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21/11. Amérique du Nord. Anastasia est le premier boulet anti Disney dans le domaine de l'animation. Le premier d'une longue série. Après la Fox, Warner et DreamWorks vont se lancer sur ce marché dès 98.
En misant 50 millions de $, la Fox parie donc que Disney peut être battue sur son propre terrain (plutôt mouvant). Repenant la même recette (musiques, voix célèbres), le studio n'a pas hésité à revoir tout le script du film avec Ingrid Bergman.
Une version infidèle de plus à cette princesse Romanov perdue par la Révolution Russe. Orpheline et royale, de quoi faire pleurer et aimer cette Anya dîte Anastasia.
Réalisé par Don Bluth (La Vallée des dinosaures produite par Spielberg), le dessin animé met en voix Meg Ryan, Christopher Lloyd, John Cusack et Angela Lansbury.
Il ne manque plus qu'une fée pour nous libérer de la tyrannie de Mickey Mouse...
26/11. France. Hercule est le Disney 97. Avec un résultat très décevant au Box Office américain, on ne peut pas dire que le demi Dieu de l'Olympe impose de sa puissance.
Depuis le méga-hit Le Roi Lion, cet automne à Broadway, les long-métrages d'animation Disneyiens sont médiocres qualitativement parlant, et les sujets souvent contestés.
Pourtant Oncle Walt demeure le Maître dans ce secteur. Et Hercule, comme les autres, devrait être un Rendez-Vous immanquable en Europe pour les fêtes. A moins qu'il ne marque le début d'une ère sans muscle.
Le Japon vient de prouver que le dessin animé n'avait pas de monopole. Hercule a joué les dégonflés pendant qu'une Manga, une princesse fantôme, faisait de la gonflette et battait les records d'E.T. Hercule serait-il le Goliath de l'année?
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