Les blockbusters et films cultes de Universal réunis sous un même label

Posté par vincy, le 8 juillet 2016

La filiale de distribution française de Universal va lancer le label Universal Vintage afin de valoriser son catalogue de blockbusters et de films cultes. Lors de la convention française Studio Show, le studio a annoncé vouloir regrouper ses films "classiques", de 1970 à aujourd'hui afin de leur offrir une meilleure visibilité.

Les dents de la mer, E.T. l'extraterrestre, Jurassic Park, mais aussi Breakfast club, Coraline, Eternal sunshine of the Spotless Mind, Apollo 13 ou encore Trainspotting sont numérisés ou en cours de numérisation afin de pouvoir les ressortir en salles. L'objectif est de faire de ces ressorties un événement, à l'image de ce que le studio a fait avec la trilogie Retour vers le futur l'an dernier pour célébrer la fameuse date du 21 octobre 2015 qui apparaissait dans le film de Robert Zemeckis.

Cette exploitation du patrimoine, qui autrefois se contentait du DVD (mais le marché de la vidéo est sinistré) est devenu dynamique depuis la création de festivals dédiés (Cinémathèque française, Institut Lumière, FIFC) et de salles spécialisées comme Les Fauvettes ou la Fondation Pathé.

Edito: Ça y est, on est dans le futur!

Posté par redaction, le 22 octobre 2015

Le 21 octobre 2015 est passé. Retour vers le futur est désormais définitivement dans le passé et nous dans le futur. Le futur a toujours été difficile à imaginer pour les romanciers comme pour les cinéastes. Mélange de fantasmes, visions et connaissances scientifiques, il est souvent trop audacieux, trop avant-gardistes et passe souvent à côté de l'essentiel. Nom de Zeus, ils n'avaient même pas imaginé Internet!

Le futur proche est plus facilement prévisible. D'ici la fin de l'année, le cinéma américain risque bien d'écraser le box office français. James Bond, Hunger Games, le Disney de Noël et bien entendu Star Wars menacent la part de marché des films français sous les 30%. Aladin peut toujours frimer. Cela ne suffira sans doute pas pour le village gaulois de résister à l'envahisseur. Le plus regrettable dans tout cela c'est le nombre de très bons films qui vont être confrontés à ces grosses machines. Un ou deux, en bons contre-programmes, devraient tirer leur épingle du jeu.

Mais il y a de quoi être très inquiet pour les autres, les dizaines d'autres, qui vont devoir lutter pour exister. Et là c'est bien plus que le réveil de la Force dont les distributeurs auront besoin. Mais à voir l'attente démesurée des internautes (et même de critiques et journalistes) concernant les quelques gros morceaux de fin d'année, on peut craindre que cela ne suffise pas...

On va donc garder la foi dans ce futur un peu sombre.

Retour vers le futur : Nom de Zeus, c’est le 21 octobre 2015 !

Posté par kristofy, le 20 octobre 2015

Le 21 octobre 2015 c’est la date où le Doc Brown et Marty McFly (également sa petite amie Jennifer) arrivent avec la DeLorean dans un futur étonnant après avoir voyagé dans le temps en 1955 depuis leur présent de 1985 : ils devront retourne une nouvelle fois en 1955 et même en 1885…

La trilogie Retour vers le futur célèbre donc son 30ème anniversaire avec plusieurs évènements : un nouveau coffret combo Blu-ray + DVD (avec des nouveaux bonus et goodies), une projection spéciale au Grand Rex à Paris (avec exposition et concert), c’est le moment de re-re-re-revoir ces trois films cultes et leurs amusants paradoxes temporels.

Présent, ces noms méconnus présents aux génériques de la trilogie :
«-Marty McFly : Hé, attendez un peu, Doc. Est-ce que j'ai bien entendu ? Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps… à partir d'une DeLorean ?
-Doc Emmett Brown : Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »

Bob Gale : son nom reste méconnu parce que sur l’affiche on voit "Steven Spielberg présente un film de Robert Zemeckis " (soit le producteur et le réalisateur), mais Bob Gale est le troisième homme sans lequel il n’y aurait pas eu cette trilogie : il est scénariste. Sa première réussite est d’ailleurs d’avoir co-scénarisé avec Zemeckis son premier film film Crazy Day où des fans parviennent à s’incruster dans l’hôtel (et même dans la chambre) des Beatles et son second La grosse magouille, ensemble ils vont scénariser 1941 réalisé par Spielberg. Zemeckis et Bob Gale ont reçu une nomination à l’Oscar du meilleur scénario pour Retour vers le futur (environ 10 ans après, Robert Zemeckis a réalisé un autre film avec un homme qui traverse différentes époques : Forrest Gump).

Chuck Berry : cette figure du rock n roll est célèbre pour sa chanson ‘Johnny B. Goode’, on découvrira comment est né ce tube. Son cousin Marvin Berry lui aurait téléphoné un jour de 1955 depuis une scène de concert pour lui faire écouter cette chanson avec un nouveau son de guitare jouée par un certain Marty McFly… C’est en fait un des rares moments où un évènement qui se produit dans l’univers de la fiction du film aura une répercussion dans la vraie réalité connue des spectateurs.

