Steven Spielberg s’attaque au film DC Comics Blackhawk

Posté par wyzman, le 18 avril 2018

Ce qui devait arriver arriva ! Alors que le réalisateur de Ready Player One vient tout juste de fêter les 10 milliards de dollars de recettes générés par ses films dans le monde, Variety révèle cette semaine qu'il produira par le biais de sa société Amblin Entertainment le prochain film de Warner Bros./DC Comics Blackhawk.

De ce que l'on sait pour le moment, Steven Spielberg officierait à coup sûr comme producteur et peut-être également comme réalisateur. Le scénario est écrit pas David Koepp (Jurassic Park, La Guerre des mondes). Quant au début du tournage de Blackhawk, celui-ci ne devrait pas avoir lieu avant un moment puisque comme le rappelle très justement Variety, Steven Spielberg doit en premier lieu tourner Indiana Jones 5 puis West Side Story, un projet qui lui tient à cœur. Pour rappel, le roman graphique Blackhawk raconte les péripéties du chef d'un groupe de pilotes qui ont combattu durant la Seconde guerre mondiale.

Retour de hype

Adaptation directe du roman graphique, Steven Spielberg n'a pas caché sa joie lorsque la nouvelle a été officialisée : "C'était merveilleux de travailler avec l'équipe de Warner Bros. pour porter Ready Player One à l'écran. Ils apportent un mélange de passion et de professionnalisme à tout ce qu'ils font et ont une histoire extraordinaire dans ce genre. Je suis ravi de les retrouver sur Blackhawk."

De son côté, Toby Emmerich qui est désormais à la tête de Warner Bros. Pictures ne tarit pas d'éloges sur l'auteur des Dents de la mer, E.T. et la saga Indiana Jones : "Nous sommes très fiers d'être le studio derrière le dernier succès de Steven Spielberg, et sommes ravis de travailler de nouveau avec lui sur cette nouvelle aventure d'action. Nous avons hâte de voir quel nouvelle barrière il va casser en présentant Blackhawk aux spectateurs du monde entier."

Les deux derniers films de Steven Spielberg ont été de vrais cartons. Pentagon Papers a ravi les critiques et décroché deux nominations aux Oscars tandis que Ready Player One est parvenu à rassembler plusieurs générations de geeks autour d'une oeuvre commune et intemporelle, amassant à ce jour 476 millions de dollars à travers le monde !

Liban: la censure frappe « Pentagon Papers » et « Jungle »

Posté par vincy, le 16 janvier 2018

Les autorités libanaises ont interdit la distribution de deux films: Pentagon Papers (The Post) de Steven Spielberg et Jungle de l'australien Greg McLean, avec Daniel Radcliffe.

Le Liban, de par sa loi, continue de boycotter tout produit en lien avec Israël. Or, Spielberg figure sur la liste noire du Bureau central de boycottage de la Ligue arabe rappelle l'AFP, notamment pour avoir donné un million de dollars à Israël pendant la guerre de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah au Liban. Le Liban est "techniquement" en guerre avec Israël et la Sûreté générale, en charge de la censure des biens culturels, est hyper-sensible sur ce sujet là, notamment sous la pression de groupes et d'association très actifs sur les réseaux sociaux.

Une source autorisée au sein de la Sûreté générale, interrogée hier par L'Orient-Le Jour, a expliqué que la commission chargée de la censure des films cinématographiques diffusables a émis elle aussi un avis dans lequel elle propose l'interdiction du film de M. Spielberg. "The Post ne peut dans ce cadre pas être diffusé avant la décision du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, qui a le dernier mot à ce sujet " a expliqué cette source.

A l'inverse nombreux sont ceux qui s'insurgent de cette censure: "Les Kataëb considèrent que la Constitution protège le droit et la liberté de tous les Libanais à voir le film The Post et à s'ouvrir à l'art et aux différentes cultures", a souligné le parti dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique.

