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Comics
Jim Carrey, on aime ou pas, c'est une question de (mauvais) goût. Cependant entre ses 10 ans de galère, son entraînement de comédien à la dure, une série TV qui le rendra relativement célèbre, et son statut de mégastar, Jim Carrey s'est forgé un parcours criticable, critiqué mais aussi admirable, et admiré.
Il a joué les seconds rôles durant les années 80, passage cinématographique insipide, malgré le Peggy Sue de Coppola et deux Eastwood. Grand imitateur et improvisateur, il a débuté dans les cabarets, s'essayant et s'exerçant à faire des mimiques, à rendre son visage élastique. C'est le temps des petits cachets. Ce Canadien qui veut se faire sa place au soleil de Californie se fait même un chèque de 20 millions de $ qu'il touchera dans l'éventualité, le rêve, de l'obtenir par contrat.
Il ne recevra que 350 000 $ pour le premier Ace Ventura. Mais le film, sorti au creux de l'hiver, sera un hit inespéré en Amérique. Le nouveau roi du comique est né. Section zoophilie, scatologie, humour pour enfants.
La même année il accepte un film des Frères Farrelly, Dumb and Dumber, où l'humour potache et grotesque, aux frontières de la parodie et du cinéma muet (gaguesque). Les futurs cinéastes de Mary à tout prix lui permettent un second hit consécutif à Carrey. Hollywood le spécialise dans les comédies-farce grand public ou ados. Et parie sur ce nouveau poulain.
Outre la suite de Ace Ventura, Carrey sera choisi pour le troisième épisode de Batman, en méchant (qui ne meurt pas). Il devient alors homme élastique, hystérique, et atout comique dans un film "comics". Ses grandes dents blanches semblent rayer le parquet, et agacent ceux qui ne rient pas devant ses grimaces; ou pire devant son "anus qui parle". Caca. Boudin. Prout. Clap Clap. Hourra!
4 hits en deux ans, et c'est 20 millions de $ de cachet pour son Cable Guy. Un cap salarial à Hollywood, mais aussi un virage pour la star qui se veut comédien. Avec un rôle tout aussi carnassier mais plus dramatique, il n'accroche pas le public. Un semi-échec qui ne perturbe que les studios et mes médias (avides de détruire tout ce qui réussit trop bien).
Si Carrey est déterminé à jouer autre chose que des comédies, il accepte cependant Liar Liar, l'histoire classique d'un avocat qui promet à son fils de ne plus mentir. On est proche de Louis de Funès tant dans la critique d'une catégorie sociale que dans les réactions en société, et les extrêmes faciaux. Comédie plus sobre, plus grand public, il parvient à faire son premier hit mondial.
Cela lui permet de négocier avec plus d'assurance sa transformation en comédien reconnu, dans des films plus sérieux. Second-rôle dans un film pour enfants (Simon Birch), il signe avec Peter Weir puis Milos Forman.
The Truman Show comme Man on the Moon font appel à son registre de comique (avec un ton plus sérieux, plus maîtrisé) et des nuances plus dramatiques. Si le Forman ne répond pas aux attentes, The Truman Show reste à date son plus beau film, un de ses plus populaires et sa meilleure interprétation. En prisonnier d'un média, il se sent des envies de liberté.
Que ce soit pour sa vie privée ou son statut de célébrité, Carrey aimerait aussi échapper à la pression. Il n'est pas simple de rester au plus haut niveau avec un seul genre de films. Jouer avec les plus grands cinéastes ne suffira pas, il lui faudra aussi choisir avec intelligence ses prochains scripts... pour ne plus être étiquetter de "bouffon" d'Hollywood.
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