L’instant Court : l’acteur Emile Hirsch réalise le clip Alive (Daft Punk)

Posté par kristofy, le 22 avril 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Melancholia la bande-annonce du nouveau Lars Von Trier à Cannes, voici l’instant Court n° 29.

Depuis mercredi dernier est visible dans les cinémas Le chaperon rouge mis en image par la réalisatrice Catherine Hardwicke. Elle est devenue la championne au box-office du genre romance à l’eau de rose tendance fantastique à l’eau bénite depuis l’énorme succès de Twilight, et de ses suites. Un de ses futurs projets est d’adapter Hamlet avec dans le rôle-titre Emile Hirsch, ce qui nous amène à nous intéresser à cet acteur parmi les plus remarqués de sa génération.

Emile Hirsch s’est fait remarquer à 19 ans dans la comédie Girl next door, mais depuis l’âge de 8 ans il fait l’acteur pour la télévision et le cinéma. Depuis on l’a vu devant les caméras de Ang Lee (dans Hôtel Woodstock), Gus Van Sant (dans Milk), ou des frères Wachowski (le héros de Speed Racer). Il est devenu un jeune acteur en vogue depuis sa performance dans Into the wild de Sean Penn.

A quel moment a eu lieu le déclic qui a fait de lui un jeune acteur qui monte ? C’était quand il avait tout juste 20 ans, pour son rôle de skateur dans le film Les seigneurs de Dogtown réalisé par Catherine Hardwicke ! La rumeur raconte même que lors de la préparation de Twilight c’est lui qui a vanté à la réalisatrice les mérites d’une jeune actrice rencontrée sur Into the wild : Kristen Stewart, qui a eu le rôle vedette de la saga vampirique. Emile Hirsch serait donc le futur Hamlet pour Catherine Hardwicke, en attendant on devrait le voir à l’affiche de The darkest hour réalisé par Chris Gorak et celle de Killer Joe de William Friedkin.

L’acteur Emile Hirsch qui a maintenant 26 ans expérimente le travail de mise en scène derrière la caméra. Il a réalisé un clip en utilisant un titre des Daft Punk, puis un autre sur une chanson de Eminem, peut-être à l’avenir un court-métrage ?

Voila donc le film court Alive, titre du groupe Daft Punk, mis en image par Emile Hirsch.


Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Alive.

Quels héros au cinéma en 2011 ?

Posté par vincy, le 16 février 2011

Largo Winch II lance la salve des héros de l'année. Certes il n'est doté d'aucun super pouvoirs hormis celui d'être la quatrième fortune mondiale. Mais ses exploits à la James Bond (arts martiaux, chute libre, courses poursuites en BMW, ...) au service de la veuve et de l'orphelin (et de toute une tribu birmane) en font un héros contemporain, peut-êre plus réaliste (quoique) et en tout cas doté de capacité de survie hors normes.

Le film est calibré pour l'export (il sortira même au USA à la fin du printemps) : le premier épisode avait attiré plus d'un million de spectateurs hors de France, séduisant notamment les publics asiatiques et russes.

S'il est le premier à se jeter à l'eau, c'est aussi pour ne pas avoir à rivaliser avec la dizaine de héros hollywoodiens prêts à nous rabaisser à notre condition de misérable humain.

À temps pour coïncider avec la cérémonie des Oscars, 127 heures, le nouveau film de Danny Boyle, est nommé six fois (dont meilleur film) et sortira en France quelques jours avant la soirée hollywoodienne. Histoire vraie (avec une séquence choc sacrificielle) où James Franco incarne un aventurier escaladant une montagne et dont le bras va être bloqué par un rocher inamovible. Adaptation du livre qui retrace le calvaire de ce grimpeur, 127 heures a déjà couvert son budget de 18 millions de $ au box office nord américain. Un héros sans monde à sauver, sans exploit extraordinaire : juste sa vie en jeu, et un peu de matériel. Et surtout un dilemme psychologique qui vaut tous les périls qui peuvent menacer les "comics".

Le 27 avril, Thor, héros arrogant, tentera de défendre l'humanité. La particularité du film est d'être réalisé par Kenneth Branagh, réalisateur plutôt habitué à Shakespeare et qui s'est un peu planté avec Frankenstein. Dans la droite lignée des Spiderman et Batman, Paramount et Marvel ont décidé de choisir un cinéaste auteur pour donner de la profondeur à cette histoire "viking", qui a coûté la bagatelle de 150 millions de $. Avec Natalie Portman, l'actrice de l'année, déjà en tête d'affiche de deux succès depuis Noël, et Anthony Hopkins, sans oublier le bellâtre de service Chris Hemsworth et quelques second rôles comme Stellan Skarsgard et Rene Russo, le film promet d'être une variation moderne d'Henry V.

Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence est, selon les sondages, le film le plus attendu de l'année par les spectateurs. Quatrième épisode de la saga qui a déjà rapporté 2,7 milliards de $ dans le monde, quatre ans après la fin de la trilogie, Johnny Depp revient dans la peau de son personnage le plus populaire, accompagné de Penelope Cruz et Geoffrey Rush, mais sans Keira Knightley ni Orlando Bloom. En salles le 18 mai, le film est contraint au carton. La 3-D aidera à gonfler quelques chiffres. Sans doute le plus drôle des héros de l'année...

X-Men : First Class est le premier des "comics" à être "régénéré" par les studios, en attendant Spider-Man et Superman. C'était déjà le premier à avoir conduit à un spin-off (Wolverine). Déclinable à l'infini, on revient ici aux origines des "mutants". Matthew Vaughn, un temps pressenti pour Thor, a remplacé Bryan Singer. La série a rapporté 1,54 milliards de $ dans le monde, la pression sera moindre que pour Pirates des Caraïbes. Il se dote surtout d'un casting très classe de jeunes talents : Jennifer Lawrence, citée aux Oscars pour sa très belle performance dans le drame Winter's Bone, January Jones (qu'on va voir dans Sans Identité), James McAvoy (Wanted) dans le rôle du Professeur Xavier, Michael Fassbender dans celui de Magneto, ou encore Kevin Bacon...

Harry Potter et les reliques de la mort, 2e partie. Si la première partie a frustré (intentionnellement), on est déjà persuadé que le jeune sorcier de Poudlard sera l'attraction estivale. Dix ans après le début de la saga, le final, annoncé comme spectaculaire, devrait combler les fans et attiré les curieux. Avec 950 millions de $ dans le monde pour la première partie, le milliard (d'autant plus qu'il sera en 3-D) est quasiment assuré. Difficile de louper le film. Mais sans doute, vaguement soulagé que cela s'arrête.

Avec Joe Johnston (Wolfman, Hidalgo, Jumanji) à la barre, Captain America : The First Avenger n'est sans doute pas le plus attendu des films du genre cette année. En misant sur un cinéaste de commande, Marvel et Paramount ont décidé de formater cette production proche, sur le papier, de G.I. Joe. Chris Evans sera, avec Ryan Reynolds, l'une des gueules qui feront les couvertures estivales des magazines. Entouré de Hugo Weaving, Tommy Lee Jones, Stanley Tucci et Dominic Cooper, le film attirera à coup sûr le public féminin comme masculin. À 140 millions de $ de budget, l'échec n'est pas envisageable.

Le 3 août, Green Lantern (rien à voir avec Green Hornet) confirmera, ou pas, l'impact commercial du comédien Ryan Reynolds. L'égérie Hugo Boss, qui a marqué les esprits avec Buried (même s'il s'est planté au box office) et a su séduire les romantiques avec La proposition, va devenir le nouveau  super-héros de science-fiction de la Warner. Pour blinder le projet, le studio a enrôlé Martin Campbell (Casino Royale), et mis le paquet sur les seconds rôles : Angela Bassett, Mark Strong, Peter Sarsgaard, Tim Robbis, Dennis Haysbert... Et l'atout sexy de Reynolds est déjà survendu côté marketing...

Comme pour Harry Potter, les producteurs de Twilight ont décidé de diviser l'ultime épisode en deux parties, l'une pour l'automne, l'autre pour l'été suivant. On retrouvera le trio infernal - Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner - et les cris hystériques de leurs fans aux avant-premières. Les lecteurs devraient être rapidement déçus : la noirceur du bouquin de Stephenie Meyer a, paraît-il été édulcorée...

En l'absence de James Bond, Hollywood a accéléré la production du quatrième épisode de Mission Impossible, en négociant âprement avec sa star, Tom Cruise. C'est en effet avec le troisième opus que l'aura de l'acteur a fortement décliné. Sa campagne médiatique de l'époque, ponctuée de délires et de prosélytisme, l'avait coupé de ses fans. Le studio l'avait accusé d'avoir sabordé le potentiel de la franchise. Cependant, Cruise redevient Ethan Hunt dans ce Ghost Protocol, notamment pour prouver, de nouveau, qu'il est "bankable". Double enjeu donc. Une histoire de J.J. Abrams, une réalisation de Brad Bird (Les indestructibles), un casting cosmopolite (Jeremy Renner, Simon Pegg, Léa Seydoux, Michael Nykvist, Anil Kapoor) et des décors déjà vus (Prague, Dubai...) feront monter le désir, ou pas.