C'est d'autant plus surprenant que plusieurs films de Steven Spielberg ont déjà été diffusés au Liban. Pour les exploitants, en revanche, c'est un véritable coup de massue. Et le même constat est à faire pour Jungle.

Pour le film australien, "survival" inspiré d'une histoire vraie, le problème vient du matériau d'origine: le film est l'adaptation de l'autobiographie de l'israélien Yossi Ghinsberg. Le film a vu sa licence retirée après plusieurs jours de diffusion dans les salles au Liban. "Nous avons expliqué au distributeur du film que sa diffusion pouvait provoquer des troubles. Il semble que le distributeur ait décidé de le retirer des salles" explique la SG. Or le distributeur parle plutôt de méthodes d'intimidation et d'un gros manque à gagner entre cette distribution avortée et les frais de publicité engagés.

Les produits israéliens sont interdits au Liban et les ressortissants libanais n'ont pas le droit de se rendre en Israël. En juin dernier, Wonder Woman avait été interdit car l'actrice principale Gal Gadot était israélienne. En septembre, le franco-libanais Ziad Doueiri, tout juste primé à Venise pour L'insulte, a été arrêté car des scènes de son précédent film, L'attentat, avait été en partie tourné en Israël avec des acteurs israéliens (lire notre actualité du 11 septembre 2017).

9 visages à ne pas manquer en 2018: Tye Sheridan et Hannah John-Kamen

Posté par wyzman, le 26 décembre 2017

Dire que Tye Sheridan et Hannah John-Kamen ont des parcours différents est un doux euphémisme. A 21 ans, le premier semble destiné à un très bel avenir. Lui est né au Texas et a été élevé par une mère propriétaire d'un salon de beauté et un père coursier chez UPS ; elle est un pur produit anglais de 28 ans, passionnée de danse. Elle a d'ailleurs longtemps pratiqué le jazz, la salsa et les claquettes. Tandis que Tye Sheridan a décroché son premier rôle dans un film de Terrence Malick largement applaudi par la critique (The Tree of Life), les amateurs de jeux vidéo connaissent surtout Hannah John-Kamen pour sa voix, qu'elle a notamment prêtée Dark Souls 1 et 2.

Salué pour ses performances dans Mud, Joe, Entertainment ou Dark Places, Tye Sheridan a vécu une année 2017 plus que trépidante. Après s'être parfaitement approprié le personnage de Cyclope dans X-Men Apocalypse, on lui a demandé de rempiler tandis que le drame militaire The Yellow Birds et le thriller Grass Stains lui ont permis d'asseoir son statut d'étoile montante du cinéma indépendant. De son côté, Hannah John-Kamen peut se vanter d'avoir écumé les séries de qualité : Misfits et Black Mirror en 2011, White Chapel et The Hour en 2012, Cucumber et Banana en 2015. L'an dernier, vous avez pu la voir entre autres dans Killjoys, The Tunnel et même Game of Thrones.

Mais c'est bien en 2018 que ces deux-là exploseront. Normalement. Dès le 28 mars, ils seront à l'affiche Ready Player One, le nouveau film de science-fiction de Steven Spielberg, adapté du roman éponyme. Mise en ligne il y a une semaine, la bande annonce a déjà été vue par plus de 12 millions de curieux. S'il faudra patienter jusqu'au 31 octobre pour retrouver Tye Sheridan sous les traits de Cyclope dans X-Men : Dark Phoenix, notez bien que Hannah John-Kamen, elle, sera le 14 mars aux côtés d'Alicia Vikander dans le reboot de Tomb Raider et le 18 juillet dans Ant-Man et la Guêpe ! De quoi les transformer pour de bon en idoles des jeunes.

