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Mais Bacri comme Jaoui sont aussi des acteurs. Bacri a même une carrière assez étoffée (Besson, Poiré, Kurys...). Il est perfectionniste, jamais satisfait, ne s'aimant pas. Un vrai personnage à lui tout seul.
Jaoui est plus rare (le cinéma serait-il mysogine avec les femmes de tête?), ambitieuse, volontaire.
Ils s'auto-distribuent des rôles: Une femme-cellulaire effacée par son matérialisme, une soeur franche et désabusée, une étudiante attardée et dévitalisée. Dans tous les cas Jaoui est opprimée par la société, et cherche le grand amour. Le vrai.
Bacri incarnerait plutôt le raté: ami, fils ou mari. Celui qui est mal dans sa peau, et passe sa mauvaise humeur par des répliques cinglantes et acides masquant la détresse du solitaire.
Jaoui a livré une performance remarquable en femme d'Alain Chabat. Bacri a été un parfait maître-canin et un entraîneur footbalistique que doit envier le PSG dans le film de ce même Chabat. Qui donc aura été le mari de la femme de son maître.
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