Festival du Film de Paris





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FESTIVAL DU FILM DE PARIS

Festival du Film de Paris

LE 29 MARS 1998

    Conférence de presse Sean PENN.
    Dimanche 29 mars 1998 à 11 heures.
    Espace Cardin.
Elisabeth Quin de la chaîne Paris Première anime la conférence en annonçant le programme et la durée du 13e festival international du film de Paris. Sean PENN s’est exprimé sur plusieurs questions dont voici les principaux thèmes. (extraits de la conférence de presse)

Sean Penn

Sur le cinéma Français

“C’est surtout pour moi, il y a qu’un seul cinéma, le cinéma américain et français. Donc, le cinéma français, pour moi a une une plus grande sensibilité. Peut-être, moins spectaculaire, mais plus axé sur l’intime, sur la sensibilité personnelle. Et c’est en fait ce genre de cinéma plus sensible moins individuel qui pour moi donne une plus grande possibilité au cinéma américain qui tend plus à impressionner. Le cinéma français qui tend plus vers l’impressioniste.”

Jouer dans un film Français

“J’aimerai bien jouer dans les films français avec des réalisateurs français, n’empêche qu’il y a quand même le problème de la langue, que je ne maîtrise pas qui peut poser un problème de communication sur le plateau.”

Etre Président du Jury

“Pour moi, c’est très simple, j’ai toujours aimé le cinéma français, toujours aimé Paris. Parmi les personnes présentes ici, il y en a certaines que j’adore depuis longtemps. Il me semble en France qu’il existe une sorte d’esprit de célébration du film, qui n’existe pas aux Etats-Unis. Je parle de la presse que j’admire beaucoup pour cet esprit. Et quand à tous les jurés, je pense que mon travail consiste à vraiment souligner ce qu’il y a de bien dans les films, en sorte que les films soient appréciés à leur juste valeur, on travaille comme ça.”

Déménager à San Francisco

“Les meilleurs restaurants sont à San Francisco (rires). En fait, c’est mon propriétaire il me soutient pas. Pour répondre plus sérieusement à votre première question , il y a une petite communauté de cinéastes à San Francisco, qui partage un peu les mêmes mentalités qui sont moins méchantes auxquelles j’étais habitué à Los Angeles. “

Le jury

“Avec le jury, je pense qu’on va travailler bien ensemble.”

L’approche des films en compétition

“Encore une fois, c'est la sensibilité que je vois ici, que je ressens ici. Cette approche du film, plutôt que l'approche américaine qui considère le film comme un produit. Je crois plutôt que c'est une question de sensibilité que je ressens..”

Prochain film

“ Le scénario est terminé. Maintenant, je suis en attente de financement, bien sûr pour faire le film.”

Son envie d’être acteur au départ

“Quand j’avais 20 ans, j’étais surtout intéressé pour jouer la comédie, ça fait vraiment longtemps que je voulais être acteur. Mon rêve était de pouvoir faire ça et tenir la distance comme ça. A 20 ans, je faisais beaucoup de théâtre.”

Travailler avec des jeunes au cinéma

“Moi, je me souviens quand j’en faisais partie, j’ai déjà tourné un film en Australie cette année. J’étais le doyen de l’équipe de tournage. Il y avait une vingtaine de comédiens qui jouaient. Comme dans d’autres domaines, c’est toujours un bain de jouvence, de voir des jeunes qui sont très enthousiastes puisqu’ils démarrent dans leur métier. Ca me fait travailler mieux plus dur, c’est comme un train, sauf que de temps en temps, c’est vrai, que c’est un peu difficile avec les comédiens qui sont difficiles à gérer.”

Ressentir les films en langue française

“Ce que je veux dire concernant la langue, le fait de faire un film se passe à un niveau tellement intime entre les collaborateurs que la langue est très importante; c’est pour ça que j’avais certaines hésitations. En simple spectateur, je vais essayer de rester ouvert, m’imprégner du film et réagir en fonction de cela pendant le festival.”

Christophe Train et Bertrand Amice

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