9 visages à ne pas manquer en 2018: Alden Ehrenreich

Posté par wyzman, le 24 décembre 2017

A 28 ans, Alden Ehrenreich a ce qu'on appelle communément une carrière cinématographique atypique. Élevé en Californie auprès d'un père comptable et d'une mère décoratrice d'intérieur, Alden Ehrenreich dispose d'origines autrichiennes, hongroises, russes et polonaises. Passionné de théâtre, ses rêves le mèneront à l'Université de New York... où il n'achèvera pas ses études ! Mais coup de bol, Steven Spielberg le repère lors d'une bar mitsva, alors qu'il fait le pitre avec la fille de celui-ci dans une vidéo diffusée pour l'occasion.

Par la suite, les choses s'enchaînent assez rapidement. Steven Spielberg lui trouve un agent qui lui-même lui décroche des rôles dans Supernatural et Les Experts. Le bouche-à-oreille faisant effet, les Coppola se jettent sur lui. Francis Ford le fait jouer dans Tetro puis Twixt tandis que Sofia lui offre un petit rôle dans Somewhere. Les millenials se souviennent de lui à cause de son rôle dans Sublimes créatures tandis que les fans de Woody Allen le voient en éternel beau-fils de Cate Blanchett dans Blue Jasmine. Et malgré la pluie d'éloges et de nominations pour sa participation en acteur plouc dans Ave, César ! c'est bien 2018 qui devrait marquer un tournant dans sa carrière.

En effet, le garçon tient le rôle-titre de Solo : A Star Wars Story, le prochain coup d'éclat de l'ultime usine à rêves qu'est devenu Disney. Si le casting compte en son sein Donald Glover (Atlanta), Emilia Clarke (Game of Thrones), Woody Harrelson (Hunger Games) et Thandie Newton (Westworld), c'est bien sur les épaules d'Alden que reposent tous les espoirs. Car après le carton extraordinaire du Réveil de la Force, le succès critique de Rogue One et le sursaut créatif des Derniers Jedi, Disney veut continuer son sans-faute. Et pour être sûre que tout se passe sur des roulettes, la production a rapidement engagé un coach pour parfaire le jeu d'Alden, encore un peu trop théâtral pour le personnage... Verdict le 23 mai 2018 !

Le National Board of Review choisit The Post

Posté par vincy, le 28 novembre 2017

Le National Board of Review a été la première association de critiques à rendre son verdict de la saison. The Post, le nouveau film de Steven Spielberg, a remporté le prix du meilleur film de l'année. Spielberg avait déjà reçu ce prix avec La couleur pourpre, L'empire du soleil et La liste de Schindler.

Les deux stars du film, Tom Hanks et Meryl Streep, ont été choisis comme meilleurs acteur et actrice. Pour Hanks comme pour Streep, c'est la deuxième fois qu'il sont honorés par le NBR.

Lady Bird et Get Out sont les deux autres films plusieurs fois primés. Le premier a été récompensé pour sa réalisation (Greta Gerwig) et pour le second-rôle féminin (Laurie Metcalf). Le second a été distingué comme meilleure première réalisation et pour l'ensemble de son casting.

Les autres prix sont allés à Willem Dafoe (The Florida Project), meilleur second rôle masculin, The Disaster Artist et Phantom Thread (scénario et adaptation), Coco (animation), Jane (documentaire) et Foxtrot, le film israélien de Samuel Maoz, Grand prix du jury à Venise (film étranger). On notera que même dans la liste Top 10 du NBR, 120 battements par minute est complètement absent. En revanche, Frantz de François Ozon est bien présent.

Timothée Chalamet a été distingué comme meilleur espoir (comme la veille aux Gotham Awards) pour son rôle dans Call be My Your Name tandis que le prix Spotlight a distingué Patty Jenkins et Gal Gadot pour Wonder Woman.

Top 10 Films
Baby Driver, Call Me by Your Name, The Disaster Artist, Downsizing, Dunkirk, The Florida Project, Get Out, Lady Bird, Logan, Phantom Thread

Top 10 films indépendants
Beatriz at Dinner, Brigsby Bear, A Ghost Story, Lady Macbeth, Logan Lucky, Loving Vincent, Menashe, Norman: The Moderate Rise and Tragic Fall of a New York Fixer, Patti Cake$, Wind River

Top 5 films étrangers
A Fantastic Woman, Frantz, Faute d'amour, Summer 1993, The Square

Top 5 Documentaires
Abacus: Small Enough to Jail, Brimstone & Glory, Eric Clapton: Life in 12 Bars, Faces Places, Hell on Earth: The Fall of Syria and the Rise of Isis

Edito: D’après une histoire vraie… le réel plus fort que la fiction?

