SOMMAIRE
Chroniques
The Sweet Hereafter
1996-1998 Rédaction. |
Un bordel salutaire Dès le premier jour j'ai pu me rendre compte de la différence réelle entre le FFM de montréal et le Festival de Toronto. En un mot : bordélique Et que ça fait du bien. Ici Roger diffuse sur des écrans TV des conférences de presse (qui se tiennent au Four Season hôtel), des bandes-annonces, des comptes-rendus... On se croirait presque à Cannes. Le coeur du Festival se situe à Yorkville, au nord de Toronto, sur l'artère prestigieuse de Bloor Street (Chanel, Tommy Hilfiger, Louis Vuitton, Aveda...). En 15 minutes l'accréditation était en mains, passeport provisoire et miracle vers l'orgie cinématographique. La liste des invités est aussi plus épaisse qu'à Montréal. Détail à noter, ici les projections presse -une trentaine par jour- sont mélangées à l'industrie. Preuve que les businessmen sont bien au rendez-vous et sont la clès de cet évenement. Le bureau de la presse est aussi mélangé au bureau des ventes, à Unifrance, aux symposiums. D'où un joyeux chaos dans cette tonne de paperasse promotionnelle et de bureaux temporaires fonctionnels. Une fourmilière. Tout ce fatras montre à quel point seuls comptent les projections et le business. L'action se déroule dans les salles de ciné et les salons des palaces. On repassera pour le charme et la convivialité. Il restera le culturel. Un zapping entre un film de resnais à la télé et le dossier de presse du prochain navet de Drew Barrymore. Ironiquement, alors que j'écris cette chronique. la télévision diffuse un épisode de Mad About You. Derrière Helen Hunt, au mur est accroché un vieux poster du FFM. Comme si déjà on devait le ranger au rayon des antiquités.
|