2004 :

Podium, de Yann Moix
avec Jean-Paul Rouve, Julie Depardieu

Atomik Circus : le retour de James Bataille, de Didier et Thierry Poiraud
avec Vanessa Paradis, Jason Flemyng, Jean-Pierre Marielle

Narco, de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche
avec Guillaume Canet, François Belréand, Jean-Pierre Cassel, Zabou Breitman

2003 :

Rire et Chatiment, de et avec Isabelle Doval
avec José Garcia, Laurent Lucas

2002 :

Le boulet d'Alain Berberian
avec Gérard Lanvin, José Garcia, Rossy di Palma, Gérard Darmon

2001 :

Le vélo de Ghislain Lambert de Philippe Harel
avec José Garcia

Les Portes de la gloire de Christian Merret-Palmair
avec Michel Duchaussoy, Etienne Chicot, Yvon Back, Julien Boisselier

1999 :

Les convoyeurs attendent de Benoit Mariage
avec Dominique Bayens, Jean-Francois Devigne, Morgane Simon, Bouli Lanners

1997 :

Le Signaleur (court-métrage) de Benoit Mariage
avec Coco, Olivier Gourmet, Bouli Lanners

Les Carnets de Monsieur Manatane (série diffusée sur Canal plus) Benoit Poelvoorde
avec Jacqueline Poelvoorde Pappaert

1996 :

Les Randonneurs de Philippe Harel avec Karin Viard, Géraldine Pailhas, Vincent Elbaz, Philippe Harel

Comme une vache sans clarine (court-métrage) de Pascal Hologne
avec Sandrine Laroche, Remy Belvaux

1992 :

C'est arrivé près de chez vous de Remy Belvaux, André Bonzel et Benoit Poelvoorde
avec Jacqueline Poelvoorde Pappaert, Nelly Pappaert, Hector Pappaert, Jenny DryeBenoit

1988 :

Pas de C4 pour Daniel Daniel (court-métrage) de Remy Belvaux, Andre Bonzel et Benoit Poelvoorde
avec Anne Lagrange

 
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AUX PORTES DE LA GLOIRE

D’origine Belge, Benoît Poelvoorde n'a reçu aucune formation de comédien.
Il faut croire qu'il possède dans ses gênes, ce sens de la fantaisie commun à bon nombre de ses compatriotes. Rien pourtant ne le prédestinait au métier d’acteur: parti faire des études à Bruxelles dans l'idée de travailler dans la publicité, il se lie d'amitié avec une bande de copains. Des passionnés de cinéma avec lesquels il interprète et co-réalise en 1988 un court métrage intitulé « Pas de C4 pour Daniel-Daniel ». Le ton est donné É

Quatre ans plus tard, la bande se reforme pour tourner « C'est arrivé près de chez nous ».
L’histoire ? Un serial-killer commet ses forfaits immondes dans le bonheur et devant une équipe de télévision. Une bonne idée, qui provoque instantanément un scandale (les affiches du film sont retirées dans certains pays). Par la même occasion le film devient culte. En dépit de moyens de production dérisoires, le film est sélectionné dans de nombreux festivals. Poelvoorde y campe son personnage fétiche, qu’il ne va cesser de développer par la suite: un monstre de cynisme, de lâcheté et d’inhumanité sous d’apparente blagues anodines. Refusant toutes les propositions comportant de près ou de loin un pistolet pour ne pas se laisser enfermer dans un certain carcan, le belge rigolo préfère jouer au théâtre avec "Modèle déposé", un monologue écrit par un de ses complices de «C'est arrivé près de chez vous», Bruno Belvaux. Un succès retentissant: le spectacle tournera trois ans en Belgique et six mois au Café de la Gare, à Paris. Heureusement, Benoît trouve un rôle à la mesure de son talent au cinéma, dans « Les Randonneurs », où il incarne dans le rôle d'un guide qui entraîne une bande de copains sur les chemins de grande randonnée corses (le fameux GR20). Succès public et critique. Le talent de Benoit Poelvoorde n’échappe pas à Canal + : dans la foulée d’un reconnaissance publique, la chaîne cryptée lui offre une chronique intitulée "Les carnets de Monsieur Manatane".

Poelvoorde y incarne un personnage qui donne son avis sur tout avec une incompétence la plus absolue. Une série qui n’est pas sans rappeler "La minute de Monsieur Cyclopède" de Pierre Desproges. Poelvoorde ne néglige pas le septième art pour autant. Que ce soit dans «Les convoyeurs attendent » de Benoit Mariage ou encore dans le grinçant «Les portes de la gloire » de Christian Merret-Balmair, Poelvoorde continue d’incarner (à l’instar de Louis de Funès) des personnages bornés et profondément bêtes. Encore que le personnage de Roger, père hautement attentionné des convoyeurs, laisse entrevoir dans les scènes plus graves et touchantes, la capacité que possède l'acteur à se tourner vers des registres plus nuancés. Alors pourquoi pas un contre emploi à la Bourvil? Il lui manque toutefois LE rôle qui fera vraiment de lui une star, à l’image de José Garcia, dont la notoriété été démultipliée par « La vérité si je mens ! 2 ». Hasard ou coïncidence ? Les deux acteurs viennent de tourner deux films ensembles la même année: « Le vélo de Ghislain Lambert » et « Le boulet ». Un tandem bientôt indissociable et par la même occasion le début de la gloire ?

- Hervé

BIO EXPRESS :

Né à Namur en Belgique
Sa mère, Jacqueline Pappaert, a tourné dans « C’est arrivé près de chez vous » et dans Les carnets de Monsieur Manatane »
Habitué de l’Hôtel Costes à Paris
Adore jouer au Monopoly (un copain sculpteur lui a d’ailleurs offert un « Benopoly », un Monopoly personnalisé, avec les rues et les pions comportant son visage)
Aime beaucoup l’Italie
Membre du jury Cannes 2004

Où lui écrire:
V.M.A.
20 av. Rapp
75007 Paris

 
Entrevue exclusive pour Ecran Noir
(automne 01)
Benoît Poelvoorde pour Le vélo de Ghislain Lambert

«J’aimerais avoir comme titre « roi de la gloire ». Un chanteur africain se faisait appeler comme ça ».
Première, avril 1997

«J’ai beaucoup d’affection pour le monde du cul, de la nuit ... J’aime beaucoup Ravallec , qui a une belle simplicité avec ça. Je n’aime pas ce qui est secret, glauque mais j’aime beaucoup le « cul florissant »
Première, avril 1997.

«Je trouve que j’ai de jolies jambes. J’ai même pris goût à les raser. Ca doit être le seul truc dont je suis fier. Si je pouvais, je les mettrais sur ma gueule».
Première, juillet 2001

«J’ai toujours vécu qu’avec des mecs. J’adore çà. Le type que tu connais à peine qui se frotte la queue en te parlant, je l’ai vu mille fois».
Première, juillet 2001

«Il y a des acteurs qui arrivent encore à faire chier. J’adore ceux qui disent « je me suis mis en danger ». La mise en danger du « boulet », c’est peut-être ma coupe de cheveux. Et peut-être bouffer un truc au Maroc qui va me foutre la chiasse»
Première, juillet 2001

 
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