Posté par redaction, le 14 septembre 2017

Cette semaine, les cinéphiles peuvent découvrir la vie d'un pilote travaillant illégalement pour la CIA (certes très remaniée par rapport à la réalité), d'un cinéaste culte nommé Godard (certes sur le ton de la satire) et d'un couple maudit (certes ils se sont tant aimés), respectivement dans Barry Seal, Le redoutable et Nos années folles.

Les histoires vraies passionnent. Elles sont devenues un matériau à part entière. Et désormais on n'attend plus que le personnage soit six pieds sous terre. La preuve avec Pierre Bergé, incarné par Guillaume Gallienne et Jérémie Rénier dans les deux biopics sur Yves Saint-Laurent récents. Bergé (qui a aidé à produire 120 BPM) est mort vendredi mais il a pu voir deux acteurs se mettre dans sa peau. Cela doit faire étrange. Bien vivante, la personnalité est déjà héroïsée par le cinéma. Il va y en avoir du personnage historique ou contemporain. Gauguin, Karl Marx, la Reine Victoria, Van Gogh, Bjorn Borg et John McEnroe, Billie Jean King et Bobby Riggs, Romain Gary et sa mère,... Du tennis, de la peinture, des leaders politiques, il n'y a aucune profession qui échappe à cette mode du biopic.

Pour les Oscars, la France a quand même eu "l'audace" de présenter trois films basés sur des personnages réels et contemporains. Et côté productions américaines, on peut compter sur Emma Stone en Billy Jean King ou Shia LaBeouf en John McEnroe ou Judi Dench en Reine Victoria. Et la liste s'allonge avec le Spielberg et le Eastwood, qui seront finalement prêts à temps.

Le tournage est à peine terminé mais The Post aura le droit à une sortie confidentielle (New York et Los Angeles) durant les fêtes pour être oscarisable, alors que sa sortie nationale est prévue pour le 12 janvier. Le film de Spielberg, qui relate un fait réel autour du Washington Post, à la manière des Hommes du Président, peut compter sur Meryl Streep et Tom Hanks pour glaner quelques nominations.

Même chose pour The 15:17 to Paris de Clint Eastwood, tourné entre fin juillet et début septembre. Ce film sur l'attentat déjoué du Thalys en 2015, a été réalisé sur les lieux mêmes du drame, à Arras, mais aussi à l'Elysée (un jour où Emmanuel Macron était absent), avec Patrick Braoudé incarnant François Hollande (dans une séquence où l'ancien président de la République remet la légion d'honneur aux héros). Les trois soldats américains qui ont intercepté le terroriste dans le train - Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone - interprètent leur propre rôle. Plus réaliste on meurt. Eastwood semble amorcer une série de films inspirés du réel, avec des héros "ordinaires", après ses succès American Sniper en 2014 et Sully en 2016. Eastwood a confirmé que le film serait prêt pour une sortie en décembre.

Le réel plus fort que la fiction ou comblant la panne d'inspiration, d'imagination? Cet engouement ne date pas d'hier, mais on voit bien qu'il prend de plus en plus de place dans les projets, aux côtés des adaptations de livres ou de BD. Six films biographiques ont dépassé le million d'entrées depuis un an en France. Ce n'est pas rien. Ça fait de belles histoires. De là à en faire des grands films...

Daniel Day-Lewis prend sa retraite. Hommage en 9 extraits de films!

