Scream 2
de Wes Craven
Courrier
Visionné le 10.07.98, Angers, France
par Alix
Scream / Scream 2
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Vous allez screamez toute la nuit!
Avant d'attaquer je souhaite reparler un peu de Scream, l'original.
Avec une mère assasinée et un père absent, Sidney vit plutôt mal son adolescence.
D'autant plus mal, lorsqu'un serial-killer surgissant de la nuit fait irruption dans sa vie!!
Mais Sidney a des copains, heureusement pour elle, ainsi ils vont combattre le méchant. Hou les méchants!!
Wes Craven tourne à la dérision la série B avec, je l'avoue, beaucoup de talent! A tel point qu'on finit par rire dans un film d'épouvante: le monde à l'envers.
Mais la peur au ventre vous suit pendant tout le film. On ne peut pas oublier la scène d'ouverture qui en devient anthologique! La belle Casey menacée par le "serial-killer" au téléphone, lui est dans le jardin, tourne autour de la maison, l'observe, s'amuse avec elle, jusqu'à l'éviscération du petit ami à côté de la piscine illuminée!! Inoubliable!
Les jeunes en redemandent encore! En quelques semaines Scream explose au box-office et on parle déjà d'une suite...
Le célébre tueur révêtu du masque, inspiré du "cri" de Munch, va encore frappé.
Un an plus tard, on remet ça! Les américains ont une facheuse tendance à faire des suites quand le 1er a fait le jackpot, et souvent, il faut bien l'admettre, elles laissent à désirer par rapport à l'original.
Mais on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve donc les rescapés du Scream 1 : Sidney a repris ses études, retrouvé un petit copain, Dewey, Cotton et Gale, la journaliste a tiré un film de son bouquin relatant le 1er épisode.
A croire que la sortie de ce film, Stab (poignarder en français), réveille les vieux démons.
On retrouve la formule, de jolies minettes, des meurtres avec encore plus de sang et un détraqué mental! Et ça marche (enfin ça crie). Scream2 refait salle comble et Scream 3 est en préparation.
Mais à force de vouloir nous surprendre, Wes Craven en devient prévisible. Et surtout le charme de la dérision des séries B caractéristique du 1er, a un peu disparu.
Evidement, il y a quelques bons passages : dans la salle d'enregistrement, l'interview de Tori Spelling qui incarne Sidney dans Stab...
Dommage que la fin croule sous les cadavres, dont le nombre, jusqu'ici avait été bien dosé. Même si la révélation de l'identité du tueur nous surprend.
Cependant ne dénigrons pas le travail de Craven, qui reste un maître dans le genre "gore et épouvante" et se moque de son propre genre. On passe un bon moment de "détente", en attendant malgré tout le 3, juste pour rire un peu plus.
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