Enfin, finissons avec Tintin et le secret de la licorne. Steven Spielberg. Hergé. Une animation en motion capture. Et le reporter le plus courageux de la bande dessinée. Si le marché américain n'est pas le coeur de cible, le film pourrait cependant créer la surprise en cartonnant dans le reste du monde, après de multiples médiocres tentatives. Tout est affaire de scénario, de rythme, de plaisir. Mais, c'est certain, si ce héros belge et désuet parvient à séduire les cinéphiles de tous les pays (et de tous les âges), nul ne doute que les Captain America et autres Thor seront affaiblis, super pouvoirs ou pas.

Le nouveau Superman : qui est Henry Cavill ?

Posté par vincy, le 1 février 2011

Décidément les superhéros se doivent d'être sujets de sa Majesté. Sur les publicités de Dunhill, Henry Cavill a plutôt des allures de James Bond (il fut auditionné pour Casino Royale) que de Superman. Mais l'acteur britannique a bien été choisi par la Warner (et le réalisateur Zack Snyder) pour endosser le costume moulant du reporter extra-terrestre, dans le but de "redynamiser" la franchise. On oublie le fade Brandon Routh (Superman Returns). Cavill est d'un autre acier. Lui qu'on a refusé parce que trop vieux Twilight (il était le choix de Stephenie Meyer pour le vampire Edward), et qu'on a jugé trop jeune pour Batman, se considérait comme le plus malchanceux des comédiens. Le déclic est venu du petit écran.

Car on l'a avant tout remarqué dans les quatre saisons des Tudors, la série TV avec Jonathan Rhys-Meyers. Il est en effet l'un des rares membres du casting à n'avoir pas souffert des colères de son fidèle ami le Roi (qui avait tendance à décapiter tous ses proches). On l'y a vu tourmenté (un peu), manipulateur (mais pas trop), hanté (sa meilleure performance) et même nu (l'homme est sexy, même si de nombreux acteurs sont bien moins pudiques que lui). Légèrement poilu, les abdos pas forcément développés, il joue avant tout sur son sourire et ses yeux pour séduire.

À 28 ans, le comédien né sur l'île de Jersey, en face de la France, aurait pu être militaire ou égyptologue. Mais la scène lui est vite apparue comme sa seconde vie. Avec ses allures de Ducs un peu trop tendre, ce côté belle gueule déjà vue, il a mis du temps à frapper nos esprits. Son premier film, Laguna, est bon pour la vidéo  du samedi soir. En 2002, dans La Vengeance de Monte Cristo, de Ryan Reynolds, avec Guy Pearce et James Caviezel, il est noyé dans le casting et les beaux costumes. L'année suivante, dans Rose & Cassandra, drame romantique anglais, il a plus de chance : le film est sélectionné dans différents festivals, y compris à Cannes. Il incarne un jeune homme entretenu par une femme plus âgée, avec une candeur assez confondante.

Une version du Petit Chaperon rouge (il y est le chasseur), une autre d'Hellraiser, une variation de Tristan et Yseult, où il retrouve Ryan Reynolds, avec James Franco (Henry joue Melot) : autant de bides qui ne servent pas ses ambitions. Dans Stardust, il ne fait pas d'ombre à De Niro, Pfeiffer et Sienna Miller. Il est le beau gars de la production qu'on oublie vite. Joël Schumacher, qui n'a pas son pareil pour les repérer les jolis garçons, lui offrent son premier grand rôle en 2009 dans Blood Creek. Les Tudors sont passés par là. Un mélange de thriller horrifique et de troisième Reich revisité. Woody Allen sera plus sympathique avec lui en lui offrant une participation de rêveur dans Whatever Works.

Mais depuis un an tout s'accélère. Il a été enrôlé pour le prochain thriller de Bruce Willis (avec Sigourney Weaver), The Cold Light of Day où il interprète un américain dont la famille a été enlevée durant leurs vacances en Espagne. À l'automne, il sera le beau Thésée dans Immortals, péplum fantastique et d'action dans la lignée du Choc des Titans. Il en sera la vedette.