Posté par vincy, le 20 juin 2017

A 60 ans, Daniel Day-Lewis, acteur plutôt rare, a décidé de prendre sa retraite. Il en a fait l'annonce aujourd'hui par communiqué, dans le magazine Variety. "Il s’agit d’une décision personnelle et ni lui, ni ses représentants ne feront de commentaires sur ce sujet" se justifie-t-il, tout en remerciant tous ses collaborateurs et le public.

Fils du célèbre poète britannique Cecil Day-Lewis, marié à Rebecca Miller, la fille du dramaturge Arthur Miller, et ancien compagnon d'Isabelle Adjani, le londonien a commencé au théâtre dans les années 1970 avant de crever l'écran dans My Beautiful Launderette et Chambre avec vue en 1985. Perfectionniste et exigeant, il n'a tourné depuis 33 ans que 16 films, préférant parfois revenir à sa passion du bois (ébéniste) ou même au métier de cordonnier (qu'il a appris en Italie. Au fil de sa carrière il a été nommé 5 fois aux Oscars et a gagné trois (My Left Foot, There Will Be Blood et Lincoln, son dernier film à date, en 2012), 2 Golden Globes, 4 BAFTA et une Berlinale Camera (en 2005). Immense acteur, tour à tour déprimé ou tourmenté, il aura été filmé par Scorsese, Spielberg, Ivory, Frears, Kaufman, Sheridan, Mann et Hytner.

Son dernier film, Phantom Thread, de Paul Thomas Anderson, sur un couturier évoluant dans la haute société et l'aristocratie londonienne des années 1950, doit sortir fin décembre aux Etats-Unis et à l'hiver prochain en Europe.

Voici 9 extraits ou bande annonces de ses plus grands films.

THERE WILL BE BLOOD

LINCOLN

MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE

CHAMBRE AVEC VUE

MY LEFT FOOT

GANGS OF NEW YORK

L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ÊTRE

AU NOM DU PÈRE

LE TEMPS DE L'INNOCENCE

Tom Hanks et Meryl Streep sous la direction de Steven Spielberg?

Posté par vincy, le 7 mars 2017

C'est ce qu'on appelle un "all-star cast". Steven Spielberg, Tom Hanks et Meryl Streep vont se réunir pour The Post. Si Spielberg et Hanks collaborent ensemble depuis des années, c'est la première fois que l'actrice multi-oscarisée sera sous la direction de Spielberg et partenaire de Hanks à l'écran.

The Post, scénarisé par Liz Hannah, est l'histoire des "Pentagon Papers", du nom des révélations du Washington Post sur des documents secret-défense autour de la guerre du Vietnam. l'affaire remonte à 1971 et a opposé le directeur et l'éditrice du journal, respectivement Ben Bradlee (incarné par Tom Hanks) et Kay Graham (interprétée par Meryl Streep) au gouvernement de Richard Nixon. Leur défense s'est concentrée sur le premier amendement, garantissant la liberté d'expression, et est considéré aujourd'hui comme la première affaire de "fuites" (à l'instar des Wikileaks et autres "Panama Papers) et du premier procès confrontant des lanceurs d'alerte et le gouvernement. C'est aussi la défense de la liberté de la presse: on imagine bien pourquoi le sujet intéresse tant Hollywood ces temps-ci puisque Daniel Trump, actuel président des USA, ne cesse de s'attaquer à la presse, jusqu'à bannir des journalistes de la Maison Blanche.

La Fox distribuera ce film, qui pour l'instant n'a aucune date de tournage. On devra donc attendre un peu pour voir si le projet se concrétise et quand il pourra sortir... A priori pas avant 2019 puisque Spielberg continue de travailler sur son film SF Ready Player one, prévu dans les salles dans un an, et de préparer son prochain projet, The Kidnapping of Edgardo Mortara. Il a aussi dans ses cartons le biopic sur la photographe de guerre Lynsey Addario, avec Jennifer Lawrence, et un cinquième Indiana Jones.

