Festival des Films Québécois à Paris
5-8 novembre 97
(article paru dans les nouvelles du 24 au 30 octobre)
L'objectif de ces quelques jours est essentiellement commercial. Il s'agit avant tout pour les artistes québécois - producteurs, cinéastes, comédiens - de rencontrer et de convaincre les professionels français de la viabilité du cinéma québécois.
Le pari n'est pas gagné d'avance, malgré une sélection variée et plutôt populaire. "Les films québécois n'ont pas d'existence réelle en France depuis le début des années 90. Il est donc difficile voire impossible de convaincre aujourd'hui les distributeurs et les producteurs français pour investir dans notre cinéma."
Car l'enjeu se situe bien à deux niveaux. D'un côté, la production et de l'autre la distribution.
Echec total sur toute la ligne: il y a un désintérêt total pour le cinéma québécois de la part des Français.
Il faut remonter à Jésus de Montréal pour apercevoir un succès québécois dans le Box Office bleu-blanc-rouge. C'est d'ailleurs Arcand qui a signé le seul hit en 20 ans, avec le déclin de l'empire américain. Prophétie...
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