La patience paie.  Une seule chose reste à dissiper : sa vie privée. Ce mystère dont on ne sait rien alimente les rumeurs d'homosexualité. Et, on le sait, on peut le déplorer aussi, c'est un gage de succès. Regardez James Franco...

Bilan 2010 – Avatar domine le marché vidéo

Posté par vincy, le 23 janvier 2011

Avatar domine les meilleures ventes de DVD et de Blu-Ray en 2010. Logique. Le film aux 14,6 millions d'entrées a vendu 2,4 millions de "disques".

Derrière, Twilight classe deux de ses chapitres, et la meilleure vente de film français (la seule du Top 10) est Le petit Nicolas.

Le film d'Eastwood, Gran Torino, est une jolie surprise : un film d'auteur, certes grand succès public, qui dépasse un Disney... Quant à Inception, il est en début de carrière, et arrive déjà dans les meilleures ventes.

Au total, le marché est resté stable avec une hausse de 0,1% par rapport à l'an dernier en recettes et une hausse de 1% en volume. Soit 95 millions d'unités vendues 1,38 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le Blu-Ray représente 13% de parts de marché.

Par ailleurs la vidéo à la demande connaît une croissance de 40% (135 millions d'euros).

9 films se sont classés parmi les 10 meilleures ventes de "galettes" cette année. Seule l'humoriste Florence Foresti est parvenue à rivaliser avec les productions cinématographiques.

1 - Avatar
2 - Twilight chapitre 2 : Tentation
3 - 2012
4 -Le Petit Nicolas
5 - Twilight chapitre 3 : Hésitation
6 - Michael Jackson's This is it
7 - Gran Torino
8 - La Princesse et la grenouille
9 - Inception

Taylor Lautner incarcéré

Posté par vincy, le 15 décembre 2010

Taylor Lautner prépare déjà l'après Twilight. Le bourreau des coeur des adolescentes a déjà terminé Abduction, de John Singleton, avec Lily Collins, Alfred Molina, Jason Isaacs, Maria Bello et Sigourney Weaver. Il y joue Nathan, jeune homme qui découvre la vérité sur sa vie après avoir trouvé une photo de lui quand il était bébé sur un site internet de personnes disparues.

Après la fin du tournage (mouvementé) de Twilight 4, il enchaînera avec Incarceron, où il incarnera Finn, jeune homme enfermé dans une société conçue comme une prison sauvage et périlleuse. Il rencontrera une jeune fille qui elle, est prisonnière d'un monde futuriste ressemblant au XVIIe siècle (sic). Une clé de cristal leur permettra de communiquer, et ils tenteront, surtout, de s'évader.

Il s'agit de l'adaptation du roman jeunesse de Catherine Fisher, scénarisé par Adam Cooper et Bill Collage (Tower Heist, le prochain Brett Ratner actuellement en tournage). Incarceron est une série débutée en 2007 au Royaume Uni (le deuxième volume s'appelle Sapphique). En Français, Incarceron a été publié chez Pocket jeunesse cet été, le deuxième tome (Le cygne noir) vient de paraître chez le même éditeur.

Le réalisateur n'est toujours pas connu.

Les 7 meilleures musiques de films selon les Grammy Awards

Posté par vincy, le 3 décembre 2010

Oscars de la musique, sous toutes ses formes et dans les genres, les prestigieux Grammy Awards ont révélé leurs dizaines de nominations, parmi lesquelles les musiques de film et de télévision (catégories 81 et 82!).

Meilleure musique pour un média audiovisuel sous forme de compilation : Crazy Heart ; Glee : The Music vol. 1 ; Tremé ; True Blood vol.2 ; The Twilight Saga : Eclipse

Meilleure musique originale pour un média audiovisuel : Alice au pays des merveilles (Danny Elfman) ; Avatar (James Horner) ; Inception (Hans Zimmer) ; Sherlock Holmes (Hans Zimmer) ; Randy Newman (Toy Story 3)

C'est du (poids) lourd, du compositeur confirmé, du bon gros blockbuster. Hans Zimmer se voit même doublement nommé. Les cinq plus gros succès nord-américains de l'année sont choisis. Originalité? Singularité? Que nenni. Hormis le film Crazy Heart, à base de country blues...