Goldie Wilson : c’est le nom du seul personnage Noir (hormis une scène avec des musiciens) dans la trilogie, et il a une importance symbolique. On le découvre en 1955 comme employé qui fait le ménage dans un café, et il dit cette réplique « Je serais élu maire, je serais élu l’homme le plus puissant de la ville » qui résonne comme utopique, comme si un Noir ne pouvait pas être élu à une telle fonction... En 1985, on voit des affiches de campagnes pour sa ré-élection au poste de maire ! La trilogie aura plus de 20 d’avance sur la réalité quand Barack Obama sera élu président des Etats-Unis en 2008 et 2012.

Passé, ces noms très connus passés dans la trilogie :
«-Marty McFly : Eh Doc reculez ! La route est trop courte pour atteindre 88 miles à l’heure.
-
Doc Emmett Brown : La route ? Là où l'on va on n'a pas besoin de route. »

Huey Lewis : ce musicien est le chanteur et le leader de Huey Lewis and the News, le groupe auteur du tube ‘The power of love’ qui est très présent dans les musiques de Retour vers le futur. Quand en 1985 Marty McFly passe une audition en jouant du rock, celui-ci est recalé pour musique trop bruyante par un juré qui n’est autre que Huey Lewis  dans une apparition en clin d’œil.

Michael Jackson : En 1985 il est déjà une megastar depuis son album Thriller, mais aucune mention de lui dans le premier film. Un tel symbole pop ne pouvait plus être ignoré pour les suites, et en fait il apparaît en 2015 comme un avatar sur un écran, et en 1955 quand Marty McFly se fait tiré dessus dans un bar pour éviter les balles il fait découvrir un pas de danse jamais vu à cette époque : le fameux ‘Moonwalk’ de Michael Jackson.

Ronald Reagan : il est président des Etats-Unis élu en 1980 et re-élu en 1984 pour quitter son mandat début 1989. Ses années au pouvoir à la tête du pays sont celles durant lesquelles le film et les deux suites ont été écrites et tournées, il est évoqué plusieurs fois dans la trilogie. On le voit (comme Jackson) sur un écran en 2015, et en 1955 le Doc Brown n’en croit pas ses oreilles d’apprendre que dans son futur c’est cet acteur Reagan (dont une affiche de film apparaît même dans un plan) qui sera le président…

Futur, ces produits futuristes dans la trilogie que l’on peut acheter aujourd’hui :
«-Marty McFly : Du calme, c'est moi, c'est moi, c'est Marty.
-Doc Emmett Brown : Non, c'est impossible, je viens de te renvoyer vers le futur !
-Marty McFly : Oui je sais vous m'avez aidé à retourner vers le futur, mais me revoilà ; je suis de retour du futur ! »

La trilogie Retour vers le futur célèbre donc son 30ème anniversaire, évidement les objets du premier film en 1985 comme le walkman Aiwa ou la montre calculatrice Casio (encore vendue environ 25 euros) sont devenus rétros. Bien que l’univers futuriste de 2015 ne représente qu’un tiers du film Retour vers le futur 2 c’est durant ce segment que l’on découvre 3 gadgets que tout geek souhaite avoir aujourd’hui…

La bouteille Pepsi : une édition très très très limitée de la bouteille ‘Pepsi Perfect’ du film est disponible (6500 bouteilles, 20 dollars), prétexte à un nouveau spot publicitaire en lien avec le film.

Les chaussures Nike : les baskets Powerlace se font toujours attendre, bien que un modèle avec le même design (mais sans la fonctionnalité auto-laçante) ait déjà été conçu et même présenté au Doc Brown, ici.

L’ hoverboard : des prototypes existent comme celui de Lexus ou celui de Huvr (aussi présenté au Doc Brown), on le veut pour Noël !

AFI (5). Science-fiction : Kubrick, maître des étoiles

Posté par vincy, le 30 juin 2008

2001.jpgZemeckis, Spielberg, Lucas, Cameron sont évidemment présents dans les dix meilleurs films de SF. Mais ils sont dépassés par Ridley Scott qui classe deux films (Blade Runner, 6e et Alien, 7e) parmi les dix. Et surtout par Stanley Kubrick. Maître du genre avec Orange mécanique (4e) et avant tout 2001 L’odyssée de l’espace (1968), premier du Top. Il devance ainsi Star Wars (Episode IV, 1977), sans doute par son antériorité et son ambition, et E.T. l’Extra-terrestre (1982). Nulle trace de Rencontres du troisième type. Aucun film postérieur à Retour vers le futur (1985, 10e) et Terminator 2 (1991, 8e).  La science-fiction semble née dans les années 50 (en frôlant l’horreur) et morte dans les années 90 (en oubliant l’abstrait pour la comédie ou l’épique). Pourtant The Matrix avait été proposé…

Notre avis : Précurseur et OVNI, 2001, L’odyssée de l’espace est de toute façon l’un des plus grands films de cinéma. Le 3D devrait faire revivre le genre.

Prochain épisode : le western, la guerre des mâles