Berlin 2018 : Wes Anderson ouvre brillamment la compétition avec L’île aux chiens

Posté par MpM, le 15 février 2018

La 68e Berlinale s’est ouverte avec l’un des films les plus attendus du printemps, L'île aux chiens de Wes Anderson qui sortira le 11 avril prochain sur les écrans français. Il s'agit du 9e long métrage du cinéaste américain (La vie aquatique, Moonrise kingdom) et son deuxième film d'animation après Fantastic Mr Fox en 2009.

Principalement réalisé avec des marionnettes animées en stop motion, le film se déroule au Japon, dans un futur proche. Profitant d'une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la déportation de tous les chiens, qu'ils soient errants ou domestiques, sur une île voisine servant de décharge publique. Très vite, l'île devient un lieu de désolation. Mais l'arrivée d'Atari, un jeune garçon en quête de son chien Spots, leur redonne un peu d'espoir.

Malgré un contexte assez noir, L'île aux chiens est avant tout un formidable récit d'aventures  sous la double influence du cinéma japonais et des films mettant en scène des chiens (comme une réhabilitation du chien à une époque où il n’y en a que pour les chats ?). Wes Anderson cherche clairement à s'amuser, et truffe donc son film de clins d'oeil et de références qui forment un Japon alternatif, ludique et inventif, qui tient probablement plus d'Anderson lui-même que de Kurosawa, sorte de synthèse entre les fantasmes du réalisateur et les nombreuses références esthétiques et narratives dont il s'est inspiré.

Peut-être le réalisateur a-t-il d'ailleurs emmagasiné trop de matière. Ce foisonnement de détails, flash-backs et autres intrigues parallèles finit par encombrer la narration au détriment du récit lui-même. On est si noyé sous les informations, les gags et les digressions que l'on a par moments l'impression de ne pas profiter pleinement de la richesse scénaristique et formelle du film.

C'est comme si L'ile aux chiens avait à la fois les qualités d'un film de Wes Anderson : style inimitable, inventivité exubérante, ton savoureusement décalé, et les défauts inhérents à ces qualités, à commencer par une construction trop brillante, si travaillée qu'elle ne laisse pas de place à la magie et à l'émotion, mettant le cerveau du spectateur sous pression, plus obnubilé par le désir de ne rien perdre du film que par le plaisir de profiter de chaque minute.

C'est d'autant plus surprenant que bien que le cinéaste cherche à compliquer à l'envi son intrigue et sa construction dramatique (notamment d'un point de vue temporel), le dénouement est lui expédié en quelques minutes, si ce n'est bâclé.

Toutefois, il faut reconnaître la grande réussite visuelle du film qui exploite habilement les possibilités de l'animation image par image. Les marionnettes ont un rendu très spécifique qui ne cherche pas à être réaliste, ou encore moins "mignon". Les chiens, notamment, ne sont pas de mignonnes peluches que l'on a envie de caresser. Ils ont tous une physionomie particulière, blessés ou mal en point, hirsutes ou sales. Leur personnalité prime clairement sur leur physique, tout en permettant à chacun d'avoir un style bien défini.

Les thèmes du film sont également denses et ambivalents : si le lien ancestral entre l'homme et le chien est au coeur de l'intrigue, ainsi que l'amitié et la solidarité, il est aussi question d'eugénisme, de maltraitance animale, d'intolérance et de manipulation politique. On peut d'ailleurs faire une lecture très politique du film, dans lequel le pouvoir en place cherche à expulser les étrangers (la jeune Tracy qui se bat pour la vérité), élimine les opposants politiques (le professeur Watanabe), utilise toute une population comme bouc émissaire et ravive symboliquement de mauvais souvenirs liés à l'Histoire du XXe siècle.