Tom Hanks, qui a enchaîné en un an et demi Le pont des espions, Inferno, Sully et Un hologramme pour le Roi (toujours inédit en France), est attendu en avril aux USA dans The Circle, avec Emma Watson et doit ensuite réaliser Greyhound. Quant à Meryl Streep, pour la 20e fois nommée aux Oscars avec son personnage de Florence Foster Jenkins, elle tourne la suite "live" de Mary Poppins, Mary Poppins Returns, avec Emily Blunt, où elle incarne le personnage de Topsy Poppins, la cousine de la nounou magicienne.

Quand la Chine croque Hollywood

Posté par vincy, le 30 octobre 2016

La tentation chinoise d'Hollywood est de plus en plus palpable: les studios se battent pour avoir un pied dans l'Empire du milieu, soit en créant des structures de production comme DreamWorks Animation (DreamWorks Oriental), soit en y bâtissant des parcs d'attraction (Disneyland à Shanghai). Même les stars s'y mettent. La grosse production de fin d'année, réalisée par Zhang Yimou, La Grande muraille, a pour tête d'affiche Matt Damon. Le blockbuster est avant tout ciblé pour être un carton en Asie.

Il n'y a rien de surprenant à tout ça: la Chine est déjà le 2e plus gros marché en fréquentation et en recettes dans le monde. Il devrait même être le premier marché dès 2018, avec un box office en forte croissance chaque année.

Depuis un mois, Hollywood se laisse dévorer par le dragon chinois. Il y a trente ans, le Japon avait tenté de conquérir l'industrie du divertissement américain (Sony en reste la plus belle preuve), suscitant à l'époque une "nippophobie". Là, rien de tel: les Chinois sont accueillis à bras ouverts.

Mondialisation

Ainsi Stan Lee, la légende des Comics, a décidé, avec Sharad Devarajan, de lancer un nouveau superhéros, Monkey Master, pour une coproduction sino-indienne. Ce gros budget en prises de vues réelles ciblera le marché chinois en priorité mais le casting international vise à le rendre rentable à l'export également. D'autant que l'histoire se passera entre la Chine et l'Inde, entre les temps anciens et les temps modernes. La figure du singe guerrier est populaire dans les mythologies des deux grands pays. Le tournage (en anglais) devrait commencer dans un an, avec un réalisateur occidental. Un pur produit mondialisé.

Wonder Wanda

Car c'est bien de mondialisation dont il s'agit. L'un des mastodontes chinois les plus conquérants est le conglomérat géant Dalian Wanda Group. Wanda a racheté en janvier le studio hollywoodien Legendary Entertainment à qui l'on doit Jurassic World et Godzilla (et autres films de ce genre chez Universal), pour 3,5 milliards de dollars. En septembre, après avoir échoué à prendre 49% de Paramount, le groupe chinois s'est s'associé avec Sony Pictures pour co-produire des films (notamment des blockbusters coûteux). Pour Sony, c'est aussi l'opportunité d'avoir un accès direct au marché chinois en se reposant sur les moyens de marketing et de distribution de son nouveau partenaire. Wanda a en plus des actions dans certaines franchises de la Paramount, notamment Transformers, 75% des parts du réseau de multiplexes nord-américains AMC, le circuit Hoyt's en Australie, le portail web dédié au cinéma en Chine Mtime ou encore Dick Clark productions, producteur historique de la TV aux Etats-Unis (notamment des Golden Globe Awards)... Le groupe possède déjà  le plus grand circuit de cinémas en Chine (avec un écran sur cinq au total) et un deal avec Imax pour de nouvelles salles. Et ses ambitions ne s'arrêtent pas là puisque le patron du groupe, Wang Jianlin drague les producteurs américains pour qu'ils viennent tourner dans le futur complexe Qingdao Movie Metropolis (plateaux de tournages, post-production, équipements techniques, décors...), en offrant un rabais fiscal de 40% et des charges salariales défiant toute concurrence. Lionsgate, qui a un partenariat avec China Media Capital, s'est déjà dit intéressé et Digital Domain étudie actuellement la possibilité d'installer une filiale pour les effets numériques. Pacific Rim 2 et la suite de Godzilla seront tournés en partie là bas.

