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2003
Tais Toi
avec Gérard
Depardieu, Jean réno et André Dussollier, Richard Berry, Ticky Hogaldo
2000
Le Placard
avec Gérard
Depardieu, Daniel
Auteuil et Thierry
Lhermitte, Michèle
Laroque, Jean Rochefort, Michel Aumont
1998
Le Dîner de cons
avec Thierry Lhermitte, Francis Huster
et Jacques Villeret
1996
Le Jaguar
avec Jean Reno, Patrick Bruel
1989
Three Fugitives
avec Nick Nolte, Martin Short
1986
Les Fugitifs
avec Pierre Richard, Gérard Depardieu
1983
Les Compères
avec Pierre Richard, Gérard Depardieu
1981
La Chèvre
avec Pierre Richard, Gérard Depardieu
1976
Le Jouet
avec Pierre Richard, Michel Bouquet
En tant que Scénariste et dialoguiste :
1996
Fantôme avec chauffeur
avec Philippe Noiret et Gérard Jugnot
1994
My father, ce hero
avec Gérard Depardieu, Katherine Heigl
1985
Hold Up
avec Jean-Paul Belmondo
1982
Partners
avec Darrell Larson, Iris Albanti
1980
La Cage aux Folles II
avec Michel Serrault et
Ugo Tognazzi
Les Séducteurs
avec Roger Moore et
Lino Ventura
1979
Coup de tête
avec Patrick Dewaere et Jean Bouise
Cause toujours, tu m'intéresses
avec Annie Girardot et Jean-Pierre Marielle
1978
La Cage aux Folles
avec Michel Serrault, Ugo Tognazzi
1975
On aura tout vu
avec Pierre Richard et Miou Miou
Le Téléphone rose
avec Daniel Ceccaldi et
Raoul Cuvet
Peur sur la ville
avec Jean-Paul Belmondo, Charles Denner
1974
Adieu Poulet
avec Lino Ventura, Patrick Dewaere
Le Retour du grand blond
avec Pierre Richard
1973
L'Emmerdeur
avec Lino Ventura, Jacques Brel
La Valise
avec Michel Constantin, Jean-Pierre Marielle
1972
Le Grand blond avec une chaussure noire
avec Pierre Richard
1971
Il était une fois un flic
avec Michel Constantin, Mireille Darc
1969
Appelez-moi Mathilde
(d'après la pièce "L'enlèvement")
avec Guy Bedos, Bernard Blier
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| 1) Le dîner de cons 2) La chèvre 3) Les compères
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- DVD Le dîner de cons
- Le Jaguar en DVD
- Les compères + Les fugitifs en compil' DVD
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| Devine qui vient dîner ?
Si le rire est le propre de l'homme, faire rire n'en est pas moins délicat. Avouons que rares furent les comédies françaises
produites ces dernières années à la hauteur de leur appellation. Faire rire est un métier, et comme dans toute branche de
métier, il y a les gros industriels et les petits artisans amoureux du travail bien fait. Francis Veber fait partie de cette
dernière catégorie.
Le succès récent du "Dîner de Cons" (9,3 millions d'entrées) propulse le film à la tête de ce genre de cinéma et
surenchérit la côte du réalisateur devant d'autres cinéastes de la même génération, tel qu'un Claude Zidi, désormais bien
fatigué par longue carrière.