L'occasion de vérifier qu'animation et sujets graves font on ne peut meilleur ménage, la première permettant de mieux faire passer les seconds, avec une légèreté délibérée qui n'en rend le propos que plus fort et marquant. Wes Anderson allie ainsi comme à son habitude la forme et le fond, auxquels il porte le même soin jaloux. Les deux se répondent alors dans un dialogue singulier et saisissant où le récit d'aventures le dispute à un véritable hymne à la tolérance et à la désobéissance civique, entre comédie satirique, thriller engagé et récit initiatique audacieux. Exactement le genre de film qui triomphe généralement à la Berlinale. Un Ours d'or pour les chiens, avouez que ça aurait un certain panache.

Berlin 2018: une ouverture sous le signe du chien

Posté par vincy, le 14 février 2018

La 68e Berlinale s'ouvre aujourd'hui sous le signe du chien. Vendredi, le nouvel an chinois s'ouvrira en effet avec l'année du Chien de terre, qui remplace l'année du (Balance ton) Porc de Terre. Le Festival du film prend juste deux jours d'avance avec L'île aux chiens, son film d'ouverture. Wes Anderson est le premier réalisateur à imposer un film d'animation en guise de lancement du festival. Il est en lice pour l'Ours d'or, qui, de toute son histoire, n'a récompensé qu'un seul film d'animation, Le voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki, en 2002.

Le jury et les hommages
La compétition
L'île aux chiens en ouverture

Les chiens sont donc lâchés pour chasser l'Ours. Le Berlinale Palast s'apprête à dérouler son tapis rouge. Le jury affrontera une température proche de zéro degré. Wes Anderson est accompagné de ses deux co-scénaristes, Roman Coppola et Jason Schwartzman , et de son casting: Bryan Cranston, Greta Gerwig, Bill Murray, Jeff Goldblum, Kunichi Nomura, Liev Schreiber, Koyu Rankin, Bob Balaban, Tilda Swinton, Akira Takayama, Yojiro Noda et Mari Natsuki. Un sacré défilé dans un Festival qui fait de moins en moins de place au cinéma américain (le dernier Ours d'or date de 2000, pour Paul Thomas Anderson et son Magnolia).

Parmi les autres vedettes que le Festival annonce ce soir, il y aura, outre un contingent impressionnant de personnalités allemandes - Wim Wenders, Fatih Akin, Daniel Brühl, Sebastian Koch, Hanna Schygulla, Christian Petzold et Margarethe von Trotta, etc... - Ingrid Caven, Sung-Hyung Cho, Patricia Clarkson, Elle Fanning, Helen Mirren ou encore Fernando Solanas.

L’île aux chiens de Wes Anderson en ouverture de la 68e Berlinale

Posté par vincy, le 4 décembre 2017

Wes Anderson est un habitué du festival de Berlin. Alors qu'il n'a été en compétition à Cannes et à Venise qu'une seule fois, le cinéaste américain a été trois fois sélectionné pour l'Ours d'or au cours de sa carrière (et a remporté le Grand prix du jury pour The Grand Budapest Hotel). Il revient à la Berlinale avec son nouveau film, L'île aux chiens (Isle of Dogs), pour ouvrir le festival (honneur déjà réalisé avec Grand Budapest Hotel il y a 4 ans).

La 68e édition se lancera le 15 février avec un film d'animation, une première dans l'histoire du festival. Le film y sera présenté en avant-première mondiale. Il faut dire que le casting vocal est alléchant: Bryan Cranston, Koyu Rankin, Edward Norton, Liev Schreiber, Bill Murray, Bob Balaban, Jeff Goldblum, Scarlett Johansson, Kunichi Nomura, Tilda Swinton, Ken Watanabe, Akira Ito, Greta Gerwig, Akira Takayama, Frances McDormand, F. Murray Abraham, Courtney B. Vance, Yojiro Noda, Fisher Stevens, Mari Natsuki, Nijiro Murakami, Yoko Ono, Harvey Keitel et Frank Wood.
Soit 4 acteurs et actrices oscarisées et six acteurs et actrices nommées aux Oscars. Sept d'entre eux étaient déjà dans Grand Budapest Hotel et autant de comédiens et comédiennes étaient au générique de Moonrise Kingdom. Et c'est le 8e film de Anderson avec Bill Murray.

