|
|
|
Hou Hsiao-hsien
|
Autant en emporte les plans. Séquences. Entre chaque scène, un fondu au noir. Élégant. Entre chaque fondu, une maison de passe, où tout y passe : l'anodin, le quotidien, les querelles et les belles, les plateaux de tasses
de thé et les cartes des jeux de société. Chaque maison est un tableau. Chaque tableau, une histoire. Tout s'enchaîne, avec fluidité. Un art de filmer maîtrisé et perfectionniste. Ces longs et donc rares plans endorment un peu comme l'opium. Mais hallucinent le plus blasé des regards avec une magie qui captive. Superficiel et dense. |
|