Né en 1937, Veber se distingue dès 1968 par ses qualités d'auteur en rédigeant sa première pièce de théâtre,
"L'enlèvement", qui, aux vues de son succès, persuadera définitivement le jeune homme de persister dans la voie de
l'écriture. Pourtant, outre le grand adorateur de la scène, Francis Veber est avant tout un passionné de cinéma. Féru des
oeuvres de Frank Capra ou Leo McCarey, il met à profit ses nombreuses influences pour se concentrer exclusivement
sur le registre du rire. Il signe dès lors les scripts et les dialogues de classiques tels que "L'emmerdeur", avec Brel et
Ventura, ou encore "Le grand blond avec une chaussure noire", prémisse d'une collaboration fructueuse avec Pierre
Richard en personnage naïf et maladroit. Veber ne saura pas résister bien longtemps à la volonté de donner corps
lui-même aux scénarios qui émergent de son cerveau fertile. Il passera donc derrière la caméra en 1976 en réalisant "Le
jouet", une fois encore avec Pierre Richard dans le rôle principal. C'est lors de l'écriture du script que Veber reprend ce
personnage fictif de François Perrin (déjà utilisé dans Le grand blond), et s'amusera ensuite à le réemployer dans la
plupart des films suivants. En metteur en scène fétichiste, il développera ainsi trois personnages bien déterminés : François
Perrin, François Pignon et Campana. Perrin représente le pigeon à accommoder à toutes sauces (Pierre Richard dans Le
jouet, La chèvre, On aura tout vu, ou encore Patrick Bruel dans Le jaguar). Pignon incarne quant à lui le parfait idiot,
toujours partant pour accumuler les gaffes (Pierre Richard dans Le fugitif et Les compères, Jacques Brel dans
L'emmerdeur, et bien sûr Jacques Villeret, splendide de connerie dans Le dîner de cons). Et pour finir, Campana,
l'armoire à glace qui cogne avant de discuter, bien souvent dans l'obligation de s'encombrer d'un Perrin, ou pire, d'un
Pignon (Gérard Depardieu dans La chèvre et Jean Reno dans Le jaguar).
Francis Veber est un alchimiste rigoureux, qui détient la recette parfaite de la comédie pinçante et bon enfant : un zeste de
cruauté, une pincée de sentiments, l'art d'associer des comédiens aussi talentueux qu'antinomiques, et une légèreté rare
dans ce domaine d'humour (forcément, plus c'est gras, plus ça colle). Proche d'un Molière, Veber sait tout comme lui se
concentrer sur les détails de la nature humaine et en retirer ce qu'elle a de plus universel.
Travailleur acharné et modeste, il avoue volontiers que le talent ne détermine aucunement la qualité du film pour lequel 5
% d'inspiration se confrontent obligatoirement à 95 % de travail et plusieurs mois d'écriture et de réécriture.
Et comme le travail porte généralement ses fruits, on ne compte plus les rétrospectives organisées autour des films du
maître et les prix remportés par ce maniaque du rire bien fait, qui s'étonne encore aujourd'hui du succès de son huitième
et avant-dernier long-métrage, Le dîner de cons (au départ écrit et joué au théâtre), qui lui valut les honneurs de la 24e
cérémonie des Césars (Prix du meilleur acteur pour Villeret, du meilleur second rôle pour Daniel Prévost et du meilleur
scénario pour son auteur).
Aujourd'hui, Veber remet le couvert avec Le placard, comédie drolatique, qui se permet de dévorer un budget global de
plus de 95 millions de Francs (contrairement aux 82 millions du Dîner de cons). Le plus fort, c'est que les 13 millions
supplémentaires ne correspondent pas à de quelconques dépassements de budget ou autres décors hors de prix, mais
bien aux répercussions du succès du Dîner, qui récompensent ainsi directement Veber et sa quantité de travail fourni.
Coproducteur, auteur et réalisateur, Francis Veber devient ainsi une des figures proues des réalisateurs français
indépendants. Installé depuis quelques années aux Etats-Unis, et en fin stratège, il vient d'écrire et de réaliser le remake
Hollywoodien du Dîner de cons qui risque bien d'exploser lui aussi le box-office Américain.
Pas d'inquiétudes, Veber est toujours en scène et assure suffisamment ses arrières pour le rester longtemps. Qui s'en
plaindrait ?
Romain
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Né en 1937
Réside aux Etats-Unis
Récompenses :
Le Dîner de Cons
-Trophée du Film Français 99
-Lumière du Meilleur Scénario 99
-César 1999 du Meilleur Scénario Original
-César 1999 du Meilleur Acteur
-César 1999 du Meilleur Acteur dans un Second rôle
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Sur son choix de cinéaste "comique" (Interview lors du Festival de Cannes 1999) :
"Je préférerais faire des drames, ça me paraît plus simple, plus reposant. Faire rire, c'est dur !"
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