L'histoire de L'île aux chiens commence lorsqu’une épidémie de grippe canine envahit la ville japonaise de Megasaki et menace de contaminer les hommes. Le maire corrompu Kobayashi ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens. L’île poubelle devient ainsi l’Île aux Chiens. Un jeune garçon de 12 ans, Atari, s'envole sur place avec un propulseur à la recherche de son chien perdu, Spots. C’est alors qu’il fait la découverte, à l’aide d’une meute de cinq chiens, d’une conspiration qui menace la ville.

C'est le premier film que Wes Anderson écrit sans co-scénariste.

Le film sort le 23 mars en Amérique du nord et le 11 avril en France.

Un Airbnb pour se croire chez Wes Anderson

Posté par vincy, le 14 octobre 2017

Sur la route de Montréal à Toronto, il y a la (méconnue) presqu'île du Prince Edouard, un peu perdue au bord du Lac Ontario. Là, à Picton, Dayna a imaginé une maison à louer avec un décor qui sera familier aux fans de Wes Anderson. "J'ai toujours voulu être Tenenbaum. Chaque pièce de cette maison est inspirée d'un film du répertoire du réalisateur Wes Anderson, certaines plus subtilement que d'autres" explique la propriétaire.

Dans cette vieille résidence centenaire, on reconnaîtra ainsi l'univers du cinéaste: tableaux, objets, lits, meubles, livres, ... toute la décoration vous rappelle Moonrise Kingdom (beaucoup), La Vie aquatique, La Famille Tenenbaum, Fantastic Mr. Fox et A bord du Darjeeling Limited.

Toutes les infos et plus de photos sur la page Airbnb de Mr. Anderson's House.

Notons sinon que le prochain film du réalisateur, le film d’animation Isle of Dogs, avec les voix américaines de F. Murray Abraham, Bryan Cranston, Greta Gerwig, Jeff Goldblum, Akira Ito, Scarlett Johansson, Harvey Keitel, Bill Murray, Kunichi Nomura, Edward Norton, Yoko Ono, Liev Schreiber, Tilda Swinton et Akira Takayama, sera sur les écrans le 11 avril 2018. Il s'agit de l’histoire d’un enfant au Japon qui part à la recherche de son chien.

Wes Anderson revient à l’animation avec une histoire de chiens

Posté par vincy, le 22 décembre 2016

Il y a un mois on le voyait s'amuser avec Adrien Brody pour faire la pub d'une grande enseigne de fringues. Wes Anderson a annoncé lundi, pour Noël, comme un cadeau à ses fans, son prochain film: Isle of Dogs. Il a utilisé son canal télé sur Vimeo pour préciser quelques détails.

Il s'agit d'un film d'animation, son deuxième après l'excellent Fantastic Mr Fox il y a sept ans. Il utilisera d'ailleurs la même technique du stop-motion.

Et une fois de plus, il s'offre un casting royal, entre habitués et invités surprises: Scarlett Johansson, Bill Murray, Edward Norton, Bob Balaban, Tilda Swinton, Frances McDormand, Bryan Cranston, Jeff Goldblum, F. Murray Abraham, Harvey Keitel, Akira Ito, Akira Takayama, Koyu Rankin, Courtney B. Vance, Liev Schreiber et même Yoko Ono!

Ce sera le premier film du cinéaste depuis The Grand Budapest Hotel (2014).

On ne sait rien du script. Selon Edward Norton, qui tiendra le rôle principal en prêtant sa voix au chien Rex, le scénario est "terrible". Le studio Fox Searchlight a confirmé ce jeudi 22 décembre qu'il avait acquis les droits mondiaux du film pour une sortie prévue en 2018.

Locarno 2016: Harvey Keitel recevra un Prix pour l’ensemble de sa carrière

Posté par vincy, le 1 août 2016

Le 69e Festival de Locarno décernera un Prix pour l'ensemble de sa carrière à l'acteur américain Harvey Keitel. Le prix lui sera remis le 6 août avant la projection de Smoke, de Wayne Wang sur la Piazza Grande, film qui avait reçu le Prix du Public UBS à Locarno en 1995.

