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    ALAIN CHABAT
    Morceaux choisis

PREMIERE (02.1997)

Q: Au bout de combien de temps sentez-vous le cul des filles? / Vous êtes pas un peu pédé, vous?
R: C'est vrai qu'il y a un truc...Quand tu regardes un film de cul, tu vois forcément des mecs à poil, avec des bites, et ça te fait plaisir. Ou alors, tu regardes que des films saphiques. Mais bon...On a envie de voir le mec qui bande et qui pénètre la gonzesse. Donc, on doit tous être un peu pédés. A priori, je ne pense pas l'être parce que j'ai même du mal à me mettre un suppo, c'est donc que ça doit être un truc physique. Mais ça ne me perturbe pas beaucoup. Je pourrais être bi, oui. Mais j'aime bien les filles quand même.

Q: Vous n'en avez pas marre que Bacri fasse la gueule dans bons films?
R: Alors, non, j'en ai pas marre que Bacri fasse la gueule. J'adore ce côté "pas facile d'accès". Dans la vie aussi, d'entrée, il met volontairement une petite distance. C'est bien parce que ça nécessite un effort de chaque côté... Mais ce n'est pas vraiment dans mon caractère. Lui est plutôt champion du monde dans le côté "je suis énervé contre tout".

STUDIO (12.1997)

Alain Corneau: Pourquoi ces enfoirés d'acteur font-ils presque à tous les coups de bons metteurs en scène?
Alain Chabat: C'est vrai que le jour et la nuit de BHL est la meilleure comédie de l'année.

Chantal Lauby: Avec quel metteur en scène français rêverais-tu de tourner maintenant? Un seul nom.
Alain Chabat: Chantal Lauby.

Valérie Lemercier: Qu'est ce que pour toi, une journée sans pain?
Alain Chabat: Pour Mike Tyson, c'est un jour férié.

Victoria Abril: T'arrive-t'il d'ultiliser des caleçons et si oui, dans quelles circonstances?
Alain Chabat: Je suis très fidèle à Calvin Klein. Et ce, en toutes circonstances.

Tireur de langue

STUDIO (12.1997)

Q: Le Cousin
Je suis curieux de voir la réaction du public des gens. Et aussi de savoir s'ils vont nous accepter, Patrick (Timsit) et moi dans des rôles très éloignés de la comédie. Au départ, quand Alain (Corneau) m'a proposé le rôle de ce flic, son parti pris m'a un peu perturbé, mais il semblait vraiment sûr de lui. J'avais tellement peur qu'on lui bousille son film, que s'il n'avait pas été aussi décidé, je ne l'aurais pas suivi. Cela dit, en lisant le scénario, je n'ai jamais vu nos rôles comme des contre-emplois. (On joue) comme pour la comédie: on joue de la manière la plus sincère possible. En plus le tournage était très gai, alors...

Q: L'Ambition
Au départ, je n'ai jamais imaginé que je serais acteur, je pensais faire de la BD ou du dessin animé...J'espérais bien aussi un jour pouvoir réaliser un film. Je suis devenu comédien par accident. Je suis devenu comédien par accident. Je n'ai aucune envie de faire une carrière internationale d'acteur alors que j'aimerais bien, ça oui!, écrire des histoires qui soient vues par le plus grand nombre de spectateurs à travers le monde.

Q: Didier
(Je suis fier) d'être allé jusqu'au bout de toute cette histoire. Et aussi d'avoir épaté jean-Pierre Bacri dont je suis tellement fan et avec qui j'aimerais bien écrire un scénario! Et également d'avoir épaté Claude Berri...
(Je ne rêve pas de Didier), mais dès que je croise un labrador dans la rue, je ne peux m'empêcher de le mater, de chercher son regard.

Q: Les Flingues
J'adore ça! Ça fait tellement cinéma. D'ailleurs, Corneau voulait en mettre plus dans Le Cousin mais Michel Alexandre (scénariste) lui dit que, dans la vie, un flic ne dégainait pas comme ça, à tout bout de champ, et ne s'amusait pas toute la journée à tripoter son revolver! C'est dommage, je l'aurais bien fait, moi.

Q: Humour (sans compter Le Splendid)
Je suis très client de certains films vraiment crétins tels que Dumb and Dumber avec Jim Carrey. (...) J'aime aussi les Monty Python, Un poisson nommé Wanda, Louis de Funès, Peter Sellers, Groucho Marx...Avec les années, mon humour n'a pas beaucoup évolué.

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