Retraçant l'émergence, l'apogée, et la déchéance d'un genre musical et de ses accessoires, Todd Haynes a fignolé un film coloré, strass et kitsch, gai et gay, et artistiquement esthétique. Ce conte des 1001 nuits façon Sodome
et Gomorre, superficiel et rock, glamour et Oscar Wildien, ne révolutionne pas le cinéma. A l'instar de sa musique, seule l'apparence compte. Sous ses airs sages, ces images de garçons - sans caleçons, parfois - enterrent les sixties groupies pour des seventies fanatiques. Les princes de villes sont désormais des boysband, pas si bandant. Mais la Starmania est toujours la
même; Ziggy, il s'appelait Ziggy…. |