On ne présente plus Keitel. Il a été des premiers Scorsese (Who's that knocking at my door ?, Mean Streets, Alice doesn't live here anymore, Taxi Driver), a été un flic inoubliable dans Thelma & Louise dont on célèbre les 25 ans cette année, un second-rôle délicieux dans Sister Act, son film le plus populaire. On l'a d'ailleurs vu "exploser" au début des années 1990 avec Reservoir Dogs, deux Palme d'or (La leçon de Piano, Pulp Fiction), puis a enchaîné des films aussi variés que Bad Lieutenant et Get Shorty, Cop Land et U-571, Benjamin Gates et The Grand Budapest Hotel. L'an dernier, il était à l'affiche de Youth face à Michael Caine, film désenchanté de Paolo Sorrentino.

L'an prochain, il fêtera ses 50 ans de carrière. A l'âge de 77 ans, Keitel est un dinosaure qui aura tourné pour Altman, De Palma, Rodriguez, Auster, Mangold, Weith ou encore Spike Lee mais aussi les italiens Scola, Faenza, Comencini, Wertmüller, Soldati et Argento. Il est également producteur et coprésident de l’Actors Studio.

"Je suis très heureux d’accueillir à Locarno et de récompenser l’un des acteurs qui a le mieux incarné les différentes âmes de ce cinéma indépendant qui nous est si cher. Au cœur d’un New York qui bat pour une humanité multiethnique, Harvey Keitel a raconté une Amérique qui oscille entre violence et fragilité, entre autodérision et engagement. Parmi ses très nombreuses collaborations, je me dois de citer celles avec Scorsese et Tarantino, comme dans un passage de relais entre deux façons de penser le cinéma" s'est félicité Carlo Chatrian, Directeur artistique du Festival.

Dimanche 7 août, le public du Festival pourra participer à une conversation avec l’acteur au Spazio Cinema.

Affleck, Almodovar et Anderson récompensés aux Writers Guild of America Awards

Posté par vincy, le 15 février 2015

pedro almodovar

Dernière grande guilde à décerner ses prix avant les Oscars, celle des scénaristes, la Writers Guild of America (WGA) a révélé son palmarès samedi 14 février.

Le prix du meilleur scénario original a distingué Wes Anderson pour The Grand Budapest Hotel. C'est la première fois qu'Anderson remporte ce prix. Le prix du meilleur scénario adapté a récompensé Graham Moore pour The Imitation Game, écrit à partir du livre Alan Turing: The Enigma d'Andrew Hodges. Le scénario a longtemps été dans la "Black List" hollywoodienne des scripts à fort potentiel sans producteurs.

La WGA prime des auteurs dans de nombreuses catégories, de la télévision aux jeux vidéos, et distribue également des prix honorifiques. Ainsi Ben Affleck a reçu le Valentine Davies Award pour son appel à l'activisme et ses activités philanthropiques. De manière posture, Harold Ramis a reçu le Screen Laurel Award pour l'ensemble de sa carrière de scénariste.

Le plus prestigieux prix d'honneur, le Prix Jean Renoir, a été décerné à Pedro Almodovar, pour son art de la narration et l'ensemble de ses scénarios. Cette récompense est attribuée à un scénariste qui a œuvré à enrichir la littérature cinématographique.

Almodovar a révélé début janvier au Financial Times que son 20e long métrage, intitulé Silencio, était en préparation: "Le scénario est terminé et nous commencerons probablement le tournage en avril. Le casting est en cours de développement à l’heure actuelle, il est d’ailleurs compliqué parce que ce que j’ai écrit ne marche pas tout à fait avec mes acteurs “amigos”. C’est un retour à un cinéma de femmes, à de grands personnages féminins dans un drame très fort. Le titre du film est Silencio parce que c’est l’élément principal qui est à l’origine des pires choses qui arrivent à l’héroïne du film” expliquait-il au journal britannique.

