Ecran Noir est né le 12.07.96.
Crée à partir d'un Pentium 100,
dans un appart, par un j.h. surnommé VinCy.
Comme un bébé, il a grandit,
muri, changé. Et il coûte
de + en + cher, comme
n'importe quel gosse.
Il a des idées plein la tête.
Ecran Noir a eu une petite soeur,
Cannes, en avril 97.
Et s'en va sur la croisette le mois suivant!
Avec Titanic, le site passe
au dessus des 500 000 pages lues par mois.
En février 98, Ecran Noir accueille
les pages du cinéma français de Christophe Train.
En mars 98, Ecran Noir rejoint Allociné,
sur les Champs Elysées à Paris.
Et désormais sur www.ecrannoir.fr.
Ecran Noir lutte contre le SIDA, le Racisme et l'AMI.
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Café In, webzine d'opinions
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Hibernatus
Le premier site qui a parlé d'Ecran Noir s'appelle Les Chroniques de Cybérie. C'était 4 jours après sa création. Inespéré. Depuis Jean-Pierre Cloutier nous avait toujours soutenu. Que ce soit dans ses Chroniques ou par courrier électronique.
Le coma des Chroniques de Cybérie, qui n'est étranger à personne pour quiconque connaît le "vrai" web, est un signal d'alarme. Les fournisseurs de contenu - dont Ecran Noir - traversent un désert financier...
Publicité, commandite, ou même subvention quasi inexistantes. Ou trop faibles pour assurer l'avenir durable de contenus sérieux sur le web francophone.
Qu'on ne se trompe pas d'ennemi: les frontières aujourd'hui sont avant tout culturelles et linguistiques. Quand un gouvernement refuse d'aider ceux qui créent, il s'expose à une invasion indésirable et hégémonique (suivez mon regard).
Alors certains parlent d'abonnement payant, d'autres d'alliances. Et le lobbying? Pourquoi Discreet Logic ne paye pas de pub comme Microsoft? Pourquoi IBM est absent sur le web québécois? Pourquoi les gouvernements ne boostent par leurs sites avec des pubs salutaires?
Ecran Noir a tout pour se réjouir: 250 000 visites en octobre (3 fois avril), une hausse de 25% sur nos pages d'entrée en un mois, l'un des 100 meilleurs sites québécois selon Guide Internet, régulièrement référencé un peu partout...
Utile, mais pas rentable. Le marché soi-disant n'est pas prêt. Pourtant, on garde espoir. Et la preuve, voilà un petit frère qui naît le jour des morts. Un phoenix qui s'envole...exe.quo.
Et maintenant il nous faut (tous) passer l'hiver.
5 Novembre 97 - Montréal
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