La Chine investit aussi à Hollywood dans des propriétés et des terrains. Wang Jianlin peut se le permettre: le chinois le plus riche de la planète pèse 32 milliards de dollars.  Et cela n'émeut plus personne. Les politiques considèrent que c'est juste du business.

Aussi n'y a t-il plus de complexe à traverser le Pacifique. Joe Johnston vient de confirmer qu'il réaliserait un film de Science-Fiction de 100M$, Starfall, dans les studios de Qingdao, coproduit par Lionsgate et Wanda. Le film se déroule dans une station spatiale. Le réalisateur de Captain America, Jurassic Park III et Jumanji est l'une des grosses prises du moment mais pas la seule.

L'Empire du Soleil

Alpha Animation a recruté l'ancien directeur de la stratégie de DreamWorks Animation pour superviser la production de ses films en Chine. Alpha est notamment réputé pour avoir coproduit The Mermaid, le recordman du box office chinois. Le film a rapporté 553M$ dans le monde (dont 526 en Chine), soit le 9e succès de l'année, devant le dernier X-Men ou Kung-Fu Panda 3. Et le groupe Alpha est aussi partenaire de New Regency, et a notamment investit dans The Revenant et Assassins Creed.

Autre géant chinois: Alibaba. Le groupe du milliardaire chinois Jack Ma va investir dans la société historique de Steven Spielberg, Amblin Entertainment, pour coproduire des films à destination du marché chinois. Alibaba Pictures, la branche cinéma du "Amazon" chinois va prendre 20% du capital d'Amblin Partners, ce qui inclut les studios DreamWorks. "Au niveau humain, nous partageons les mêmes valeurs en Orient et en Occident. Nous apporterons plus de Chine à l'Amérique et plus d'Amérique en Chine", a commenté Steven Spielberg.Ou comment se payer un passe-droit vers les salles chinoises. Car pour les producteurs américains, l'équation est simple: sans partenaires chinois, leurs films doivent être validés par le ministère chinois et seuls un certain nombre ont l'autorisation de sortir chaque année. Avec un pourcentage chinois dans leur ADN? les films ne sont plus soumis qu'à la censure classique (sexe, drogue, politique) et contournent la règle des quotas. Iron Man 3 ou Le Dernier loup en ont bénéficié. Pour Spielberg, c'est aussi toute la galaxie d'Alibaba qui s'offre à ses films: site de vidéos en streaming Youku Tudou, plateformes de vente où peuvent être achetés billets et produits dérivés.

Cheval de Troie?

Forcément, cela commence à déranger un pays comme les USA, soucieux de leur "soft power" comme de leur indépendance et de leur puissance cinématographique: seize parlementaires américains se sont ainsi alarmés d'une possible "extension du contrôle de la propagande (chinoise) aux médias américains", pointant les relations étroites entre les milliardaires chinois et le régime communiste.

Les Chinois ont d'autres arguments: selon eux, seule une entreprise chinoise connaît le public chinois. Par ailleurs, beaucoup critiquent Hollywood de ne pas se soucier des attentes de leur public, qui préfère les belles histoires aux films à effets spéciaux."Pour faire de l'argent sur le marché chinois, vous devez comprendre le public chinois, lui plaire. Et le meilleur moyen est d'ajouter des éléments chinois aux histoires" explique le patron de Wanda. Cela promet pour les scénarios à venir...

Ceci dit, ne soyons pas étranger à cette conquête de l'Amérique. Alibaba comme Wanda regardent de très près où ils peuvent investir en Europe. Et pas seulement eux. China’s FF Motion Invest, une filiale du chinois Fundamental Films, a investit 60 millions d'euros dans EuropaCorp, soit 27,9% de la société de Luc Besson (qui conserve 31,6% des actions). Il a déjà mis une part non négligeable dans le budget de Valerian, le prochain film du cinéaste.