Un bar de Wes Anderson et un programme signé Roman Polanski pour la Fondazione Prada

Posté par vincy, le 24 janvier 2015

La Fondation Prada va inaugurer le 9 mai un nouveau projet à Milan, au Largo Isarco, après avoir ouvert un premier espace à Milan en 1993 et une antenne à Venise en 2011.

Celui s'annonce ambitieux. Le bâtiment, une ancienne distillerie construite en 1910, a été revu par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas. 11000 m2 de surfaces d'exposition et un grand auditorium pouvant servir de salle de cinéma sont prévus.

La célèbre maison de haute-couture italienne n'a pas lésiné sur les moyens. Plus intriguant, la Fondation a prévu un bar conçu par le cinéaste américain Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel), qui rappellera les vieux cafés milanais.

Le centre d'art, qui accueillera essentiellement des expositions temporaires (les premières sont consacrées aux origines de l'art occidental et comment l'art contemporain se les appropriées), sera pluridisciplinaire. Pour le cinéma, c'est Roman Polanski qui a été invité à lancer le programme. Il rendra hommage à ses sources d'inspirations cinématographiques, à travers un nouveau documentaire et une série de projections de films.

Golden Globes 2015 : le sacre de Boyhood et The Grand Budapest Hotel

Posté par MpM, le 12 janvier 2015

richard linklaterC'est donc Richard Linklater et son prodigieux Boyhood qui sont ressortis vainqueurs des Golden Globes avec le très beau doublé "meilleur drame" et "meilleur réalisateur", auquel il faut ajouter meilleure actrice dans un second rôle pour Patricia Arquette. Voilà qui présage plutôt bien pour les Oscar !

Même chose pour Birdman de Alejandro González Iñárritu qui cumule meilleur scénario et meilleur acteur de comédie et pour Wes Anderson qui rafle la statuette de la meilleure comédie pour The grand Budapest hotel.

Les principales récompenses

Meilleur Drame : Boyhood de Richard Linklater
Meilleure Comédie : The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson
Meilleur Réalisateur : Richard Linklater pour Boyhood
Scénario : Birdman de Alejandro González Iñárritu
Meilleur acteur dans un drame : Eddie Raymaine
Meilleur acteur dans une comédie : Michael Keaton
Second rôle masculin : J.K.Simmons
Meilleure actrice dans un drame : Julianne Moore
Meilleure actrice dans une comédie: Amy Adams
Meilleur second rôle féminin : Patricia Arquette
Meilleur film étranger : Léviathan de Andrey Zviaguintsev
Meilleur film d'animation: Dragons 2
Meilleure Musique : the Theory of Everything
Meilleure chanson : Glory (Selma)

L’instant Court : Castello Cavalcanti, réalisé par Wes Anderson

Posté par kristofy, le 1 mars 2014

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage vietnamien On duty with Shu Qi, voici l’instant Court n° 131.

Après avoir fait l’ouverture du Festival de Berlin, où il a reçu le Grand prix du jury, et une avant-première à Lyon, The Grand Budapest Hotel est maintenant dans les salles. Il s’agit du huitième long-métrage de Wes Anderson, qui de films en films continue de jouer avec ses mouvements de caméra géométrique tout en glissant de-ci de-là une référence à la France avec un dialogue ou une chanson…

Cette fois on voit au générique Mathieu Amalric (qui avant avait déjà prêté sa voix au doublage français de Fantastic Mr Fox) et Léa Seydoux qu’il avait déjà dirigée dans un court-métrage publicitaire, à retrouver ici. Le prologue du film A bord du Darjeeling Limited était un court-métrage déjà tourné dans un hôtel, à Paris avec Natalie Portman et Jason Schartzman, à revoir .

Wes Anderson a réalisé récemment un court-métrage en Italie (égalementpour la publicité d’une marque de luxe), au célèbre studio Cinecitta de Rome, avec à ses côtés le directeur de la photographie Darius Khondji. On y retrouve le fidèle acteur Jason Schartzman qui est cette fois un pilote de course automobile dans un petit village…

Voici donc Castello Cavalcanti réalisé par Wes Anderson :