La vérité si je mens 3 : Atika fait le buzz sur Twitter

Posté par Claire Fayau, le 29 août 2010

la verite si je mens 3 scenarioQuand les acteurs font le buzz sur le web... Il y a exactement une semaine , Aure Atika faisait paraître sur son compte Twitter un sibyllin "J'ai dit oui" assorti d'un lien menant à une photo d'un scénario.

On découvre que non, l'actrice ne passe pas chez Monsieur le Maire, mais qu'elle va rejoindre l'équipe de La Vérité si je mens 3 de Thomas Gilou.

Un tweet accrocheur, et la couverture du scénario, voilà de l'excellent marketing viral pour l'annonce d'un tournage qu'on n'attendait plus pour cause d'imbroglios juridiques autour du scénario dont il a fallut récupérer les droits. Selon Le Film Français, le script de Jean-Loup Dabadie avait été mis en suspens "quand les auteurs des deux premiers opus, Michel Munz et Gérard Bitton, avaient fait valoir leur droit de suite."

Et Atika n'a pas été la seule à dire oui. Ils ont tous accepté. La comédienne retrouvera Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Vincent Elbaz (qui reprend son rôle de Dov, qu'il avait laissé dans le second opus à Gad Elmaleh), et du côté des filles, Amira Casar et Elisa Tovati reprennent aussi du service. Le tournage débute le 19 septembre

La vérité si je mens ! avait séduit 4,9 millions de spectateurs en 1997 et le deuxième opus avait attiré 7,5 millions de fans en 2001. De l'or pour les producteurs. Mais dix ans après, le film devrait sortir en 2011, le désir sera-t-il toujours là? Question de scénario sans doute...

Victor : « C’est la misère, là… »

Posté par vincy, le 5 octobre 2009

victor.jpg « Soyez pas trop gentille Alice, les hommes aiment les salopes. »

L'histoire : Alice est stagiaire au magazine Global . Son voisin, Victor, un vieux monsieur, va être expulsé dans un mois. Elle décide de passer une petite annonce pour lui trouver une famille d'accueil. Mais le nombre de réponse donne l'idée à Courcelle, le rédacteur en chef, d'en faire un concours avec un feuilleton autour de ce miséreux. Global choisit parmi les familles postulantes (et avides des 150 000 euros pour le vainqueur) les Saillard.

Notre avis : Comédie sympathique réalisée comme un téléfilm du lundi soir, Victor sauve sa dignité cinématographique grâce à Pierre Richard – son personnage, ses dialogues, son jeu. Un tel degré de fantaisie chez ce vétéran de la comédie permet de dynamiter une plate mise en scène avec un simple jonglage de verre. Entre Incorrigible façon Bébel ou Boudu style Simon, ce misérable un peu fourbe et gentiment anar enchante dans ce monde brutal, pourtant pas très réaliste. Poète au langage d’un autre temps, au regard un peu cynique, il ne va jamais très loin dans la méchanceté.

Manquant de cruauté, le film, en plus, est bricolé de clichés. La rédaction du journal ressemble à un décor de sitcom, jusqu’au jeu de Lambert Wilson, à côté de la plaque. Les bourgeois du XVe arrondissement sont bien campés par le duo pêchu et un peu largué Duléry / Célarié. Mais rien ne tient sur la longueur. Les rebondissements sont mous et les cataclysmes bien sages. Le script se découd au fur et à mesure, oubliant de temps en temps sa candide qui tenait de fil conducteur.

Puisque nous sommes dans une société où les gens libres sont ceux qui s’en vont avant d’être virés, on peut aussi être libre d’aller voir ailleurs si Pierre Richard y est.