Mords-moi sans hésitation : un pastiche parfois incisif

Posté par elodie, le 23 novembre 2010

L'histoire : Le cœur de Becca est écartelé entre deux garçons ; l’un, mystérieux, ténébreux et trop pâle pour être en bonne santé, et l’autre équilibré et gentil qui lui fait penser à « un petit frère gay ». Dans sa quête amoureuse pour les départager, Becca va devoir affronter un dîner de famille (sans en devenir elle-même le plat principal), et échapper à un groupe de vampires aux allures de Black Eyed Peas qui aimeraient eux aussi la déguster !
Comme si ses difficultés sentimentales (et gastronomiques) ne suffisaient pas, Becca doit aussi compter avec un paternel obsédé du contrôle, qui la voit encore comme une petite fille et insiste pour la transporter partout dans un porte-bébé…
Le bal de fin d’année approche, et Becca va devoir faire des choix difficiles.

Notre avis : C’est devenu un peu une religion aux Etats-Unis. Lorsqu’un film fait un carton au box-office, il a droit à sa parodie. Après la longue (trop longue) série des Scary movie (quatre au compteur et bientôt un cinquième) c’est au tour du film phénomène Twilight d’en faire les frais. La saga qui a réuni des millions de fans à travers le monde est donc sérieusement tournée en dérision par les réalisateurs, Jason Friedberg et Aaron Seltzer, déjà bien expérimentés dans ce genre cinématographique (Spartatouille, Big Movie).

Le scénario est un pur copier-coller des deux premiers volets de la série Twilight. Ne prenant aucun risque, les deux réalisateurs ont tout simplement repris les scènes cultes des films qui, mises bout à bout et agrémentées d’un humour plus ou moins trash, donnent au final Mords-moi sans hésitation (Vampire suck en anglais : les Vampires sucent, jeu de mot  bien plus incitatif comme titre). Un clin d’œil est tout de même fait à d’autres succès de l’année comme Alice au pays des merveilles et Lady Gaga. Et puis le succès de l’original a inspiré la scène où les jeunes fans d’Edward et Jacob se battent à coup de pelles et de battes de Baseball pour savoir qui est le plus beau des deux, probablement l’une des meilleures idées du film.

Dès la première scène, le ton est donné. En voiture avec son père à l’entrée de la ville, Becca est témoin d’une poursuite entre une jeune fille et un vampire. La pauvre victime se fait croquer toute crue devant les yeux de Becca, incrédule qui malgré cet exemple flagrant n’arrive pas à comprendre que la ville est peuplée de vampires. Les chinois sont aussi pris en grippe dans ce film. En effet, losrqu’ils ne servent pas de bouclier pour arrêter une voiture folle, ils sont donnés en pâture à des vampires assoiffés de sang. Dernier détail qui stigmatise toujours les Etats-Unis,  la jeune fille est obsédée par le bal de fin d’année et le titre de reine du bal, prête à tous les vices pour arriver à ses fins (même truquer les votes). Les garces à la Nelly Olsen ont toujours plus la cote que les gentilles petites filles de La maison dans la prairie.

Toutefois, le mordant du film s’essouffle au fur et à mesure qu’on avance dans le scénario. Les multiples gags qui le ponctuent sont de plus en plus prévisibles lorsqu’on a vu les films originaux. Une chose est tout de même à souligner : la ressemblance assez troublante entre les acteurs de Twilight et ceux de la parodie. Peut-être une façon de vampiriser les spectateurs ?

Les Runaways : Kristen Stewart dans un biopic rockn’n’roll !

Posté par MpM, le 13 septembre 2010

"Une fille, ça ne joue pas de guitare électrique !"

L’histoire : La rencontre et l’ascension de Joan Jett et Cherie Currie, deux adolescentes rebelles du milieu des années 70 qui vont former l’un des plus célèbres groupes de glam rock féminin : les Runaways.

Notre avis : Cela commence comme une chronique adolescente, où l’on suit le parcours parallèle de deux adolescentes au caractère bien trempé. Joan Jett (Kristen Stewart, bouillonnante) porte un perfecto en cuir et joue de la guitare électrique. Cherie Currie (Dakota Fanning, faussement fragile) fume comme un pompier et se prend pour David Bowie. A travers elles, c’est d’abord le portrait de toute une génération que dresse Floria Sigismondi : looks déments, coiffure seventies, vent de liberté, musique omniprésente (la bande originale est un pur régal, de Bowie à Iggy Pop en passant bien sûr par The Runaways) mais aussi drogue et mal-être.

Puis petit à petit, la grande histoire rejoint la petite. Avec leur énergie et leur volonté, les deux héroïnes montent un groupe de rock’n roll féminin, les Runaways, qui devient rapidement la coqueluche de la jeunesse américaine puis mondiale. Commencent alors les tournées, et avec elles, le cercle infernal de la célébrité et de la drogue.

