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Aucun des deux peuples n'a laissé de patrimoine sonore. Il fallait donc associer les émotions du film au folklore culturel des deux peuples. Pour accroître le contraste entre les deux cultures, Stephen Schwartz a dû intégrer le langage hébreu dans les paroles des chansons hébraïques. Les chansons devaient surtout à raccourcir le temps (l'exil de Moïse chez les nomades), expliquer la situation (le prologue) ou faire avancer l'action (les plaies d'Egypte). Bref l'intégrer dans la narration. C'est au point que toute la première séquence de présentation est venue aux animateurs et rélaisateurs en écoutant la chanson de Steven Schwartz (Deliver us), chanson qui devait donner le ton du film, et qui en donne carrément l'objectif. Le Prince d'Egypte a donc inspiré 3 albums distincts. Les producteurs ont - tout au long de ce travail - voulu respecter le texte d'origine, les croyances qui en dépendent, en essayant de divertir le spectateur. Recherches, lectures (exégèses, textes historiques, philosophiques), différnces des interprétations..."la règle de base était que dans tous les passages doù la Bible se montre précise et donne des détails spécifiques, il fallait absolument rester fidèles au texte." précise Penney Finkelman Cox.
Dreamworks engagea deux conseillers, Everett Fox (traducteur de The Five Books of Moses) et Burton Visotsky (spécialiste de la Genèse).
Le marketing fut lancé cet hiver, avec la planche générique où tous les personnages sont réunis en un seul dessin. Quelques journalistes purent voire la première séquence en juillet 98 dans les studios Dreamworks. Pour l'instant, de Variety à Time, en passant par Studio Magazine, le dessin animé n'est pas qualifié de chef d'oeuvre mais de grand film, récoltant 3 étoiles chez les cinéphiles, 4 chez les journaux plus populaires. |
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