auteurs du film Celeste & Jesse Forever, d'après une histoire imaginée par l'équipe d'origine: John Lasseter, Andrew Stanton, Pete Docter et Lee Unkrich. Tom Hanks et Tim Allen, les voix respectives du cow boy et de l'astronaute, continueront leur collaboration.

On ne sait pas grand chose du pitch, hormis que ce quatrième film ouvrira un nouveau chapitre dans la vie des personnages.

La saga Toy Story a rapporté près de 2 milliards de recettes dans le monde dans les cinémas (il faudrait ajouter les droits TV, les ventes vidéos et les produits dérivés). Le troisième épisode a rapporté à lui seul plus de 1 milliard de $. Il est l'un des 100 films les plus vus depuis la seconde guerre mondiale aux Etats-Unis, la 13ème recette historique dans le pays et dans le monde. C'est le film d'animation le plus lucratif de Pixar mais aussi le 2ème film d'animation le plus lucratif aux Etats-Unis, après Shrek 2.

John Lasseter a réalisé les deux premiers Toy Story mais aussi 1001 pattes (A Bug's Life) en 1998 et les deux épisodes de Cars. Toy Story 4 marquera son retour à la réalisation après six ans de hiatus (Cars 2, 2011).

Pixar sortira son prochain film en juin 2015 (Inside Out) avant The Good Dinosaur dans un an et Finding Dory en juin 2016. Planifiées également les suites de Cars et des Indestructibles (lire notre actualité du 20 mars 2014)

Annecy 2014 : le marché de l’animation résiste à la crise

Posté par vincy, le 15 juin 2014

Insode Out Pixar

Le 38e Festival international du film d’animation d’Annecy se termine en beauté. Outre le palmarès (lire notre actualité), le festival du film d'animation (Fifa) a enregistré plus de 7 100 participants en provenance de 73 pays.

La hausse des accréditations du Marché international du film d'animation est de 2% (2450 professionnels). Mais le nombre des sociétés exposantes connaît une forte augmentation de 13 %, dépassant ainsi la barre des 500 entreprises du secteur (513 précisément), soit un record depuis la création du Mifa en 1985. "Cette croissance s’explique par une présence internationale accrue, notamment avec des pays comme l’Inde, la Chine et les États-Unis" explique le communiqué. La présence américaine s'est en effet amplifiée avec la présence de diffuseurs comme Nickelodeon, Cartoon Network et Disney Channel. Le magazine Variety a également consolidé son action médiatique avec un quotidien numérique en anglais.

Disney a d'ailleurs fait l'événement en présentant en avant-première mondiale Feast, le nouveau court métrage réalisé par Patrick Osborne. Mais surtout les festivaliers ont pu découvrir le nouveau teaser du prochain film des studios Walt Disney Animation, Les Nouveaux Héros (sortie en France en février 2015). En bonus, Pete Docter (Wall-E, Là-haut) a joué les guest-stars devant plus de 1 000 privilégiés qui ont pu voir les premiers extraits de son nouveau film Inside Out en avant-première mondiale, un an avant sa sortie.

cristal d'honneur pour isao takahata annecy 2014L'Amérique était également en force avec l'avant-première de Dragons 2, l'un des meilleurs films de DreamWorks Animation, en présence du réalisateur Dean DeBlois. Parmi les autres projections qui ont fait sensation notons celles de de Saint Seiya Legend of Sanctuary, film basé sur la saga des Chevaliers d’Or, les premières images de Yellowbird, de Benjamin Renner et bien entendu l'ouverture du Festival par le japonais Isao Takahata, cofondateur des studios Ghibli, venu accompagner la projection du Conte de la princesse Kaguya. Le réalisateur  a reçu un Cristal d’honneur pour sa contribution au cinéma d’animation (Le Tombeau des lucioles, Pompoko, Mes voisins les Yamada).

Un marché toujours aussi lucratif

L'animation reste l'un des genres les plus dynamiques du 7e art. Les productions françaises ont séduit 2,5 millions de spectateurs hors de France selon les chiffres du CNC et d'UniFrance Films publiés lors du Festival. En France, depuis un an, 13 films animés (américains, français et japonais) ont franchit la barre de 700 000 entrées. Aux Etats-Unis, depuis janvier, trois films d'animation ont déjà dépassé les 100 millions de $ au box office, totalisant 500 millions de $ de recettes. Dans le monde, les films d'animation cumulent près de 1,5 milliard de $ de recettes depuis le début de l'année.

Le Mifa fêtera ses 30 années d'existence.

Le Festival du Film d’Animation d’Annecy 2014 dévoile sa sélection officielle

Posté par vincy, le 25 avril 2014

le conte de la princesse kaguya

L'an dernier le Festival du Film d'animation d'Annecy a enregistré 110 000 entrées. Du 9 au 14 juin, le FIFA va une fois de plus séduire professionnels et grand public. Cette année, le focus met à l'honneur l'art du "stop motion".

Le Festival s'ouvrira avec Le conte de la princesse Kaguya, dernier film du maître de l'animation japonaise, Isao Takahata. Cette nouvelle production des studios Ghibli est en compétition à la Quinzaine des réalisateurs du prochain festival de Cannes. Par ailleurs, Takahata recevra un Cristal d'honneur pour l'ensemble de sa carrière et sa contribution au cinéma d'animation.

Autre événement, la présence de Pete Docter qui montrera les premiers images du nouveau film des studios Pixar, Inside Out, qui sortira le 24 juin 2015 en salles.

Le jury de la compétition sera composé du réalisateur brésilien Luiz Bolognesi (qui a reçu le prix Cristal du meilleur film l'an dernier pour son film Rio 2096 : une histoire d'amour et de furie), du producteur américain Rich Magallanes et de la journaliste américaine Rhonda Richford.

La compétition

  • Asphalt Watches de Shayne Ehman et Seth Scriver (Canada)
  • Les amants électriques (Cheatin') de Bill Plympton (Etats-Unis)
  • L'arte della felicità d'Alessandro Rak (Italie)
  • Last Hijack de Femke Wolting et Tommy Pallotta (Allemagne)
  • Le garçon et le monde d'Alê Abreu (Brésil)
  • L'île de Giovanni de Mizuho Nishikubo (Japon)
  • Lisa Limone ja Maroc Orange : Tormakas Armulugu de Mait Laas (Estonie)
  • Minuscule - La vallée des fourmis perdues de Thomas Szabo et Hélène Giraud (France)
  • Saibi de Sang-ho Yeon (Corée-du-Sud)

Hors-compétition

  • Até que a sbórnia nos separe d'Otto Guerra et Ennio Torresan Jr. (Brésil)
  • Boonie Nears de Liang Ding (Chine)
  • Justin and the Knights of Valour de Manuel Sicilia (Espagne)
  • Ku! Kin-dza-dza de Georgy Daneliya et Tatiana Ilyina (Russie)
  • Le grand voyage de Johan d'Esben Toft Jacobsen (Danemark)
  • Lumière, animation, action d'Eduardo Calvet (Brésil)
  • Manieggs - Renvenge of the Hard Egg de Zoltán Miklósy (Hongrie)
  • Vagues d'Ahmed Nour (Egypte)