Construit de manière linéaire, le film évite intelligemment les allers et retours entre présent et passé qui parasitent trop souvent les biopics. Ici, pas de traumatisme originel expliquant les déboires des deux jeunes femmes ni de flash-back explicatif donnant au spectateur l’impression que toute l’histoire était écrite d’avance. On est dans le moment présent, à égalité avec les personnages, et découvrant par leurs yeux les réalités d’un monde qui se fissure.

Cela tient sans doute au fait que c’est avant tout l’aventure collective qui intéresse la réalisatrice. D’ailleurs, elle s’avère moins efficace dans le drame intimiste, et les relations complexes entre Joan et Cherie, Cherie et sa sœur ou encore Cherie et ses parents semblent plus convenues.

Toutefois, ce qui porte le film, c’est bien évidemment le charisme de ses interprètes principales. Kristen Stewart a toute la fougue de la jeune Joan Jett, aussi à l’aise dans les prestations scéniques que dans les séquences plus intimistes. Son duo avec Dakota Fanning apporte beaucoup de charme au film, permettant de jouer sur la complémentarité des deux actrices.

Tandis que Kristen se montre sous un nouveau jour en garçon manqué qui n’a pas froid aux yeux (un rôle relativement éloigné du personnage de Bella dans la saga Twillight), Dakota casse l’image de pré-adolescente qui lui colle à la peau depuis ses débuts, et parvient à être à la fois candide et sexy, vulnérable et déterminée. A elles deux, elles empêchent le film de n’être qu’un biopic de plus en lui apportant une touche supplémentaire de glamour et de rock’n’roll.

Twilight 4 menacé par une prise d’otage à Rio

Posté par MpM, le 25 août 2010

La prise d'otages sanglante qui a eu lieu le 21 août à Rio pourrait retarder le tournage de Twilight 4 Breaking Dawn, Révélation en français, qui devait commencer à l'automne dans la mégalopole brésilienne.

Des malfaiteurs fortement armés ont en effet pris 35 personnes en otage dans un hôtel d'un quartier chic de la ville, avant d'échanger des coups de feu avec les forces de l'ordre. Résultat, les fusillades ont fait six blessés et un mort, et ont surtout rappelé que la violence urbaine reste un véritable problème dans l'Etat de Rio, même en dehors des favellas.

Or, pour la production hollywoodienne, il n'est tout simplement pas envisageable de négliger la sécurité des désormais stars (voire idoles) internationales Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner. D'où la possibilité d'aller tourner ailleurs, ce qui priverait Rio d'une manne financière non négligeable. En l'occurrence presque 800 000 euros, sans parler des répercussions désastreuses sur la réputation de la ville, alors même que les autorités locales tentent de redorer son image en prévision du Mondial de foot (2014) et des Jeux olympiques (2016).

Pas de quoi inquiéter les fans pour autant : même si les négociations du Secrétariat de l'Etat échouent, Summit entertainment ne laissera pas en plan le tournage d'une franchise aussi populaire... et lucrative, quitte à changer de paysage.

Twilight chapitre 1 et 2 en plein air et gratuit… aux USA

Posté par vincy, le 19 juin 2010

twilight eclipse hesitation kirsten stewart robert pattinsion taylor lautnerBelle astuce marketing. Summit Entertainment a décidé d'organiser une douzaine de séances en plein air et gratuites des deux premiers volets de la saga Twilight. Juste quelques jours avant la révélation de Twilight : Eclipse (Hésitation en français).

Le 26 juin à 18 heures (jour d'éclipse lunaire dans une grande partie du monde ; voir la carte), les fans d'Atlanta, Dallas, Denver, Miami, Philadelphie, Phoenix, Portland, Salt Lake City, St. Louis, San Diego, Seattle et Washington, D.C. pourront assister à cet "happening". On notera que les cinq plus grandes métroples américaines (New York, Los Angeles, Chicago, Houston et San Francisco) n'ont pas été retenues.

Bonus pour les projections de Philadelphie et San Diego : l'événement sera diffusé en direct via le réseau Moviefone, avec des interviews des acteurs et des fans.

Twilight 3 : Hésitation, réalisé par David Slade, fera son avant-première mondiale le 24 juin au Festival du film de Los Angeles. Il sortira en Amérique du Nord le 30 juin, juste avant le grand week-end férié du 4 juillet, espérant réalisé un score monstrueux au Box Office.

En France, le troisième épisode, qui sera montré à la presse ce lundi 21 juin, sera dans les salles le 7 juillet.