LES LUMIERES 1999: COMMENTAIRES

La 4e édition des "Lumières", célébrée le 15 janvier 1999 au Théâtre Marigny à Paris, fut présidée par Jean Réno, grand acteur français à la renommée internationale. C'est dans cet esprit qu'il a souhaité, dans plusieurs langues, la bienvenues à toutes les personnes présentes au cours de cette soirée.
Puis, Daniel Toscan du Plantier, farouche défenseur du cinéma français à l'étranger par le biais d'Unifrance, a indiqué que "le cinéma français a un charme, une sensibilité, une tonalité qui propre à lui, qui fait son émotion. Ca passe beaucoup par l'esprit, la comédie, le texte. Nous sommes des auteurs ; nous sommes une civilisation de l'écriture. Nous avons transféré cette écriture au théâtre, aujourd'hui au cinéma. Le succès français, ça a été de Pagnol à La Cage aux folles en passant par quelques-uns présents ici ce soir, comme Claude Lelouch avec le plus beau titre du monde, Un Homme et une femme. C'est le sujet principal du cinéma français : l'amour".

Puis, la soirée, animée par Jean-Luc Delarue (le pince sans rire), alterna extraits de films français et chanteurs divers et variés, juste histoire de ne pas s'endormir. Ainsi, Richard Bohringer s'exprima chaleureusement, en avouant avoir bu beaucoup. Etienne Daho rendit hommage en chanson à Jeanne Moreau. Comme Annie Girardot à Jean Gabin.

Jean Réno offrit également au public de voir son premier court métrage intitulé Les Rushes, interprété par Thierry de Peretti et Tara Romer (entre autres). Une fiction sur la difficulté d'un jeune comédien à rencontrer un producteur.

La soirée fut agrémentée de reportages, dont un qui a retenu notre attention sur le Japon. On apprend ainsi que, dans ce pays, le cinéma commence dans les taxis, que les japonaises adorent les acteurs français. Jean Réno et Alain Delon sont évidemment très aimés au pays du soleil levant.

Quant aux remises des prix, si les journalistes étrangers présents à Paris devaient avoir au moins 3 films français dans l'année, on se demande si, finalement, ils n'en ont vu que deux. Entre La Vie rêvée des anges et Le Dîner de cons, on se dit qu'ils n'ont vu que les films ayant le mieux marché. Bref, c'est un choix qui se révèle être assez consensuel. Est-ce que cela servira à Elodie Bouchez ou Erick Zonca ? L'avenir nous le dira.

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