Le monde se radicalise, entre petits et gros films. 10 sorties par semaine dans les salles. Sans compter les DVD. Et maintenant le piratage. Inéluctable. Au lieu de construire des forteresses, de croire que le "consommateur" de culture est l'ennemi (on devrait se réjouir que les gens veuillent encore voir des films!), de traiter de pirates le moindre gamin (après tout les pirates sotn aussi très à la mode, de Peter Pan à Master and Commander en passant par ceux des Caraïbes), mettez vous à leur hauteur. Revoyez vos business models. Trouvez de nouvelles manières de séduire le spectateur pour qu'il sorte de chez lui et viennent manger du pop corn en groupe. A force de lui dire que dehors tout est danger, le spectateur préfère louer des DVD et les mater en format home cinema, avec son chat.

Mais cette année, le cinéma aura voulu aussi s'interroger sur une relation invisible, mise à mal. L'amour paternel. Boujenah, Sokourov ont simplement nommée leur film Père et Fils. Mais de manière discrète ou appuyés, la relation atteint tous les personnages de films majeurs : Elephant, Lost in Translation, Arrête moi si tu peux (2002), Le Monde de Nemo, Bruce tout-puissant (Dieu le père), Hulk, Good bye Lenin!, Les invasions Barbares, Mauvais esprit, Moi césar 10 ans et demi, Love Actually, La prophétie des Grenouilles, Gaz bar blues... A chauqe fois la transmission du savoir est au coeur du problème. Le coeur des hommes, nouveau territoire du cinéma. les yeux crevés le piratage Père et Fils Critique de la civilisation occidentale