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FFM 98


A C T U 02/09/98

Sentiment de honte
Dans le film How Stella Got Her Groove Back, la mère de Winston demande à Stella (Angela Bassett) si elle n'a pas honte de sortir avec un enfant de 20 ans....
Mercredi après midi, on pouvait se demander si le FFM de Montréal, prestigieux festival de catégorie A, n'avait pas honte d'avoir aussi peu d'éclat. On se demande s'il ne faudrait pas tout changer parfois. L'organisation, le lieu des conférences de presse, le calendrier et même les journalistes.
Ils étaient peyu nombreux. Aucun quotidien montréalais. Seulement 4 télés. Et les questions (la plupart venant de journalistes américains devant s'ennuyer ferme) ont été si pénibles à venir, que le présentateur à du en poser une...
Le tout n'a duré que 30 minutes. Et après on se plaindra que Montréal est délaissé par les stars...
Angela Bassett, petite femme d'1 mètre 65 environ, est arrivée entourée de gardes du corps. La star black hollywoodienne était aussi accompagnée de son partenaire dans le film (Taye Diggs), du réalisateur (ex-acteur) et de la productrice.
faisons fashion. L'actrice avait un gilet noir sur un décolleté avantageux couleur chair (rose), satinéé, brodé avec de la dentelle. Et quelques bijoux...Le film faisait sa première hors-USA. Angela s'amusera du riuel "Je parle, on me traduit" et osera même un "Merci Beaucoup" en français...
Quelques extraits de la conférence de presse...
  • "Je connaissais le festival. Un ami à moi avait présenté un film, The Dinner, l'année dernière ici. Et Robin Williams m'avait dit que c'était un très bon endroit. Pour moi, présenter son film à l'étranger est une manière d'élargir son public, et c'est toujours positif."
  • "Sur ce projet (How Stella...) j'ai été la première à embarquer. Le film s'est monté autour de mon nom. On ne m,a jamais proposé le rôle de Whoopi. Et ça convenait à Whoopi (Goldberg) d'avoir un rôle plus petit, plus dramatique..."
  • "Jouer c'est constamment chercher des bons rôles, des bons films, qui vous attirent. Maintenant vous perdez votre anonymat en devenant une star.Ça peut-être un problème. J,aime avoir la possibilité d'observer le comportement humain et donc de le réutiliser. J'aime faire ça. C'est moins facile en étant connue."
  • "Oui ils vivront leur amour (Stella & Winston) toute leur vie. mais je suis désespérément romantique..."
  • "Actuellement je travaille sur un documentaire pour PBS, Africans in America. je vais être aussi la voix d'un éléphant qui s'appelle Groove...C'ets un film sur le comportement des éléphants. Ce n,ets ni un dessin animé, ni un film avec des animaux...Et puis je travaille sur Hertbeat Away, l'adaptation d'un best seller...mais là il faut attendre que les choses se fassent."
    A côté de moi un vieux pépé, comme on se les imagine sur les bancs Corses, tenant sa canne entre les mains, et couverts de taches brunes sur la peau, s'est endormi la bouche ouverte.
    Angela et tout son staff s'envolent vers le Foyer de l'Hôtel Wyndham pour la séance photo... (VinCy)

    Le onzième en septième jour
    Film franco-canado-vitenamien, Le Onzième, film en compétition réalisé par Dai Sijie, faisait sa première ce matin.
    Film attachant sur les légendes du côté de la Mer de Chine, le cinéaste explique: "La tragédie naît souvent des superstitions néfastes auxquelles on ne peut échapper. Il y en a partout, même en France, où je vis actuellement.
    Et tant qu'on ne fait du tort à personne, on a le droit d'être superstitieux, mais dans mon film, je mmontre qu'il faut se révolter contre les nuisibles, les plus destructrices..." (VinCy)

    La Vie est belle
    C'est jeudi 3 septembre que La Vita è Bella, phénomène italien de Roberto Benigni sera présenté en avant-première nord-américaine.
    "...Comme toutes les fables, elle est pleine de merveilles et de bonheur..."
    C'est ainsi que commence ce bijou plein de fantaisie et d'émotion. Vous vous souviendrez alors de "E Maria, La Chiave!" ou encore des "Bonjourno Principessa!"
    Et à l'énigme "Si je dis quelque chose, je n'existe plus..." il faudra répondre: "le silence".
    Naviguant entre le drôle et le drame, entre Offenbach et Shopenhauer, entre un discours sur la race supérieure et un règlement inventé d'un camp de concentration, le film vous transportera dans un étét d'euphorie. Comme une belle poésie.
    On ne voit plus le monde de la même façon, avec les yeux de Prince Guido.
    Et après tout: "qu'est-ce qu'il pourrait (nous) arriver?" (VinCy)

    Le Parallèle
    31 ans après son ouverture, le cinéma d'art et d'essai du Boulevard St Laurent ferme ses portes et sera intégré cet hiver au nouveau complexe cinématographique créé par Softimage, un peu plus bas sur le boulevard.
    Le Parallèle rejoindra donc le lieu du FCMM (Festival du Cinéma et des nouveaux médias) de Claude Chamberlan.
    Ouvert à une propositiond e rachat, la petite salle qui jouxtait le café du même nom, s'arrêtera avec Mère et fils, du russe Alexandre Sokourov, aprè sun été en documentaires (Modulations, Wild Man Blues).
    La salle était connue pour la diffusion de films très FFMiens: Kar-wai, Doillon, etc... (VinCy)

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