Paris reste d'ailleurs une cible prioritaire: Wanda, toujours, veut ouvrir un méga parc thématique, touristique et commercial, EuropaCity. Pour 3,3 milliards de dollars d'investissements.

Jean Yanne était-il prophétique avec son film de 1974, Les Chinois à Paris?

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 4: des poils, du glam et du swagg

Posté par cynthia, le 14 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, le soleil joue à cache-cache avec les nuages tout comme la poitrine de Paz Vega avec sa robe, les températures sont élevées au point qu'on a eu pitié pour la chose poilue sur le tapis rouge... bref ce n'est qu'un jour de plus sur la Croisette... et c'est le quatrième!

Oui il y a eu un truc poilu (un cousin à Chewbacca je pense) et en forme de phallus qui a déboulé sur les marches... Non il ne s'agit pas de la cérémonie de la B*** d'or mais bien du festival de Cannes. Le truc poilu est un personnage du film Allemand Toni Erdmann. Et dire que l'on refuse les ballerines et les baskets (mais pas Julia Roberts pieds nus, notons le) mais qu'on accepte les poils sur les marches...! D'ailleurs, toute l'équipe du film était présente: Trystan Putter et son sourire plus blanc que blanc (Colgate et Freedent quand tu nous tiens), Sandra Huller que vous devez connaître si vous êtes célibataire ou une ménagère de plus de 50 ans et que vous passez vos après-midi devant les téléfilms Allemands de M6, Maren Ade qui était en tuxedo sexy, Peter Simonischek (qui, dans le film, porte ce fameux masque bulgare phallique et poilu) qui est ultra connu par les ménagères de plus de 50 ans aussi et enfin Ingrid Bisu qui portait un champ de roses sur elle.

Sur le red carpet, Mélanie Thierry (encore) est arrivée décoiffée, au naturel (sans maquillage en somme) et avec une robe blanche couverte de capsules de fleur. Si la robe pouvait aller, je n'ai pas compris cette envie d'être décoiffée. Quand je pense que je passe 2h à dompter mes cheveux avant d'aller travailler et qu'elle débarque cheveux en bordel à Cannes, je me dis Bloody Fucking Hell je vais faire la même chose en juin à la rédac' moi!!

Mais après tout n'est-ce pas ça d'être une star? Se permettre tout car nous sommes talentueux, beaux et célèbres...et si on réfléchissait comme les stars?

Conseils pour avoir du swagg au bureau à la méthode cannoise:
- Assumez vos cheveux: qu'ils soient raides, bouclés ou foutus soyez fière de votre crinière et montrez-la aux yeux du monde tel un Oscar à la face de Leonardo Dicaprio! Oh non il a eu son Oscar...arf...blague ratée!

- Osez les nibards à l'air: l'été arrive alors on laisse tomber l'écharpe et on laisse respirer les boobs!

- Vous n'avez pas d'argent? Osez le rideau: qui a dit qu'il fallait porter du Dior? Il faut prétendre en porter c'est tout *clin d’œil* !

- Faites la gueule ou souriez: vous ne pouvez pas être entre les deux...soit vous faite la tronche comme Mélanie Thierry hier, soit vous montrez toutes vos dents comme Julia Roberts.

Mais une chose est sûre soyez sûre de vous et marchez la tête haute même sur les escalators en panne de Châtelet Les Halles.

Revenons à nos moutons... En ce quatrième jour de festival, côté Américain, l'équipe du Bon Gros Géant de Steven Spielberg a illuminé les marches. Mark Rylance (tout juste oscarisé) était vêtu tel un prêtre baba cool aux côtés d'un Steven Spielberg plus classe que jamais. Pourtant le plus gros swagg de ce jour cannois nous le devons à la jolie et toute mimi Ruby Barnhill, héroïne du nouveau Spielberg. Toute souriante dans sa robe verte claire, elle a montré que le style n'avait pas d'âge et que bien au contraire les enfants en ont souvent plus que les adultes.